Le nombre n’est pas claironné par le monde politique, mais 15 travailleurs de l’aéroport de Zaventem: bagagistes, techniciens de maintenance, agent de sécurité (!), chauffeurs sur la piste, employés se sont radicalisés au cours des dernières années et sont partis en Syrie. Il est vrai que l’aéroport dirigé par Arnaud Feist, compte un grand nombre de musulmans parmi son personnel. Ce sont des emplois ouvriers « de base » et la commune voisine de Vilvorde a une très forte population musulmane. Pas de quoi rassurer les passagers que nous sommes tous un jour ou l’autre!
La police de l’aéroport, qui veille à la sécurité sur tout le site, et dont les bureaux sont du côté gauche de l’hôtel Sheraton, vient d’ailleurs de dénoncer publiquement « une situation d’insécurité criante à Zaventem« : des sources policières dénoncent la présence de 50 sympathisants de l’Etat Islamique au sein du personnel! C’est l’agence Belga qui l’annonce.
Huit jours après l’attentat perpétré à Brussels Airport, des agents de la police aéronautique ont exprimé dans une lettre ouverte adressée cette semaine à leurs supérieurs leur mécontentement à propos de la «mauvaise gestion» de la sécurité à l’aéroport de Zaventem. Le Belang Van Limburg et le Nieuwsblad écrivent que des membres du personnel de l’aéroport auraient joué le rôle d’informateurs pour le compte de l’Etat islamique (Daesh). Selon ces quotidiens flamands, au moins 50 membres de l’Etat islamique travailleraient pour l’aéroport!
Le courrier émane des membres du corps d’intervention de la police aéronautique. Depuis que le niveau de la menace terroriste est passé entre 3 et 4 en Belgique, ils ont chaque jour signalé des lacunes en matière de sécurité à leurs supérieurs et à Brussels Airport.Ils pointent ainsi du doigt les quatre niveaux du bâtiment de l’aéroport qui sont «très accessibles à tous», et donc aussi aux criminels. «Plusieurs rapports d’information destinés au service de lutte contre le terrorisme ont été dressés au sujet de contrôles d’identité de passagers douteux», ajoutent-ils, estimant qu’il est évident que des éclaireurs avaient été envoyés pour évaluer le niveau de sécurité de l’aéroport et planifier des attentats.
« Il n’existe pas le moindre contrôle de sécurité des voyageurs et de leurs bagages avant ceux permettant d’accéder aux portes d’embarquement », déplorent-ils dans leur lettre ouverte. «Cette politique d’ouverture est abandonnée dans d’autres pays depuis longtemps et constitue l’exemple-même de la situation d’insécurité fondamentale à l’aéroport de Zaventem.» Les agents plaident dès lors pour des contrôles des passagers pénétrant dans le bâtiment et souhaitent une interdiction des véhicules dans un rayon de 100 mètres autour de celui-ci.
Comme les accès de l’aéroport ont été très mal conçus et les besoins sous-estimés (impossible de se parquer en zone « kiss & ride » des départs, une seule bande d’accès, etc…) depuis la construction du terminal, la situation est épouvantablement difficile à modifier dans le sens d’une meilleure sécurité.
Les policiers font également allusion aux innombrables incidents impliquant des sans-abri qui gênent de façon permanente le fonctionnement du service, au manque de personnel, à «l’abominable infrastructure» et à un «armement obsolète». Ils appellent dès lors à une modernisation urgente de ces deux derniers points. Ils veulent des investissements en infrastructure de sécurité et une révision de la procédure «inquiétante par son insuffisance» pour le traitement des bagages abandonnés.Les agents plaident également pour la mise en place d’une équipe de réponse rapide (SRT) formée pour intervenir en cas d’incidents avec des fauteurs de troubles ou d’actes terroristes.
Enfin, la lettre évoque la proportion élevée de travailleurs situés dans les zones de tri des bagages au niveau du tarmac, ayant un casier judiciaire! Les policiers de l’aéroport préconisent un suivi actif du personnel problématique (musulmans en cours de radicalisation) exerçant une activité dans les zones sensibles de l’aéroport, un screening plus sévère des badges et un licenciement immédiat des personnes déjà suivies pour terrorisme.
Le gouvernement fédéral doit D’URGENCE revoir le fonctionnement de l’aéroport national, avec la Région flamande, et – pourquoi pas – en profiter pour démarrer la construction d’un NOUVEL AEROPORT, plus loin de Bruxelles, à l’Est ou à l’Ouest de la ville.
- un nouvel aéroport règle le problème de survol de Bruxelles et de la périphérie
- un nouvel aéroport peut être conçu comme l’exemple mondial de la sécurité en matière aéroportuaire
- un nouvel aéroport (à cheval sur la frontière linguistique et co-géré par les Régions flamande et wallonne) aplanit les difficultés communautaires actuelles et attire les investissements industriels et logistiques à proximité
Cessez de réfléchir à la petite semaine, Monsieur Michel!
L.R.
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Extrait de: Source et auteur
La première et dernière fois que j’ai fait une escale dans ce sinistre et désagréable aéroport était l’an dernier, et je n’ai vu que du personnel allogène, y compris parmi les agents de sécurité aux portiques, et la plupart des passagers l’étaient également. C’était loin, très très loin, de ce qu’on peut imaginer comme l’aéroport de la Capitale européenne.
En tout cas pour moi c’était claire que je n’y mettrai plus le pieds.
Malheureusement Roissy n’est pas beaucoup mieux.
Qui penserait que c’est le seul aéroport de ‘lUE dans ce cas ? L’UE égalise , normalise , “régénère” partout avec le cynisme et les brillants résultats que l’on sait.