"Une nouvelle arrogance est en train de s'installer".
C'est par ces mots que s'exprime le président du Parti Socialiste Suisse Christian Levrat dans Le Temps du vendredi 29 avril dernier. L'homme vient en effet de découvrir que la droite envisageait de mener une politique de droite, ce qui le déstabilise fortement. L'adjectif "nouvelle" qualifiant l'arrogance mérite d'être souligné puisqu'il met en évidence qu'il y en avait donc une ancienne. Mais qui était donc arrogant avant ? Lui peut-être ?
Flanqué de son regretté compère Christophe Darbellay, n'est-ce pas le président du PS, qui, le 07 octobre 2015, 11 jours avec les élections fédérales, exigeait que l'envisageable candidat UDC pour le deuxième siège au Conseil fédéral soit latin ? N'est-ce pas ce même personnage qui faisait part du mépris qu'il éprouvait face à des candidats novices ou peu précis voire inéligibles ?
Les esprits chagrins pourraient éventuellement percevoir quelque arrogance dans ces propos mais l'important est ailleurs. Par sa déclaration du 07 octobre, Christian Levrat anticipait la défaite à laquelle il a conduit sa formation, faisant savoir implicitement qu'il lui serait difficile d'empêcher l'ennemi d'atteindre son but. Excellent pour motiver l'électeur rougeâtre à dix jours du scrutin. Ensuite, défaite consommée, il sait que l'UDC a de bonnes chances de parvenir à ses fins, ayant lui-même échoué dans ses manœuvres conspiratives. Il s'attaque donc aux candidats, les trouvant très en-dessous du niveau nécessaire au parti socialiste.
Mais qui est-il pour exiger que l'UDC se conforme à ses vues et exigences ? Que dira-t-il si l'UDC formule ce genre de conditions et remarques lorsque Simonetta Sommaruga cessera enfin de plonger la Suisse dans le chaos ? Nul doute qu'il sera fortement indigné par cette ingérence intolérable dans son parti, se réservant à lui et lui seul le droit de commander ailleurs que chez lui. Il est vrai que son univers se réduit régulièrement à chaque élection, d'où peut-être ce besoin de plus en plus impérieux de se mêler des affaires des autres. Le 18 octobre dernier, la rose a perdu bien des pétales tout en conservant ses épines. La pauvre fleur a subi un nouvel outrage le 03 avril avec l'élection de l'UDC Pierre-Alain Schnegg au gouvernement bernois. Depuis lors, il ne reste que trois cantons fidèles au président du PS. C'est peu.
Le monde de Christian Levrat s'effondre malgré de pathétiques tentatives pour sauver les meubles. Il y a bien eu les femmes socialistes pour nous expliquer que les événements de Cologne étaient courants chez nous depuis bien longtemps. On a entendu les pronostics de Simonetta Sommaruga sur l'asile, 26'000 demandes prévues pour 2015 contre 39'523 au final, 66% de plus qu'en 2014 et au moins autant voire plus en 2016 qu'en 2015. Il y a encore quelques semaines seulement, le Secrétaire d'Etat aux Migrations Mario Gattiker expliquait que le chiffre de 120'000 demandes en 2016 était farfelu. Aujourd'hui, la question n'est plus de savoir s'il sera atteint mais de combien il sera dépassé.
Contre l'orage qu'il affronte, Christian Levrat promet que le PS fera front avec une "force de frappe" renforcée. Audacieuse expression pour désigner deux petits poings qui fondent à chaque élection. Sans doute pense-t-il à l'éventuelle future présidente de la Jeunesse socialiste suisse et sa semaine des 25 heures. Il est vrai que contourner l'exemple français par la gauche constitue une perspective enthousiasmante au vu du bilan de François Hollande.
Espérons néanmoins que cet homme vindicatif restera aux commandes de son parti aussi longtemps que possible puisqu'il le conduit au naufrage. Avec lui viendra le jour où se posera la question du deuxième siège PDC, celui qui sera pris au PS. Ce jour-là, nous devrons une immense reconnaissance à Christian Levrat qui, tel le magicien David Copperfield, aura fait disparaître le Parti Socialiste Suisse.
La Côte-aux-Fées, le 1er mai 2016 Yvan Perrin
Président UDC-NE
Personnellement, je trouve absolument génial le titre de cet article. En sept mots, l’auteur a réussi un brillant résumé. Le titrage est un art que les journalistes de presse écrite doivent apprendre dès leurs débuts dans une rédaction. Assurément, Yvan Perrin pourrait leur donner des leçons. Surtout que le texte est lui aussi remarquable.
je pense comme la fourmi…
<https://youtu.be/TVATOwy9Hoo
Socialisme: la nouvelle arrogance!
FIGAROVOX/TRIBUNE – Pierre Moscovici a estimé que les dépenses publiques en faveur des réfugiés avaient «une effet de relance sur l’économie européenne». Suffit-il de venir de l’extérieur de l’UE pour bénéficier de mesures interdites aux autochtones ?
