Samedi 20 février, une effigie de Mgr Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, a été brûlée en place publique, sous les vociférations d’une foule haineuse.
C’est l’association culturelle locale Donibane Ziburuko Ihauteriak qui a organisé ce scandale, en proclamant clairement et fièrement sa haine contre l’évêque de Bayonne : « San Pantzar ! C’est toi qui veux empêcher les femmes de disposer de leur corps ? Cela t’amuse de comparer l’avortement à Daech ? »
Des responsables politiques étaient présents : un certain Medhi Ouari, membre du Conseil national du PS, s’en réjouit publiquement sur Twitter : « Internationalistes, on juge aussi le FN et féministes, on juge aussi Mgr Aillet ! »
Le tollé n’est pas encore à la mesure du choc et de la réalité. Mais on observe, avec satisfaction, que des voix, ordinairement mesurées sur les faits de christianophobie, commencent à se faire entendre. L’abbé Pierre Amar, par exemple, dénonce un “deux poids, deux mesures” : « Brûler la figure d’1 évêque c’est de “l’humour” Essayez avec 1 imam ou 1 rabbin, on verra si c’est “drôle” ». Ce “deux poids, deux mesures”, nous le connaissons par cœur, à la rédaction de Christianophobie hebdo, mais personne ne veut l’entendre.
Pour les journalistes, la christianophobie est toujours un « fantasme identitaire », et ceux qui osent (enfin) en parler mettent toujours des guillemets à “christianophobie”, alors qu’ils n’en mettent évidemment pas pour les autres “phobies”. Pourtant, la situation est grave, et nos très malheureuses prédictions (regain de violence contre les chrétiens en France, importation dans notre pays de la haine islamique contre les chrétiens d’Orient, crispation laïciste) se concrétisent de jour en jour.
Pour l’instant, c’est une effigie d’évêque qui brûle, mais quand passera-t-on à la suite ? Et ne voit-on pas le lien entre cette effigie d’évêque qui brûle pour avoir rappelé la doctrine catholique et les chrétiens d’Orient, qui brûlent réellement, eux, simplement parce qu’eux aussi, veulent demeurer fidèles à leur foi ?
Vivien Hoch
Source Christianophobie hebdo
La gravité de la situation actuelle ne nous permet pas de nous lancer dans des débats idéologiques stériles ou dans du juridisme car il faut gérer des urgences. Il est certain que la chrétienté est attaquée de toute part et non défendue. Pour un simple coran brûlé comparativement, le procureur de boulogne sur mer a ouvert une enquête. Les synagogues et les mosquées sont protégées et non les églises. Dans ma région, on a incendié récemment l’église de fontainebleau, tout le chœur historique a été détruit, les statues religieuses brisées et les hosties consacrées piétinées. Le même week-end, on apprend qu’une autre église a été entièrement incendiée dans un rayon de 10km. Il s’agirait soi disant pour la version hypocrite officielle de l’action d’un pauvre clochard qui passait par là et aussi de la thèse accidentelle. Désormais, c’est une grande croix du XVIIème siècle qui vient d’être saccagée en forêt : résultat, c’est peut être le vent ou le bois vermoulu ? Moyennant quoi, peu de temps avant ces évènements, un important camp de migrants s’est installé à proximité et il a été révélé dans la presse que des djihadistes s’entraînaient en forêt. Mais chut, citoyens, il ne faut pas en parler et dormez tranquillement. Cela signifie que le feu à l’effigie d’un religieux n’est pas risible mais révélateur d’un combat actuel mené contre la religion chrétienne et mérite une sanction. Après les monuments et les objets religieux, ce sont les chrétiens qui seront attaqués comme ont été massacrés les chrétiens d’orient. Quant à nos édifices, il convient de les protéger. http://www.leparisien.fr/seine-et-marne-77/fontainebleau-veneux-deux-eglises-incendiees-dimanche-matin-10-01-2016-5437277.php http://www.larepublique77.fr/2016/01/11/la-croix-de-guise-renversee-en-foret/
Noyer le poisson dans des arguties juridiques et des considérants moraux aléatoires ne rendra justice en rien. Revendiquer les droits des homosexuels comme comparaison me paraît totalement outrancier dans le sens que ces derniers ont les mêmes droits que les autres. On peut comparer un titulaire de permis de conduire pour véhicule privé léger qui revendique le droit de conduire un autobus, par exemple. Ce que les homos veulent, ce sont des droits à leurs goûts et caprices du moment. La vraie question est: peut-on brûler l’effigie d’un évêque catholique en se revendiquant de l’humour et ne pas pouvoir la faire pour un imam ou un rabbin sans risquer le tribunal? C’est là, la vraie question. Et toutes les considérations sur le juridisme obsolète de la laïcité, qui n’en est une que pour arranger les élites anti-chrétienne, ne sont que du pipeau. On ne peut pas non plus se revêtir du “statut particulier” du christianisme pour laisser faire n’importe quoi au titre de: “le statut particulier ne doit impliquer aucune statut juridique spécial pour les chrétiens”. Si vous dites la même chose pour les musulmans et les juifs en France, je vous écouterai avec une grande attention, couronnée d’admiration…
Insister sur la reconnaissance d’une christianophobie est contre productif et est tout à la fois contraire à la laïcité et contraire au statut particulier du christianisme en France.
La laïcité et le statut particulier du christianisme sont certes contradictoires mais il est souhaitable de les concilier pour ne pas renier l’histoire, les racines chrétiennes.
Le concept de christianophobie tend à faire du christianisme une religion comme les autres dont la voix ne compterait pas plus que par exemple une religion sataniste autoproclamée.
On voit déjà cette tendance aux USA et on est pas obligés de l’imiter.
Brûler en effigie une personne, est-ce légal ou pas en France, voilà ce qui compte.
L’incitation à la haine envers les chrétiens ne doit pas être rangée dans la catégorie christianophobie mais rester passible du droit général.
Par exemple, les chrétiens ne pourraient pas s’opposer aux revendications des homosexuels à avoir des droits spéciaux tout en revendiquant un traitement particulier pour eux-mêmes.
Le statut particulier du christianisme est historique et culturel et ne doit impliquer aucun statut juridique spécial pour les chrétiens.
Assez de ces délires proliférants de droits à la carte pour les minorités qui détruisent la notion de droit.