En politique comme dans les entreprises, “les médiocres ont pris le pouvoir”

Sous le règne de la médiocratie, la moyenne devient une norme, le compromis domine : idées et hommes deviennent interchangeables. Il faut résister à la révolution anesthésiante, alerte le philosophe Alain Deneault.

C'est d'une « révolution anesthésiante » qu'il s'agit. Celle qui nous invite à nous situer toujours au centre, à penser mou, à mettre nos convictions dans notre poche de manière à devenir des êtres interchangeables, faciles à ranger dans des cases. Surtout ne rien déranger, surtout ne rien inventer qui pourrait remettre en cause l'ordre économique et social.

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6 commentaires

  1. Posté par JLP08 le

    La Poste???
    Entreprise inhumaine gérée par des hommes avides de carrières et payés combien, avec la complicité de certains syndicats achetés qui oeuvrent pour dégoûter des agents pleins de courage, d’humanité et de gentillesse!!!
    Facteur, je cherche à recevoir le maximum de courriers via internet!!!

  2. Posté par Symbolo le

    Erreur! Nous avons largement dépassé le règne de la médiocratie. Ce n’est plus le médiocre qui tire les ficelles c’est le plus nul. On sait qu’un jeune con devient un vieux con, parce que tout le retient de se bonifier et de passer le rubi…con . Dès un certain âge, la discrimination se fait alibi subtile pour ne pas payer ce qui est dû. Résultat, de préférence, on engage et on exploite de jeunes futurs dégagés. Regardez bien ces entreprises comme Mac Donald, la Poste, DPD, la Fnac, la grande distribution etc, dans 4 ans le renouvellement sera presque total. Ce sont des emplois éphémères demandant peu de compétences. Des citrons pressés qui finiront parfois par se droguer, soit par déprimer. C’est le passage de l’homme capital à entretenir et à faire prospérer pour le bien de tous, à l’homme bétail bon pour hallal.

    Mais dans les universités, ce n’est pas beaucoup mieux. Les formations servent avant tout les intérêts des professeurs et de l’idéologie dominante du socialo-fascisme. Sur le vent de l’écologie, on a fabriqué des chaires d’écologie et une myriade de spécialisations tout aussi bidon. Ce sont là des postes taillés sur-mesure pour de futurs fonctionnaires-électeurs du P.S., rien de plus. Ainsi chaque média-pravda à botte du socialo-fascisme peut trouver un spécialiste maison et sûrement diplômé universitaires pour faire illusions auprès des masses laborieuses, qui ne se rendent compte de rien. On nage dans le virtuel et on s’étonne que les caisses soient vides.

    C’est pour cela que la nullocratie a pris le dessus. Elle peut encore faire illusion avec la culture et ses millions bons pour la poubelle. Déconneurs et déconneuses nous abreuvent de concepts vaseux, d’éloges dithyrambiques et d’un fatras de mots spécieux tout en prisant le franglais, dans l’espoir de nous intimider. Heureusement que la culture avec certaines œuvres ne fait plus illusion. Grâce au pouvoir très objectif des femmes de ménages, nombre d’œuvres d’art plastique et contemporain finissent directement à la poubelle. Ce sont elles les femmes de ménage, les vraies intellectuelles des mouvements de résistance anti-socialo-fascistes, les preuves:
    http://www.estrepublicain.fr/actualite/2015/10/26/une-oeuvre-d-art-contemporain-finit-a-la-poubelle
    Comme cette superbe oeuvre d’art socialo-fasciste dédiée aux migrants.
    http://www.20min.ch/ro/news/insolite/story/Elle-retrouve-son–uvre-d-art-a-la-poubelle-22729155
    Malheureusement tout ne finit pas à la poubelle…
    http://www.24heures.ch/vaud-regions/lausanne-region/Une-uvre-colossale-pour-la-Ferme-des-Tilleuls/story/14447915

    Chaque nomination introduit un plus nul que celui qui le nomme. La peur d’être dépassé motorise ce réflexe. Comme la pression migratoire s’amplifie, un concurrence déloyale s’insère dans le circuit. Un criminel d’ailleurs est blanchi, puis préféré parce qu’il ne peut pas produire un casier judiciaire local, ce qui justifie un salaire plus bas. Une homosexuelle de la RTS cherche à engager une femme pour satisfaire ses penchants douteux. Pour écarter les autres elle prend prétexte du signe astrologique (réel!), donc pour les hommes… si le syndicat homo-gouniottes domine par sa médiocrité, c’est la même méthode.

