Christian Hofer: On notera que le Temps donne encore la parole à une personne réfractaire à la démocratie directe, personne que le peuple n'a jamais élue et qui s'autorise à se présenter en tant que "un spécialiste", alors que son think tank vise clairement à influencer le peuple et les politiques selon sa doctrine. On relèvera encore que cet individu, au lieu de dénoncer les mensonges du CF sur la libre circulation (promesse que seules 8'000 personnes étrangères s'installeraient en Suisse chaque année alors qu'en réalité il y en a eu 80'000) ose pointer du doigt le peuple qui "pose problème". L'inversion est tout simplement immonde. Aujourd'hui, les divers pays de l'UE s'octroient le droit de reprendre le contrôle de leurs frontières mais bien évidemment pour cet hurluberlu, la Suisse "devrait suivre la libre circulation à la lettre".
Le 9 février 2014, le peuple suisse acceptait à 50,3% l’initiative de l’UDC «Contre l’immigration de masse». Deux ans plus tard, un chemin long et parsemé de difficultés reste à parcourir pour parvenir à mettre en œuvre le nouvel article constitutionnel. L’analyse de Johan Rochel, vice-président du Forum de politique étrangère (Foraus).
– Le Temps: Depuis deux ans, les mesures prises pour favoriser la main d’oeuvre indigène n’ont pas déployé d’effets spectaculaires, le solde migratoire continue d’augmenter et la stratégie diplomatique de la Suisse vis-à-vis de l’Europe ne convainc guère. Les Suisses qui ont accepté l’initiative de l’UDC n’ont-ils pas des motifs de s’interroger?
Johan Rochel:
Il faut en finir avec cette idée de démocratie directe «über alles». C’est une folie de penser qu’en votant pour un changement de la Constitution, la situation va évoluer immédiatement. Accepter de modifier la Constitution, c’est donner la mission au parlement de rédiger une loi. La démocratie prend du temps, encore plus lorsqu’elle touche aux relations internationales. S’agissant du vote du 9 février 2014, le nouvel article 121a a introduit des contingents annuels pour les travailleurs étrangers, ainsi que la préférence nationale. Ces deux exigences entrent en contradiction frontale avec d’autres engagements pris par les mêmes citoyens suisses, en particulier l’accord sur la libre circulation des personnes. Les Suisses ont voulu deux choses incompatibles et deux ans après le vote, cette incompatibilité n’est toujours pas levée.
Ma position est claire: les citoyens se sont mis dans une position complètement contradictoire et ils ont mis le Conseil fédéral dans une position impossible.
Source
“vice-président du Forum de politique étrangère”
Hé bien qu’il s’occupe de politique étrangère et nous fiche la pais ! Bougre d’âne !
Ce ne sont pas les envahisseurs qu’il faut craindre, ce sont les CONS.
Est-ce aussi un moustique qui crée et propage cette épidémie ?
Les CONS deviennent de plus en plus nombreux et de plus en plus agressifs.
Où ai-je mis mon Fly-Tox ?
C’est l’ami Johan Rochel, l’homme du tank qui pense, un soumis du mondialisme, le genre de gars qui préfèrerait qu’on abolisse carrément nos langues nationales et qu’on impose l’anglais à tout le pays et qu’on devienne le 52è état des Etats-Unis, le 51è, c’est l’Angleterre. On a déjà eu l’occasion de le rencontrer dans les brèves; c’était, si mes souvenirs sont justes, l’automne passé, à l’occasion d’une de ses interventions dans l’Hebdo. On avait affiché son CV à l’époque. Pas étonnant que non seulement il s’insurge contre la démocratie directe, mais aussi qu’il tente de l’associer à un slogan qui reste associé à l’Allemagne nazie. Naturellement, rien n’est plus irritant pour ce laquais du mondialisme que la démocratie directe.
Nul besoin de se martyriser et de se flageller, depuis l992 le CF a tout entrepris pour trahir le peuple suisse et à chaque votations son argumentaire a été mensonger et ses projections fausses!
Dès lors, en quoi le citoyen est-il coupable de contradictions?
Condamnons les “bonnes” personnes!!
Je ne sais pas qui est, ce… Rochel et ne tiens pas à le savoir. Je n’ai rien de particulier à dire à ce genre d’individus et ce qu’ils pensent ne m’intéresse pas. Je constate que le journal Le Temps est tombé encore plus bas que la bourse aujourd’hui.
@ M. Hofer: je fais partie de ceux qui on voté OUI un certain 9 février, et je revoterai de cette manière demain, si nécessaire.
Cependant, à la lecture du papier du Temps que j’ai pu consulter, en suivant votre lien, il ne m’est pas possible de déceler lequel des propos de M. Rochel qui vous amène à penser qu’il s’autoproclame “spécialiste”. Ce Monsieur donne son avis, comme vous et moi et je n’adhère pas à votre introduction simpliste, accrocheuse, à la manière d’une certaine presse que j’ignore depuis longtemps. De grâce, ne reprenez pas ces méthodes et tenez vous en aux faits.
Ce qui semble vous chiffoner c’est le choix de sa phrase ” … démocratie directe ueber alles”.
La démocratie directe à ceci de fascinant qu’elle permet aux Citoyennes et Citoyens de s’exprimer directement sur un sujet. Ce merveilleux privilège n’est en rien une garantie contre l’apparitions de certaines contradictions bien réelles. Acceptons la contradiction (bilatérales contre contrôle de l’immigration) et faisons un choix.
Re-votons: si on me demande, je me serre volontier un peu la ceinture (weniger ist mehr !) si en échange il redevient possible de ne pas avoir à accepter 80’000 personnes de plus chaque années.
Alors votons sur une initiative dénonçant la libre circulation, une bonne fois pour toutes. Avant l’application de cette dernière, le pays ne se trouvait pas au bord du précipice pour autant. Les fuites en avant sont toujours mauvaises, à moyen et long termes. Cette libre circulation aura certes momentanément et artificiellement boosté notre économie, mais nous force également à manger dans la main de l’UE, et tout cela sans avoir réelement diminué le taux de chômage. Au contraire, cette croissance effrénée et incontrôlée nous pousse à bétonner comme des malades et à claquer des milliards en nouvelles infrastructures (transports, écoles, etc.). Et je ne parle même pas de l’explosion de la criminalité. Calmons un peu le jeu.
Toute l’Europe s’effondre, tous les peuples européens se révoltent contre l’absence de démocratie et ce triste personnage nous martèle qu’il faut abandonner notre démocratie et vite rejoindre ce navire qui coule…. mon dieu, mais qu’est-ce qu’on a comme cons en Suisse…
Tant pis….
Et d’ailleurs ce n’est pas le peuple qui met le CF dans une position impossible…Mais bel et bien le CF qui n’écoute pas le peuple..et dédaigne le résultat des votations.
On ne change pas le peuple…mais les politiciens…eux ne survivent pas aux générations dont le peuple est issu…
A prendre ou à laisser…