Les autorités marocaines ont démantelé jeudi une "cellule terroriste" de dix membres, dont un Français, liés au groupe État islamique (EI) et qui s'apprêtaient à commettre des attentats dans le royaume. Les forces de l'ordre ont trouvé des armes mais aussi des substances biologiques et chimiques.
C'est un véritable carnage qui a été évité au Maroc vendredi 19 février, jour où un commando de dix terroristes avait prévu de passer à l'acte. "Nous avons découverts des produits chimiques et biologiques qui entrent dans la confection des bombes sales. Les suspects disposaient aussi d'armes à feu et même de fusil à lunettes pour atteindre facilement leur cible", a indiqué vendredi le chef du Bureau central d'investigation judiciaire (BCIJ, équivalent de la DGSI française), Abdelhak Khiame, dans une interview au site marocain Medias 24.
"Ils étaient bien équipés pour commettre un attentat de grande envergure. Ils voulaient semer la psychose parmi la population puis se retirer dans une base de repli à vingt kilomètres de Tan Tan (Sud du pays)", a-t-il également ajouté.
Parmi les dix assaillants, se trouvait également un Français. Selon Medias 24, il est "originaire d'une trentaine d'années, technicien en électronique, séjournait pour la première fois au Maroc depuis près d'une année et "n'était pas fiché par les autorités françaises". "Ce ressortissant français qui n'a aucune relation avec les pays du Maghreb, est de père et de mère français. Il s'est converti à l'Islam à El Jadida où il a résidé pendant une année avant de faire la connaissance du cerveau du commando, L.M., natif de Laâyoune", a précisé Abdelhak Khiame lors d'une conférence de presse vendredi.
Les autorités marocaines ont multiplié ces dernières semaines les annonces sur des démantèlements de cellules liées à l'EI et l'arrestation de recruteurs présumés pour le compte de ce groupe. Selon elles, 152 "cellules terroristes" ont été démantelées depuis 2002, dont 31 depuis le début de 2013, ayant des liens étroits avec les groupes extrémistes opérant en Irak et en Syrie.
D'après un rapport publié en décembre par un institut spécialisé dans le renseignement, le nombre de combattants djihadistes présents en Syrie et en Irak a plus que doublé en un an et demi pour atteindre au moins 27.000. Sur ce chiffre, 8.000 sont originaires du Maghreb, la Tunisie restant de loin le premier pays de cette région avec 6.000 djihadistes en Syrie et en Irak, d'après Soufan Group.
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… et que le converti va regretter de l’être ! Sale traître !
J espere que les Marocains vont soigner ces vermines aux petits oignons, les empechant par exemple de fantasmer sur les 75 vierges promises au paradis d allah !
J’ai la nette impression que dans les geôles marocaines, le traitement réservé à ces chances soit radicalement différent de celui pratiqué sous le ciel helvétique. Il se pourrait même que les auteurs puissent avoir des regrets.