Programmé au Theater Neumarkt à Zurich ce vendredi, l'artiste Philipp Ruch compte «exorciser» le député UDC Roger Köppel. Dénonçant une «campagne de dénigrement» du théâtre, le parti réclame l'arrêt immédiat des subventions.
L'artiste controversé appelle sur un site internet à jeter un sort au conseiller national UDC Roger Köppel pour chasser son mauvais esprit.
Plus de 587'000 sorts avaient déjà été jetés par voie digitale contre le rédacteur en chef de la Weltwoche sur schweiz-entkoeppeln.ch (littéralement "dé-Köppel-iser la Suisse") qui a même connu un moment de surcharge jeudi matin, rapporte le Tages-Anzeiger.
"La Suisse est occupée", indique le site en préambule. Et de préciser: "Non pas par des réfugiés, mais par des mauvais esprits."
Le Theater Neumarkt à Zurich annonce à son programme «la déportation immédiate de l'idéologue UDC Roger Köppel». Le conseiller national a inspiré le féroce collectif berlinois Zentrum für politische Schönheit (Centre pour la beauté politique), qui se produit vendredi soir au théâtre zurichois du quartier de Niederdorf. Le rédacteur en chef de la «Weltwoche», affirment les artistes, est «possédé» par l'esprit de Julius Streicher, antisémite allemand qui dirigea le journal «Der Stürmer» durant la seconde guerre mondiale.
Une procession prévue
Première partie du projet artistique de l'artiste, Philippe Ruch - qui n'en est pas à sa première action contre le politicien UDC - cet appel a déjà mis le microcosme politique zurichois en ébullition.
Objectif? "Chasser" l'esprit "nazi" qui occupe la Suisse. Pour ce faire, le "peuple suisse" est appelé à se rassembler vendredi devant le Théâtre Neumarkt d'où partira une procession qui se rendra jusqu'au domicile de Roger Köppel, à Küsnacht, où la cérémonie d'exorcisation du candidat le mieux élu du pays lors des dernières élections fédérales doit avoir lieu, explique le quotidien alémanique.
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Je viens de prendre connaissance de cette incroyable histoire de démonisation de M. Köppel. Je ne comprends ABSOLUMENT PAS comment il se fait que ce Philippe Ruch ne soit pas inquiété. Il mérite de passer en jugement et d’être condamné car ce qu’il fait s’appelle diffamation et, surtout, appel à la haine! Dire que 587’000 personnes (énorme!) ont déjà un cerveau assez malade, sont assez VEULES, pour le suivre! Preuve irréfutable de la malfaisance de Ph. Ruch. Et je suis totalement d’accord avec M. Sergio Morosoli : il faut couper les vivres à cette engeance. Définitivement. L’art, ce n’est pas ça.
L’inépuisable imagination des bouffons du pouvoir ! On va bien arriver à banaliser cette insulte, ce d’autant plus qu’elle est issue – et usitée – des milieux gauchistes et de leurs artistes sans talent…..
Cela s’appelle DIFFAMATION et peut être poursuivi.
Malheureusement avec la justice mur des cons invisible qui existe en Suisse, je doute que ce piètre personnage puisse être inquiété.
Objectif? “Chasser” l’esprit “nazi” qui occupe la Suisse, pour le remplacer par l’esprit léniniste? Eh! bien , non, l’UDC me convient mieux que le nazisme ou le communisme ou le léninisme; l’UDC est un parti démocratique, jusqu’à preuve du contraire, et il représente 30 % des électeurs depuis beau temps; si les faux démocrates de l’extrême-gauche, vrais loups déguisés en grands mères s’en émeuvent, ils n’ont qu’à s’en prendre à eux-mêmes: leur bazar n’intéresse personne d’autre qu’eux.
Est-ce au “Theater Neumarkt” à Zurich de désigner, comme on le faisait dans la feue URSS, les adeversaires idéologiques, ennemis du peuple, fractionnistes anti-parti, suppôts de la ploutocratie cosmopolite ?
Et qui a donc crée ce nouveau tribunal ? Une loi de Mme Sommaruga? De Levrat ? Et où installer le Goulag pour tous ceux qui pensent autre chose que du bien des socialistes et de la gauche hyper-subventionnée ?
Au “Theater Neumarkt”, à Zurich ?
Ah! qu’ils regrettent ce bon temps où les ennemis du socialisme étaient parqués dans les îles Solovkis ou à la Kolyma, pour bosser à édifier le socialisme, dans froid polaire, jusqu’à ce que mort s’en suive!! ces bougres d’ânes.Pourquoi pas?
Le seul défaut de Monsieur Köppel c’est d’être très intelligent, et lors des débats ses adversaires sortent toujours dans leurs petits souliers. Alors en manque d’arguments solides il ne reste que l’attaque, évidemment au plus bas niveau. Viel Feind, viel Ehr.
Curieux tout de même que toutes les verrues vivant aux crochets de ceux qui travaillent estiment être des quasi-divinités. Et tous les gauchos émerveillés d’applaudir. La seule façon de se prémunir de cette engeance est de leur couper les vivres.
On assiste en Suisse et en Allemagne à des gens qui agissent comme les nazis, ne tolèrent pas la liberté de presse, presque pas la liberté d’opinion et ces mêmes personnes accusent ceux qui ne partagent pas leur avis de “nazis”. Et je pense bien sûr à Phlipp Ruch qui malheureusement voit la paille chez le voisin et pas la poutre en lui.