Visitant pour la première fois une mosquée aux États-Unis, le président américain a condamné les attaques contre les religions et appelé les musulmans à dénoncer les dérives des terroristes qui se réclament de l’islam.
« L’islam a toujours fait partie de l’Amérique. » Barack Obama a mis en garde mercredi 3 février, dans un discours passionné prononcé depuis une mosquée de Baltimore (nord-est), contre la « rhétorique haineuse » visant les musulmans.
À neuf mois du scrutin qui désignera son successeur, le président américain a pointé du doigt – sans les citer nommément – ceux de ses adversaires républicains qui font des amalgames entre « des actes terroristes et une religion ».
S’il s’était déjà déplacé dans des mosquées au Caire, à Djakarta ou encore à Kuala Lumpur, c’est la première fois depuis son arrivée au pouvoir en 2009 que Barack Obama se rendait dans un lieu de culte musulman sur le sol américain.
« Récemment nous avons entendu une rhétorique inexcusable contre les musulmans américains, des propos qui n’ont pas leur place dans notre pays », a-t-il lancé, dans une allusion claire aux propos du milliardaire Donald Trump qui a proposé, dans la foulée de la fusillade de San Bernardino (Californie) d’interdire l’accès des musulmans aux États-Unis par crainte d’attentats djihadistes.
Appel aux musulmans
« Une attaque contre une religion est une attaque contre toutes les religions », a martelé Barack Obama, rappelant au passage que les catholiques – parmi lesquels John F. Kennedy, l’un de ses prédécesseurs – et les juifs avaient aussi été la cible de virulentes attaques au cours de l’histoire américaine.
Soulignant l’importance de ne pas faire d’amalgame entre « une petite fraction de musulmans qui propagent une vision pervertie de l’islam » et « une écrasante majorité des musulmans du monde qui voient leur religion comme une source de paix », il a appelé ces derniers à dénoncer haut et fort toutes les dérives en leur sein.
« À travers l’ensemble du monde islamique, les voix influentes devraient en permanence s’exprimer », a lancé le premier président noir de l’histoire des États-Unis.
Discours de 2009 au Caire
Ce déplacement chargé en symboles, réclamé de longue date par les organisations musulmanes américaines, intervient plus de six ans après le discours du Caire, en juin 2009. Dans cette allocution, entamée en arabe par un« Salam aleikum » (“Que la paix soit sur vous”), Barack Obama avait appelé à tourner la page d’un « cycle de méfiance et de discorde » entre les États-Unis et le monde musulman.
La visite la plus célèbre d’un président dans une mosquée située sur le territoire américain restera probablement encore pour longtemps celle de son prédécesseur, le républicain George W. Bush. Six jours après les attentats du 11 septembre 2001, revendiqués par Al-Qaida, il s’était rendu dans une mosquée de Washington. « L’islam, c’est la paix », avait-il lancé dans une brève allocution restée dans l’Histoire, soulignant que « le visage de la terreur » n’avait rien à voir avec cette religion pratiquée par des centaines de millions de personnes à travers le monde.
« Musulmans ET Américains »
Rappelant que le nombre de musulmans aux États-Unis était relativement faible (un peu plus de trois millions selon le Pew Research Center, soit 1 % de la population), Barack Obama a incité les Américains à ne pas tomber dans les caricatures. Et les musulmans à revendiquer fièrement leur identité.
« Vous n’êtes pas musulmans ou Américains, vous êtes musulmans ET américains. Vous n’avez pas à choisir entre votre foi et votre patriotisme », a-t-il lancé. « C’est une année électorale et nous voyons déferler toute cette haine anti-musulmans. Cette visite arrive au bon moment », a estimé Riham Osman, du Muslim Public Affairs Council.
Donald Trump n’est pas le seul candidat à la Maison-Blanche à avoir tenu des propos ayant suscité une vague d’indignation. Le chirurgien à la retraite Ben Carson a lui estimé qu’il n’était pas concevable « de mettre un musulman en charge de cette nation ».
Comme Thomas Jefferson
Hillary Clinton, favorite du camp démocrate, a vivement dénoncé ces propos.« Un musulman peut-il être président des États-Unis d’Amérique ? En un mot : oui. Maintenant, passons à autre chose », avait-elle réagi, ajoutant un extrait de l’article quatre de la Constitution, qui stipule qu'« aucune profession de foi religieuse » n’est exigée pour l’exercice d’un mandat.
Fils d’un père kényan et d’une mère américaine, Barack Obama, dont le grand-père s’est converti à l’islam, a passé une partie de son enfance en Indonésie, pays musulman. Une rumeur, relayée depuis des années sur Internet par divers groupuscules, affirme qu’il est musulman, malgré les affirmations sans équivoque de ce dernier sur sa foi chrétienne. Mercredi 3 février, il a fait, dans un sourire, une allusion à cette légende tenace : « Les opposants de Thomas Jefferson (3e président des États-Unis, NDLR) ont essayé de suggérer qu’il était musulman… Je suis en bonne compagnie. »
Bientôt nous apprendrons que Christophe Colomb était musulman.
Avec M.Barack Hussein Obama, nous marchons sur la tête.
Obama ment. Donald Trump a uniquement parlé de la fermeture des frontières à l’immigration musulmane. Ben Carson qui était visé également dans ce discours n’a pas tenu les propos tels qu’Obama les présente. Parallèlement, Obama n’a bien sûr pas abordé le fait que plusieurs groupes musulmans tentent d’instaurer la charia aux USA comme partout ailleurs.
Ceux-ci ne lui pardonnent pas de n’avoir pas fait de visite de mosquées aux USA plus tôt, puisqu’avant d’être élu, Obama avait pratiqué le lèche-babouches pour obtenir le soutien musulman.
Mais oui, mais c’est bien sûr, les Amérindiens étaient musulmans !
Les peuples sont tellement abrutis depuis plus de quarante ans qu’ils vont peut-être avaler cette couleuvre là -une de plus. Les dirigents félons européens font pareil. Ils nient l’héritage Chrétien de l’Europe pour mieux laisser la colonisation islamique se faire.
Tous des pourris……….
Il réussit presque à nous faire regretter w.Busch !
L’un des autres inducteurs et prédicateurs charognards de la destruction de nos passé, présent et avenir, Peter Sutherland, le 1.02 :
“Mrs Merkel was absolutely correct. The reaction of some countries has been shamefully inadequate and cheered on by a populist press”
Il reste encore 11 mois à entendre ce genre d’ânerie !
À travers l’ensemble du monde islamique des voix influentes s’expriment effectivement. Les plus influentes sont affirmées à coups de kalachnikovs entrecoupées de vociférations au Semtex.
Le corps des marines a été fondé pour lutter contre les pirates musulmans de la côte barbaresque qui attaqué les navires marchands américains. En ce sens, l’islam a contribué à l’histoire américaine…
From the Halls of Montezuma
To the shores of Tripoli;
We fight our countrys battles
In the air, on land, and sea;
Ce pourri m’apprend que l’ Amérique a été découverte par les musulmans ! Il faut que je retourne à mes cours d’histoire.
Tout le monde sensé savait que l’Obana est un crypto-musulman. Maintenant qu’il n’a plus rien à perdre, il avance à visage découvert.
Kennedy a été liquidé pour mille fois moins que ça !