Notre CHtaline et son homme de main Nordmann vont nous dire que les actions des casseurs gauchistes ont aussi un effet de relance pour les vitriers, agences de nettoyages et de sécurité, la police, les sanitaires et bien sûr les journaleux.
si la force de frappe est d’écarter les jambes et d’encourager la colonisation, j’aimerais avoir à moi seule la force de frappe d’envoyer ce beau monde sur la lune et son syndrome de Stockholm aggravé avec……………
OUI, M. Levrat est au bout de son chemin socialiste. Socialisme bo-bo à relent marxiste-léniniste reconfiguré. Ce socialisme n’a pour but que de défendre, promouvoir le matérialisme, sans jamais songer aux valeurs morales, spirituelles d’une société. Le socialisme, c’est l’assistanat organisé, donc la soumission des esclaves avec une carotte devant le museau. OK pour les droits … Mais que ce socialisme décadent parle-t-il des devoirs ? Libre circulation honteuse, dumping salarial honteux, négligence de la préférence nationale, feu vert aux abus sociaux, le tout couvert par cette fameuse “solidarité” à sens unique.
Par démagogie éculée, M. Levrat, vous soutenez des idées qui sont en train de vous enterrer. Le bo-bo-isme socialo, aux sons de l’Internationale, entonnée par une pseudo-élite dominante, est en voie de disparition.
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M. Levrat, vous disposez encore d’une chance, à savoir de respecter le peuple et ses aspirations, de considérer la nation suisse, car sans nation il n’y a point de peuple. Vous en êtes capable dans la mesure où vous ouvrirez vos yeux.
Excellent , Monsieur Perrin!
Assez surprenant le titre à la Une de La Liberté de ce jour
Levrat a-t-il fait son temps?
“Majorité absolue de droite au Conseil national, glissement similaire au Conseil fédéral: les dernières élections fédérales ne laisseront pas un souvenir impérissable au PS. Celui-ci sera obligé de se rabattre sur l’arme de l’initiative populaire et du référendum. Or, le parti à la rose ne gagne que très rarement dans ce genre d’exercice. Le dos au mur, Christian Levrat est-il toujours l’homme de la situation?
Recourir à l’initiative populaire et au référendum ? Tiens donc ! Petit rappel :
http://www.hebdo.ch/les-blogs/la-r%C3%A9daction-en-ligne/trop-dinitiatives-populaires-la-question-fait-d%C3%A9bat
“Pierre Chiffelle, avocat, ancien conseiller d’Etat et ancien conseiller national (PS/VD), tout en reconnaissant l’utilité de ce droit, propose que toute initiative problématique soit au préalable soumise à l’avis du Tribunal fédéral.
Pierre Chiffelle: Initiative populaire: gesticulations inopportunes
Enfin, Jean-Claude Rennwald, politologue, ancien conseiller national socialiste jurassien et ancien membre des directions des syndicats USS et Unia, se fait plus catégorique.Il considère qu’il est indispensable de limiter le nombre d’initiatives et de référendums.
Jean-Claude Rennwald: Droits populaires: camarades, arrêtons le massacre!”
C’est fou comme au PS on a la mémoire courte ! Mais je suppose que vu l’esprit démocratique qui anime ce parti, ces restrictions ne s’adressaient certainement pas au PS.
Christian Levrat est ce qu’on appelle en Gruyère: un enfant gâté qui se plaint la bouche pleine.
Mais qu’ont-ils fait pendant toutes ces “glorieuses” qui n’ont jamais cessé en Gruyère depuis la fin de la guerre ?
En matière d’arrogance chantée encore par le Socialisme, voici la référence :
Debout, les damnés de la terre
Debout, les forçats de la faim
La raison tonne en son cratère,
C’est l’éruption de la faim.
Du passé faisons table rase,
Foule esclave, debout, debout
Le monde va changer de base,
Nous ne sommes rien, soyons tout.
Refrain (répété deux fois)
C’est la lutte finale ;
Groupons nous et demain
L’Internationale
Sera le genre humain.
Il n’est pas de sauveurs suprêmes
Ni Dieu, ni César, ni Tribun,
Producteurs, sauvons-nous nous-mêmes
Décrétons le salut commun.
Pour que le voleur rende gorge,
Pour tirer l’esprit du cachot,
Soufflons nous-mêmes notre forge,
Battons le fer tant qu’il est chaud.
L’État comprime et la Loi triche,
L’impôt saigne le malheureux ;
Nul devoir ne s’impose au riche ;
Le droit du pauvre est un mot creux
C’est assez languir en tutelle,
L’Égalité veut d’autres lois ;
“Pas de droits sans devoirs, dit-elle
Égaux pas de devoirs sans droits.”
Hideux dans leur apothéose,
Les rois de la mine et du rail
Ont-ils jamais fait autre chose
Que dévaliser le travail ?
