Ci-dessus : Molenbeek aujourd'hui
Par Philippe Barraud
L’arrestation du terroriste Salah Abdeslam a jeté une lumière crue sur ce qui se passe, loin des médias volontairement aveugles, dans les banlieues européennes colonisées.
Exemple caricatural des pires effets du communautarisme, la commune de Molenbeek cumule à la fois le chômage, la misère et la tutelle islamique, un cocktail explosif qui conduit quasi inévitablement à la radicalisation des jeunes.
Or des milliers de communes, en Europe, connaissent cette situation à des degrés divers, une situation qui va s’aggraver avec l’arrive massive d’immigrants musulmans. Prenez la commune de Sevran, en Seine-St-Denis: chez les jeunes, 50% de chômage; plus de la moitié de la population vit en-dessous du seuil de pauvreté; le seul élément fédérateur dans les activités sociales, c’est l’islam. Il n’y a rien d’autre. Il est partout, en particulier dans la vie des associations sportives, et «cadre» sérieusement les jeunes qui, c’est dans l’air du temps, on tendance à se radicaliser. Cela ne signifie pas que ce soit le but recherché, ni qu’ils vont forcément verser dans le terrorisme. Mais cela signifie que, profitant du vide spirituel laissé par le départ des indigènes et la société laïque, la religion musulmane s’enracine progressivement un peu partout en Europe, sans faire de bruit, mais de manière durable et sans doute définitive. Ce faisant, elle va peser d’un poids croissant sur la vie en société, sur les moeurs, sur le statut des femmes et aussi, malheureusement, sur la sécurité publique. Le radicalisme islamique chez les jeunes a pris en France une ampleur dont personne n’a envie de mesurer l’ampleur réelle; or pour ces jeunes, la France ne suscite pas le moindre sentiment d’appartenance, tout au contraire, elle est l’ennemi, l’oppresseur, une nation d’infidèles contre laquelle tous les moyens de lutte sont bons.
Et pendant ce temps, l’Europe accueille et va accueillir des millions d’immigrants musulmans, parmi lesquels de nombreux djihadistes infiltrés – ou en devenir, si on imagine la précarité inévitable de leur avenir dans nos cités. Les dirigeants européens, aveuglés par l’indéracinable sentiment de culpabilité de l’Occidental, manipulés par des ONG qui prospèrent grâce aux crises, estiment n’avoir aucune marge de manoeuvre, pensent que les flux migratoires actuels sont une fatalité, estiment qu’un prétendu devoir de solidarité nous interdit de poser quelque limite que ce soit.
C’est là qu’ils commettent une erreur dramatique, en même temps qu’ils vouent la population européenne à un avenir terriblement sombre, entre soumission et guerre civile. S’ils doivent faire preuve de compassion et de solidarité, qu’ils pensent aussi à leurs administrés, et notamment aux plus pauvres d’entre eux, qui vont payer au prix fort les dégâts de la bien-pensance officielle, bien à l’abri dans les beaux quartiers.
L’Europe ni la Suisse n’ont vocation à régresser dans un modèle de civilisation arriéré qui nie l’ensemble des valeurs pour lesquelles nos prédécesseurs se sont battus et ont donné leur vie. Si des humains sont en danger au Moyen-Orient, en Afrique et ailleurs, pourquoi l’Europe serait-elle le seul continent – au reste déjà surpeuplé – à devoir les accueillir ? Pourquoi pas les monarchies du Golfe, pourquoi pas l’immense Russie, pourquoi pas les Amériques ?
La réponse est simple: ces pays pensent en priorité à leurs propres intérêts et à ceux de leur population; ils mesurent parfaitement les dangers d’une immigration massive, froidement et prosaïquement, parce qu’ils ne sont pas aveuglés par les idéologies et les tourments psychologiques qui troublent notre jugement.
Nous sommes faibles, et nous serons perdants.
