Nos lecteurs nous prient de publier (merci à Anne)
Qu’on parle de foulard pour les filles musulmanes ou de crucifix dans les salles de classe, la relation entre école et religion est toujours source potentielle de conflit. Récemment, le débat a rebondi autour d’espaces de prière mis à disposition pour les musulmans dans deux écoles lucernoises. Solution pragmatique pour les uns, ces «espaces de silence» n’auraient rien à faire dans les écoles publiques d’un pays laïc, arguent les autres.
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*Elham Manea (voir aussi son FB) est citée dans l’article:
Elham Manea, politologue à l’Université de Zurich, double nationale suisse et yéménite, comprend elle aussi que les autorités scolaires lucernoises aient voulu trouver une solution pragmatique. Mais en même temps, elle lance un avertissement: «Il s’agit de voir comment nous pouvons vivre ensemble dans un contexte où la religion est devenue une source de conflits. Car il ne faut pas occulter l’islam politique et fondamentaliste – pas plus que les fondamentalismes en général». Elle se souvient des expériences en Grande-Bretagne, où les écoles à majorité musulmane ont vu des demandes d’espaces de prière dès les années 60, pour en arriver par étapes à des classes séparées par sexe.
«Maintenant, la Grande-Bretagne est face à la tâche difficile de ramener les courants islamistes sous contrôle. L’intégration a échoué. Il n’y a pas une société multiculturelle où l’on se respecte mutuellement, mais des société parallèles, monoculturelles et fermées». Donc, «attention à l’engrenage». Car il y a d’autres cantons suisses qui ont reçu des demandes pour des espaces de prière dans les écoles, rappelle Elham Manea.
C’est tellement gros et ça apparaît si coordonné que ça en devient suspect : chaque jour nous apporte son lot de provocations -petites ou grandes- de la part des musulmans et de leurs soutiens (cimetières réservés à Berne, suppression des croix ici, voile en classe là, etc).
Je me demande si le but n’est pas de nous pousser à bout jusqu’à ce que qu’une partie de la population leur fasse subir une “nuit du loukoum” façon novembre 38.
De cette manière ils obtiendraient à peu de frais un statut de victimes, ce qui nous obligerait à accepter sans discuter toutes leurs revendications présentes et futures.
De plus, en supposant que les “agresseurs” soient arrêtés, ils aurait également neutralisé les plus réfractaires à leurs idées.
Je paranoïe peut-être, mais même s’ils ont 1000 ans de retard ils sont malins, et il pourrait être fatal de les sous-estimer.
Encore une concession !
À chacune de nos concessions alimentaires, vestimentaires, cultuelles et culturelles, les organisations musulmanes de Suisse s’en réjouissent, saluant un geste de tolérance et d’ouverture.
A chaque fois, on nous parle d’intégration, alors que, dans les faits, nous créons une discrimination, une ségrégation…et facilitons le mobing cultuel (devinez qui sont les “forts” et qui sont les “racistes”).
Il serait temps que, dans nos sociétés occidentales, nous prenions conscience des effets pervers de nos gestes d’ouverture c’est pourquoi nous devons fermement nous opposer à toutes concessions !
la religion n’a rien à faire dans les écoles, elle est du domaine privé et doit le rester!