Dans les coffres-forts de la banque
Ce qu’il a crée s’est fondu,
En décrétant qu’on le lui rende,
Le peuple ne veut que son dû.
Les rois nous saoulaient de fumée,
Paix entre nous, guerre aux Tyrans
Appliquons la grève aux armées,
Crosse en l’air et rompons les rangs !
S’ils s’obstinent ces cannibales
A faire de nous des héros,
Ils sauront bientôt que nos balles
Sont pour nos propres généraux.
Ouvriers, paysans, nous sommes
Le grand parti des travailleurs,
La terre n’appartient qu’aux hommes,
L’oisif ira loger ailleurs.
Combien de nos chairs se repaissent !
Mais si les corbeaux, les vautours,
Un de ces matins disparaissent,
Le soleil brillera toujours.
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Une nouvelle politique pour chasser la vraie arrogance socialo-marxiste est nécessaire. L’Europe entière est en train de bouger dans ce sens. M. Levrat, vous ne représentez que vous-même. Le socialisme global trahit les nations, mais les peuples auront le dernier mot.
Il est bien clair que Le(v)Rat doit être considéré,au même titre que la SS, molina,ada marra,cesla amarelle ou a.hodgers, comme un ennemi de la Suisse. S’il devait être le fossoyeur de son parti de traître cela n’enlèverait rien au tort qu’il a déjà fait. Toutefois je rejoins André Verk dans son analyse, l’UDC doit revoir ses priorités au plus vite, en ce qui concerne l’invasion de notre Pays.
Certes, il est bon de s’en prendre à Levrat et ce que dit à son sujet Yvan Perrin est juste.
Toutefois, le problème actuel le plus important, et qui décidera à tout jamais de l’avenir de la Suisse, c’est l’invasion migratoire: soit nous laissons s’installer tous ceux qui le veulent et non-seulement ils ne partiront pas mais encore ils se multiplieront assez pour finalement nous dominer par le nombre, en ayant au passage détruit notre économie, nos traditions et notre façon de vivre (cela s’est toujours passé et se passera toujours ainsi lorsque l’islam devient majoritaire), soit nous nous opposons fermement à leur venue.
Et ce que je lis dans les propos de Perrin, comme dans les commentaires d’ailleurs, c’est l’acceptation fataliste de ces plus de 120’000 promis par nos traitres en chef.
Ces plus de 120’000 étant le résultat de la politique menée par les Levrat et consorts, il est parfaitement suicidaire d’attendre la chute de ce parti avant d’imposer une politique “de droite”, droite qui, rappelons-le, a fermement refusé l’initiative ECOPOP qui, si acceptée, nous aurait permis légalement de repousser l’envahisseur puisqu’elle chiffrait très précisément le nombre acceptable.
Au contraire de l’initiative “contre l’immigration de masse”, acceptée car soutenue par cette “droite”, n’entérinant que de vagues “plafonds” à l’immigration, ne sert strictement à rien et cet article fataliste en est la preuve.
Excellente analyse! Merci Monsieur Perrin, c’est chaque fois un plaisir de vous lire.
Excellent…
Puissent, vos pronostics, se révéler vrais. Bon sang, ce ne serait que du bonheur. La disparition de ce groupement d’imbéciles prépubères ferait un bien considérable à la Suisse…
Allez, un gag pour finir la semaine:
– Dieu crée le monde, il sépare les terres et les océans, le ciel et tout et tout.
Au bout du compte, il crée les pays et leur octroie à chacun, deux qualités. Les allemands, par exemple, sérieux et précis, les anglais, polis et flegmatiques, les japonais, disciplinés et assidus, etc…. Puis, vient le tour de la France. Et Dieu, leur accorde, comme qualité, d’être intelligents, honnêtes et socialistes. A la remarque de l’Archange Michaël que cela fait trois qualités, Dieu répond qu’il en met trois, mais que deux seules sont possibles à la fois. Soit:
– il est socialiste et honnête, donc pas intelligent.
– il est socialiste et intelligent, donc pas honnête.
– il est intelligent et honnête, et donc, il ne peut être socialiste !
Ceci peut s’appliquer à tous les pays du monde, bien entendu…
http://www.24heures.ch/elections-federales-2015/critiques-internes-agitent-parti-socialiste/story/27590798
Elections fédérales Le président du Pari socialiste, Christian Levrat, ne fait pas l’unanimité. Tant l’aile gauche que l’aile droite critiquent sa campagne.
http://www.letemps.ch/opinions/2015/10/28/declin-gauche-declin-parti-socialiste
Déclin de la gauche ou déclin du Parti socialiste?
Je suis entièrement d’accord avec Monsieur Perrin, il est préférable que ce tocard de socialaud reste à son poste de duce du Parti des Salauds.
“Espérons néanmoins que cet homme vindicatif restera aux commandes de son parti aussi longtemps que possible puisqu’il le conduit au naufrage.” C’est très exactement cela, bien vu Yvan Perrin.