Source commentaires.com
Bruxelles, l’horreur
PAR JACQUES SAPIR · 23 MARS 2016
Les tragiques attentats de Bruxelles du 22 mars nous emplissent d’horreur et de compassion pour les victimes. Mais ces attentats sont aussi porteurs d’une leçon importante. Ils nous rappellent l’importance des Etats dans la protection, qu’elle soit physique ou sociale, des citoyens. Ces attentats sont la confirmation que seuls les Etats, en se coordonnant et en coopérant, sont à même et sont légitimes à exercer cette protection, car ils sont, dans un régime démocratique, l’expression du peuple. L’Union européenne n’a ni la légitimité, ni même la capacité matérielle, d’assurer cette protection. C’est d’ailleurs le bilan qu’en tire Pierre Briançon dans un article posté sur le site politico.eu au 23 mars[1].
Si la légitimité de l’UE est ainsi attaquée, si elle est mise en cause de manière aussi évidente, c’est bien parce qu’elle a failli. Il faut en tirer les conclusions qui s’imposent. Ces attentats signent l’arrêt de mort de l’Union européenne.
Un échec social
Les institutions européennes, qu’il s’agisse de l’Union européenne ou de celle de la Zone euro, ont été incapables de protéger les populations des pays concernés contre la crise économique qui s’est déclenchée en 2007. Ces institutions n’ont su que mettre en place un « cadre disciplinaire » qui a aggravé et empiré la situation. Cette crise financière constituait le type même de « choc exogène » que l’Union Economique et Monétaire (ce que l’on appelle la « Zone Euro »), était dans l’incapacité de gérer[2].
…
Un échec politique
Nous constatons aujourd’hui, dans le sang et les larmes, que les institutions européennes se sont avérées touts aussi incapables de défendre physiquement les populations. Les mesures de sécurité, qu’on les juge bonnes ou mauvaises par ailleurs, sont uniquement prises par les Etats. Mais, l’action délétère de l’Union européenne s’exerce en fait sur les conditions mêmes de fonctionnement de ces Etats. Si la Belgique a été la cible de ces attaques atroces, ce n’est malheureusement pas un hasard. L’Etat belge est en pleine phase de dissolution, et il l’est tant pour des raisons économiques et linguistiques que parce que ses dirigeants ont en réalité pleinement intégré le projet européiste.
Il y a une vérité importante dont il convient de se pénétrer : quand on ne sait plus ce qui fait un Etat, quand on ne sait plus ce qui fait un peuple, c’est à dire une communauté politique regroupée autour d’une culture politique commune et d’un projet commun, on ouvre la porte aux communautarismes, on transige avec eux, et l’on finit par pactiser avec l’islamisme.
(…)
http://russeurope.hypotheses.org/4816
Tres bonnes réfléxions et constat.
Il y a une rupture totale entre les peuples Européens qui ont du bon sens et leurs dirigeants qui les emmenent au suicide collectif sans être obligés de rendre des comptes .
Plus une société est mélangée, moins elle a de références communes et plus elle a besoin de règles et de lois pour imposer les valeurs qu’elle n’a plus.
Les décisions d’acceuil des migrants sont en réalité un crime contre les peuples Européens car ils sont en voie d’être submergés démographiquement pour devenir minoritaires chez eux…dans un pays qui ne sera plus le même… car le nombre fera sa loi…qui n’est pas la notre.
Le bon sens est d’aider les migrants chez eux ou dans des pays limitrophes de même culture.
Ce qui est d’une extrême gravité, c’est donner des statuts définitifs pour l’asile etc…à des populations qui rêvaient depuis toujours de venir en Europe et d’y rester, surtout pour les populations d’Afrique noire pour qui la guerre devient une chance d’immigrer ( j’ai fait des missions depuis 40 ans et stupéfait par la fascination qu’exerce l’Europe sur ces populations dont le seul but, dès leur jeune âge, est d’aller en Europe ).
Bonne analyse d’une réalité catastrophique !