    Des officines de travail fixes et temporaire, trient sur des critères du style pile ou face. Quand elles ont des succursales à l’étranger, le demandeur est prié de verser un petit chèque pour s’assurer de son engagement. Les ressources humaines, sont encore plus inhumaines depuis qu’elle ont quitté la banale dénomination de service du personnel.

    Comme avec les socialistes tout sombre dans le mensonge. Ce ne sont plus des employés, ce sont des aspirants directeurs, des directeurs adjoints, des rédacteurs adjoints, le robuste nettoyeur devient technicien de surface, le simple vendeur, ingénieur de vente. Des titres ronflants pour des revenus proportionnellement de plus en plus râpés.

    Quand un pays manque d’€uros il paie en mots!

  3. Posté par Rikiki le

    Ce phénomène n’est pas nouveau, par contre il a beaucoup progressé ces dernières années avec la politique des petits copains. Tous les abrutis arrivés à des postes importants démontrent que Monsieur Peter et ses principes sont plus que jamais d’actualité. Pourquoi en serait-il autrement en politique. L’avantage dans l’industrie c’est que certains médiocres sautent quelque fois surtout s’ils ont coulés l’entreprise !

  4. Posté par Sergio Morosoli le

    Je peux comprendre que la médiocrité ait quelque chose de rassurant, car il est aisé de faire mieux. Être médiocre est une sorte d’assurance qui permet de ne pas se faire remarquer, de passer entre les gouttes et d’échapper à la critique. Soyez médiocre et vous vous fondrez dans la masse, vous n’aurez jamais d’effort à fournir ni à vous remettre en question. Je sens qu’avec une telle philosophie de vie, on atteindra des sommets.

  5. Posté par Aude le

    La Gouvernance est l’opposée de la Démocratie…..
    Vous avez un aperçu symptomatique en matière politique aussi.
    Les élus vous diront: nous sommes là pour gouverner…. Certes, mais ne tenant plus compte des avis du peuple (en Suisse aussi)…ils maintiennent une gouvernance qui leur est propre et qui n’a plus grand chose à voir avec la population.
    Un exemple qui m’a frappé dernièrement en Suisse. Mme Sommaruga, invitée d’Infra-rouge concernant la votation du 28.2.16 sur “l’expulsion des criminels étrangers “, vous sort tout go…et ce dès la première phrase : CA NE VA PAS COMME CA…
    Est-ce un dialogue? une affirmation….plutôt un impératif négatif…….Elle décide ce qui est bon de son point de vue…sans tenir compte de l’avis des autres…
    Est-ce donc le comportement d’une personne intégrée dans un gouvernement ,qui plus est démocratique, où il y a concertation?…ou sommes-nous face à une gouvernance qui décide unilatéralement les enjeux politiques….?
    L’UE et son fonctionnement pratiquement dictatorial….ou l’avis des peuples a été simplement banni…et l’on nomme cela la sociale démocratie? Mais de qui se moque t-on?
    Et remontez tout en haut de l’échelle….les élites mondiales de l’Economie…du gros business….c’est pareil…Ils constituent une gouvernance mondiale et dicte aux gouvernements ce qu’ils doivent faire et les réformes sociétales à mener pour y parvenir…
    Dans cette gouvernance là….il n’y a plus de démocratie..
    Avez-vous observé que les grands lobbys économiques se mettent à faire de la politique, chez nous aussi, et de manière visible…imposent aux populations leur management ….
    Soyons rebelles, soyons leurs moutons noirs….refusons coute que coute cette gouvernance qui aliènent les peuples……….
    Encore heureux que nous ayons des philosophes non affiliés à ce système de poules en batterie …. Merci ….

  6. Posté par Dominique Schwander le

    Comme il a raison.
    Dommage que son livre est épuisé et n’existe pas en Kindle ou en ePub.
    De plus en plus nos élus font partie de cette médiocratie. Je ferai une exception pour Parmelin parce que comme Montesquieu: « J’aime bien les paysans, ils ne sont pas assez savants pour penser de travers. »
    Espérons que non seulement nos entreprises, nos Universités, nos Hautes écoles et notre formation duale évitent ce travers.

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