La France anti-capitaliste se meurt

Jean-Christophe Mounicq reçoit Nicolas Lecaussin, directeur de l’IREF (Institut de Recherche sur l’Economie et la Fiscalité).

Anti-Piketty : Vive le capital !

– Piketty commet la même erreur que Marx : la plus-value ne vient pas que du travail.
– Le capital est fondamental : les entrepreneurs en ont besoin pour investir et embaucher.
– Piketty invente des chiffres : impossible d’étudier le capital et la croissance sur 20 siècles.
– Le capital ne peut pas croître plus vite que la croissance sinon les riches possèderaient tout.
– Les inégalités régressent sur la planète. Chinois et Indiens de plus en plus riches. Davantage d’accès à l’éducation.
– Européens et Américains perdent de manière relative. Immigration massive tire les revenus vers le bas.
– Les riches ne sont plus des rentiers mais des entrepreneurs.
– La détestation du capital, cause du déclin français.

Quelles réformes faire en France ?

– Les universitaires sont des fonctionnaires, donc des privilégiés.
– Les inégalités public/privé (sécurité de l’emploi, salaires, retraites) sont très fortes en France.
– Un Impôt sur les Sociétés à 25 %, moyenne de l’OCDE. Les autres pays (All., GB) le baissent. Exil des entrepreneurs en France.
– La mentalité des Français a changé. Il faudrait des politiques issus du privé.

L’exemple anglais.

– La GB a supprimé 600 000 fonctionnaires, a abaissé les allocations familiales de 21 à 16 ans.
– Les réformes commencées sous Thatcher, poursuivies sous Cameron.
– Les chartered schools privées reçoivent des subventions privées. Le pôle Emploi britannique privé, des commerciaux.
– Une allocation sociale unique. Un smic jeune, un smic adulte et un smic senior.
– IS abaissé à 12 %. Chaque poste de fonctionnaire supprimé a créé 4 emplois dans le privé.
– Des dizaines de milliers de Français partent à Londres pour trouver un emploi.
– En France, 2 tabous : la santé et les retraites par capitalisation

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