En fixant à Athènes des objectifs quasiment inaccessibles en matière de renforcement des frontières, l'Union européenne a ouvert vendredi la voie à une suspension formelle dans trois mois de l'application des accords de Schengen.
Principale porte d'entrée dans l'Union européenne pour les migrants et réfugiés venant du Proche-Orient, la Grèce a vu plus d'un million d'entre eux transiter par son territoire en 2015 au grand désarroi de ses partenaires européens qui lui reprochent son inaction.
Plusieurs membres du bloc communautaire, dont l'Allemagne, qui est aussi la destination privilégiée des migrants, ont mis en avant les difficultés de la Grèce pour justifier le rétablissement temporaire des contrôles aux frontières intérieures de l'espace Schengen.
Ces mesures transitoires expirant en mai, les Etats de l'Union ont donné à Athènes un délai de trois mois pour régler les "défaillances sérieuses" à ses frontières, notamment en matière d'enregistrement, de surveillance des zones maritimes ou encore de contrôles aux frontières.
"L'ensemble du fonctionnement de la zone Schengen est menacé", a estimé le Conseil européen après avoir préconisé à la Grèce d'appliquer une série de 50 recommandations.
La mise en oeuvre de ces recommandations paraissant inenvisageable, l'appel lancé par les Européens ouvre la voie à l'application de règles autorisant les Etats membres à instaurer des contrôles à l'intérieur des frontières de l'espace Schengen pour une durée pouvant atteindre deux ans.
Le gouvernement grec, dans une déclaration, a assuré vendredi soir qu'il avait fait tout son possible pour tenter de contrôler l'arrivée des migrants venus de Syrie et d'ailleurs.
Il faut sortir la Grèce de Schengen car elle ne pourra ni contrôler, ni arrêter le flux migratoire.
Un officier Grecque disait que l’Europe se suicide en acceptant le flux. Evidemment , la grèce ne risque rien car aucun réfugié, ni immigrant économique ne veut y rester…tous les migrants choississent uniquement les pays les plus riches…ce qui en dit long sur le vrai réfugié politique qui est extrêmement rare …car il cherche simplement un pays pour sa sécurité , le temps de retourner chez lui. Ce qui me fait dire que 99%, profitant de cette ouverture de l’Europe, cherchent un pays RICHE pour y résider définitivement.
Si on sort la Grèce, le flux trouvera un autre chemin….