La guerre en Syrie dure depuis plus de cinq ans. La situation humanitaire s'est énormément péjorée, quant à la situation politique du Moyen-Orient, elle est plus instable que jamais. Face à la situation catastrophique dans laquelle se trouvent la population syrienne et les personnes déplacées, les politiques ne réagissent qu'à contrecoeur. Il n'y a aucune perspective véritable visant à trouver une solution à la crise des réfugiés. La Suisse aussi peut, et doit faire plus. Caritas invite la Confédération à agir sur différents plans.
Caritas critique la politique s'agissant de la crise des réfugiés: au lieu de procéder à une analyse pragmatique et concrète de la situation qui permettrait de proposer des solutions, elle fait le contraire. Elle renonce à une analyse approfondie, et chacun propose sa solution, inefficace et sans effet.
Le débat politique doit s'emparer enfin des causes de ces mouvements de fuite. D'après son expérience en matière d'aide humanitaire, Caritas voit une seule raison à cet afflux: la brutalité de la guerre en Syrie et l'absence complète de perspectives qui en découle pour les gens. Les personnes qui fuient essaient seulement de survivre, et ce ne sont pas les frontières, les barbelés, la mer ou le durcissement des lois sur l'asile qui vont les arrêter.
Contrairement à ce que prétendent certains, ni l'Europe ni la Suisse ne sont appelées à accueillir tous les demandeurs d'asile syriens. En réalité, 80 % de la population syrienne, qui compte 23 millions de personnes, est restée dans le pays, même si elle y est en fuite. Et environ 5 millions de personnes ont trouvé refuge dans les pays voisins, Turquie, Liban, Jordanie et Irak. Comparativement, les quelques 1,5 million de réfugiés qui ont fui vers l'Europe ne représentent qu'un petit 0,2 % de la population européenne de 650 millions de personnes.
Augmenter l'aide à la Syrie à 100 millions de francs par an au moins
Dans une perspective humanitaire, la communauté internationale doit veiller en priorité à ce que des espaces humanitaires soient créés en Syrie sous la protection de l'ONU. La Suisse a son rôle à jouer ici: elle doit mettre en oeuvre ses structures diplomatiques pour entreprendre tout ce qui est possible dans ce sens. Si la situation en Syrie continue d'être instable, ce n'est certainement pas la faute des réfugiés et des personnes qui fuient, mais bien celle des puissances régionales et des grandes puissances engagées dans le conflit qui refusent de se mettre d'accord. Ne serait-ce que pour cela, il est de notre devoir d'offrir accueil et protection aux réfugiés.
L'aide à la Syrie de la Suisse s'élève aujourd'hui à quelque 50 millions de francs par année. C'est totalement insuffisant, au vu de l'ampleur de la crise. L'aide à la Syrie sur place doit être augmentée et atteindre au moins 100 millions de francs par année - et ce ne doit pas être aux dépens de la coopération au développement. Les coupes proposées par le Parlement dans le budget 2016 sont donc complètement irréalistes, tout comme la proposition de couper dans le crédit-cadre 2017-2020 de la coopération au développement. Au contraire, il faut augmenter ce crédit-cadre pour atteindre les 0,7 % du PNB.
En ce qui concerne son aide humanitaire, Caritas a jusqu'ici engagé 18 millions de francs pour ses projets en Syrie, en Irak, en Jordanie et au Liban. Elle a engagé 2,8 millions de francs pour ses projets sur la route des Balkans, avec un accent sur la Grèce. Ses priorités sont l'aide de survie et d'urgence aux familles de réfugiés ainsi que l'éducation et la protection des enfants déplacés par la guerre. Ces montants sont en grande partie dus à la générosité de donateurs privés et de contributions de la Chaîne du Bonheur. C'est donc la population civile qui montre au monde politique ce que c'est que d'agir solidairement.
Prendre en charge dignement les réfugiés
En matière de politique d'asile, il n'y a selon Caritas que deux possibilités d'aborder cette crise des réfugiés: soit on refuse de les accueillir, ce qui conduira à un engagement de l'armée aux frontières, soit on les accueille. Caritas en tire les conclusions suivantes: « Caritas Suisse est d'avis que la Suisse doit garantir l'accueil des réfugiés. Deuxièmement, nous refusons catégoriquement l'engagement de l'armée pour repousser les réfugiés aux frontières. Enfin, les réfugiés qui arrivent en Suisse doivent être traités et pris en charge dignement ».
L'hébergement et la prise en charge de requérants d'asile peuvent représenter une charge financière importante pour les communes et les cantons. Le Conseil fédéral doit donc faire des propositions pour garantir aux cantons et communes un soutien financier plus conséquent, ce d'autant que la situation actuelle des finances fédérales montre que des baisses d'impôts seraient envisageables.
Employer les structures existantes
Le Conseil fédéral, en accord avec les cantons, doit donc proposer des solutions permettant d'accueillir aussi simplement que possible les réfugiés dans les structures existantes. Pourquoi ne serait-il pas possible d'ouvrir aux réfugiés les écoles professionnelles les gymnases, les hautes écoles ou les associations, et leur permettre de participer à notre société dès le début?
