A la fin des années 1990, le Zimbabwe était le grenier à céréales du continent. Le pays comptait aussi parmi les premiers exportateurs de tabac au monde. Mais la confiscation des terres détenues par les agriculteurs blancs, lancée dans la violence il y a quinze ans, a mis le pays à genoux. Ces fermiers étaient 4.000 à la fin du siècle dernier, ils ne sont plus que 150 aujourd’hui.
Leurs hectares ont été donnés le plus souvent à des soutiens du président Robert Mugabe. La plupart des bénéficiaires noirs ont laissé ces terres arables à l’abandon, soit par désintérêt, soit parce qu’ils n’avaient pas été choisis parmi les agriculteurs ayant le savoir-faire requis ou n’avaient pas les fonds et les moyens pour les exploiter. Aujourd’hui, avec la caution et même les encouragements du gouvernement de Mugabe, les Noirs sont de plus en plus nombreux à solliciter l’aide des Blanc qui acceptent volontiers de retourner à la terre. C’est le premier volet de notre série de reportages sur le Zimbabwe.
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Zimbabwe: les fermiers blancs chassés sont rappelés à l’aide
En arrivant en Rhodésie, les Blancs ont tué les animaux et vacciné les Noirs.
Les cigales ont chassé les fourmis, les cigales ont faim, elles rappellent les fourmis. Ceux qui pensent que le crétin Mugabe est seul responsable de cette débâcle sont de doux rêveurs. Le jour où les occidentaux au grand cœur mais à l’esprit simplet auront enfin compris qu’il vaut mieux verrouiller ce continent et laisser faire la nature, ils auront fait un grand pas en avant. Nonobstant si la déferlante continue, l’Europe ressemblera tôt ou tard à l’Afrique
Des fermiers retourneront vraiment dans ce pays? Apparemment, certain on la mémoire très courte. Leurs départs étaient pour la grande majorité dans des conditions horribles: viols, meurtres, dépossessions totale etc, etc… Bon courage pour un deuxième tour! J’ai connu un fermier irlandais, ses récits étaient très édifiants et malheureusement sans surprise aucune.
Les Blancs, richesse culturelle du Zimbabwe! En vrai. Pour ce qui est de la richesse culturelle de nos migrants, j’exige des éclaircissements.
C’est bien beau, le “soleil des indépendances”, mais il faut savoir s’en servir. Et assumer ses fautes !
Comment peut-on laisser règner ce dictateur gaga et raciste, qui a fait un tort énorme à son pays?