Le milliardaire Donald Trump a annulé vendredi 11 mars, à la dernière minute, un meeting à Chicago pour éviter que des gens « ne soient potentiellement gravement blessés », mais des violences ont éclaté entre partisans et opposants du candidat républicain à la Maison Blanche.
Des manifestants, dont bon nombre de militants de Bernie Sanders et du mouvement anti-raciste « Black Lives Matter », avaient réussi à se rassembler à l’intérieur de l’arène sportive de l’université de l’Illinois, à Chicago, où l’homme d’affaires devait s’exprimer en début de soirée, menaçant apparemment d’en perturber le bon déroulement.
Toute la journée, la tension était graduellement montée à l’intérieur et à l’extérieur sur le campus, où des centaines de personnes, dont beaucoup d’étudiants, protestaient contre la venue du candidat. Un responsable a alors annoncé l’annulation de l’événement, déclenchant cris et stupeur, puis des altercations entre pro et anti-Trump. Des insultes et des coups de poings ont volé, et les militants de Bernie Sanders ont scandé des slogans, tandis que la sécurité tentait de séparer les groupes et d’évacuer la salle.
(…) Huffington Post
@Hérodote : je respecte parfaitement votre position. En 1970, après tout, je n’avais que vingt ans et peu de renseignements sur les campus américains. Ce n’est venu qu’après, et le temps déforme (ou informe). Pour Chomsky, avec un groupe de chercheurs français, j’ai eu l’occasion de parler avec N. Chomsky, en 2002 à Providence. Ce qu’il nous a dit m’a semblé relever davantage du marxisme que de l’anarchie, mais parfois la différence est ténue (sur certains points du moins). Bon, l’affaire est close, l’important dans la période actuelle, étant de nous concentrer sur ce qui nous réunit.
A Vautrin,
Je regrette d’avoir à dire que vous déformez rétrospectivement la situation au sein des Etats-Unis à l’époque, en particulier dans les écoles et universités. Je m’y trouvais dès 1970, et j’ai fréquenté ses écoles durant de nombreuses années. La gamme des positions politiques des jeunes manifestants et contestataires était diverse et l’option communiste ou socialiste, bien que réelle, non seulement en était une parmi d’autres, mais de surcroît était minoritaire.
Soit dit au passage que Chomsky n’est pas marxiste, mais anarchiste, mais bon…
Je vous laisse la responsabilité de propos avec lesquels, encore une fois, je me trouve en désaccord complet. Toutefois, je ne tiens pas à continuer cette conversation: je sais d’expérience que cela ne sert pas à grand chose. Je voulais cependant clairement me distancier de vos affirmations que je considère personnellement comme inacceptables.
Pour que l’oligarchie en arrive là, c’est qu’ils doivent vraiment faire dans leur froc ! Go Trump !
The Truth About the Anti-Trump Chicago Riot, Paul Joseph Watson, en anglais
https://www.youtube.com/watch?v=GepGO6HqL3o
Moveon.org, George Soros n’est jamais bien loin:
http://www.infowars.com/soros-funded-moveon-org-takes-credit-for-violence-in-chicago/
http://www.atlantico.fr/decryptage/islam-deteste-ou-comment-mal-mettre-doigt-vraie-peur-occident-et-pourquoi-on-ne-devrait-surtout-pas-laisser-donald-trump-et-2622544.html
Dommage pour Bernie! Cela ne va pas l’aider à barrer la route à la grosse Clinton, cette bellisciste pur cru.
@Hérodote : certes, le communisme était bien l’affaire des Vietnamiens. Mais il faut se replonger dans le contexte de la Guerre Froide et le choix du “containment” de Trumann puis de ses successeurs. La guerre du Vietnam se comprend dans cette optique, dans le prolongement de la victoire de Mao Dzedong, puis de la guerre de Corée. Bref : la question n’est pas là, mais dans le fait que des “Boys” se faisaient tuer tandis que d’autres, étudiants nantis, brûlaient leur livret militaire. Une forte propagande communiste fonctionnait sur les campus, via des professeurs très marqués par le marxisme (je n’en veux pour exemple que Chomsky). Cette tendance perdure, même si elle est concurrencée par la “political correctness”. À cela s’est ajouté un mouvement hédoniste qui a contribué à une démoralisation. Au total, on a contribué à installer à Saïgon un régime dont on n’eût pas voulu à Boston. Voilà le sens de ma critique : potius mori quam fœderi .
Cela dit, non, l’ingérence dans les affaires des autres peuples n’est pas une bonne chose, et nous savons tous que si dans une configuration historique déterminée (affrontement avec le communisme) l’intervention des États-Unis en Europe était nécessaire -vu l’état de délabrement consécutif à la seconde guerre mondiale- elle a fini par se transformer en mise sous tutelle. La configuration a changé, mais pas l’impérialisme qui ravage des pays -voir le Moyen Orient.
Pour une fois je ne suis pas du tout d’accord avec Vautrin.
Le communisme au Vietnam, c’était l’affaire du Vietnam, et non pas des Etats-Unis. Cela ne regardait pas les Etats-Unis, ils n’avaient rien à faire là-bas. Comme il n’est pas, par ex., à la Russie d’aujourd’hui d’envahir la France pour renverser son horrible gouvernement socialiste et, disons, mettre en prison le reste de ses élites politiques corrompues.
Cela rappelle un peu le cimat hystérique qui régnait en France, lorsque Jean-Marie Le Pen avait accédé au second tour des élections présidentielles, face a Chirac.
Tiens, Chicago, ne serait-ce pas le fief d’Hussein Obama le gauchiste ? Les gôchos ne respectent décidément plus rien, même pas leurs adversaires politiques. A ma connaissance, jamais les Républicains se sont permis de mettre le boxon dans une réunion de Démocrates. Démocrates, Démocrates, elle est où votre démocratie ?
Exemple frappant de l’intolérance des “démocrates” socialos islamisés. Espérons que Donald Trump, lorsqu’il sera élu, saura nettoyer les écuries d’Augias !…
La gauche est partout la même : sectaire et imbécile. Ils peuvent toujours clabauder qu’ils respectent la “démocratie”, dans un pays de ploutocrates et de gauchistes ! Évidemment, les “campus” s’en mêlent ! Ceux-là mêmes (plutôt leurs enfants et les successeurs de leurs profs) qui ont laissé le communisme s’emparer du VietNam. Ah ! Ils ont bonne mine, ces gueux !