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Encore une ONG qu’il ne faut absolument pas soutenir.
J’ai souvent vu, devant des épiceries Caritas, débarquer des ” pauvres” , s’extirpant de leur Mercedes, Smartphones à la main, perruques africaines sur le crâne, ongles manucurés, et qui s’engouffrent ensuite dans ces locaux en prenant un air faussement dépité et empreint de victimisation afin de se ravitailler à bon compte.
Mes parents n’ont jamais eu de voiture, se déplaçaient à pied à la Migros et payaient cash .
“Avec plus de 500.000 employés, Caritas est aujourd’hui le plus important employeur privé en Allemagne. Un demi-million d’emplois en relation avec « l’aide » doivent être maintenus d’une manière ou d’une autre. Il faut à tout prix une quantité élevée, continue, de démunis et de personnes à charge – de plus en plus si possible. ”
http://lesobservateurs.ch/2015/11/24/lindustrie-de-lasile/
“Caritas Suisse est d’avis que la Suisse doit garantir l’accueil des réfugiés. Deuxièmement, nous refusons catégoriquement l’engagement de l’armée pour repousser les réfugiés aux frontières. Enfin, les réfugiés qui arrivent en Suisse doivent être traités et pris en charge dignement ».
Et bien voilà on y est, c’est Marra qui vient nous dire ce que la Suisse doit faire! Caritas, combien paient-ils d’impôts, que font ils pour les victimes Suisses des réfugiés, quel est le salaire des dirigeants, qui sont ceux qui les soutiennent de l’extérieur, combien de réfugiés ont ils accueilli personnellement et dans leurs bureaux luxueux? Un peu de transparence, ne sont-ils pas un peu l’UNIA de l’industrie des réfugiés, en tout les cas gauchistes ils sont.
Leur discours est complètement biaisé, on le constate dès le 3e paragraphe. En effet, pas un mot sur le risque terroriste. Pour Caritas, TOUS ceux qui débarquent sur les côtes grecques sont de pauvres victimes de la guerre. Mais c’est faux. Il y a parmi eux énormément de maghrébins qui ne viennent pas de pays en guerre, mais qui ne sont venus qu’en espérant profiter des assurances sociales payées par les autochtones.
Il y a également énormément d’islamistes fanatiques (même si ce n’est que 0.1 % des migrants, cela en représente tout de même 1’500 !!!, ce qui n’est pas rien vu les dégâts qu’ils peuvent faire) qui ne viennent pas en paix en Europe.
La seule aide possible pour ces migrants doit se faire chez eux. L’Europe n’a pas les moyens d’accueillir tous ces migrants. Et comme le dit Sophie ci-dessous, pourquoi nous, suisses, devrions-nous payer pour que nos enfants aillent dans ces écoles et encore payer pour que ces enfants, jamais scolarisés, ne parlant pas un mot de français (ou d’allemand), ne sachant ni lire ni écrire, puissent y aller gratuitement ? Combien cela va-t-il nous coûter avant que ces “chances pour l’Europe” commencent à être rentables ?
Désolé de parler comme un économiste, mais ce sont pourtant bien les chantres de l’accueil qui ont commencé en nous disant combien ces gens allaient aider à payer nos futures retraites. Mais il faut être bien clair : si on doit payer durant 20 ans pour que ces migrants soient simplement aptes à rentrer dans le monde du travail (et pour quel job, c’est encore une autre question), je doute qu’ils soient rentables un jour ou l’autre. Il faudra compter 2, voire 3 générations pour qu’enfin ils rapportent quelque chose à la société. Mais d’ici là, tout sera parti en sucette depuis très longtemps.
Si vous avez une entreprise et que vous allez voir une banque en leur disant qu’il vous faut 5 ans pour rentabiliser votre boîte, vous pouvez être certain d’une chose : vous n’obtiendrez jamais les crédits qui vous permettront de tenir aussi longtemps. Pourquoi le calcul devrait-il être différent pour les migrants ?
@ Sophie, vous avez entièrement raison ! De plus, Caritas (et tant d’autres) ne cite que les migrants syriens pour nous enfumer, alors que la réalité prouve qu’une bonne partie de la planète est en route pour d’autres raisons que la guerre…
Et bien évidemment, cette aide, répartie équitablement entre les partenaires va immanquablement finir dans les poches (pour une grande partie du moins) de cette association anti-suisses. Ben voyons…
Ces écoles sont fermées à nos enfants si ils n’ont pas les notes suffisantes alors qu’on m’explique comment des gens qui ne maitrisent pas une langue nationale et qui n’ont qu’une formation élémentaire d’école peuvent prétendre pouvoir rentrer dans ces écoles ? De plus, suite au rognage de l’enveloppe fédérale pour ces hautes écoles, les parents doivent se serrer la ceinture pour payer ces écolages sensés être gratuits. Entre l’argent de poche pour manger à midi, le prix des livres, des forfaits photocopie, l’assurance accident payée à l’école, l’abonnement de bus, ce sont des milliers de francs par année que nous devons débourser, et quoi… c’est encore nous qui allons payer pour les migrants en plus de les entretenir… ça me fait fulminer.