Islam: Cette adolescente rêve de devenir la première ballerine voilée

Christian Hofer: On notera que cette fille se revendique musulmane mais qu'elle est incapable de suivre l'islam, son sport étant sans aucun doute interdit par sa religion puisqu'elle montre les courbes de son corps. Elle sait pertinemment qu'elle ne pourrait pas le faire dans un pays musulman mais elle prétend que "le monde est prêt pour une ballerine musulmane". Si elle en est si sûre qu'elle tente son aventure en Arabie Saoudite ou au Qatar. Certaines formes d'art sont proscrites dans l'islam, photographier un être vivant et la musique aussi. Tout cela prouve que l'islam est aux antipodes de nos cultures et du "progressisme" si cher aux gauchistes. Ce n'est d'ailleurs pas le monde qui est en train de changer mais les pays occidentaux qui se font islamiser sans que les autochtones ne puissent s'y opposer, l'accusation de racisme pétrifiant la majorité.
Stephanie Kurlow pratique la danse classique depuis sa plus tendre enfance. Convertie à l'Islam à l'âge de 8 ans, l'ado australienne a d'abord pensé que sa religion l'empêcherait de poursuivre ses rêves de ballet. Mais aujourd'hui, Stephanie n'a plus peur de ce que les autres pourraient bien penser d'elle. En fait, elle rêve même de devenir la première ballerine en hijab.

Stephanie Kurlow a chaussé ses premiers chaussons de danse à l'âge de 2 ans. Passionnée par le ballet, elle a pourtant cru qu'elle allait devoir mettre ses rêves de côté quand sa famille s'est convertie à l'Islam en 2010. Il faut dire que les écoles qui accepteraient une élève portant le voile ne sont pas légion. Mais Stephanie n'est pas du genre à abandonner. Aujourd'hui âgée de 14 ans, cette ravissante Australienne vient de lancer un projet sur la plateforme de crowfunding LaunchGood. Le but ? Récolter 10 000 dollars, un montant qui lui permettrait de payer les frais de scolarité d'une école de ballet qui voudrait bien l'accepter, ainsi que les frais de compétition et tout le matériel nécessaire à la pratique de sa passion (vêtements, chaussons de danse, etc).

Dans une interview accordée au Sydney Morning Herald, l'adolescente explique que le regard des autres a beaucoup pesé sur elle lors de sa conversion à l'Islam : "Il y a d'abord eu des regards, puis des murmures, des gens qui disaient que je ne pourrais pas y arriver. Et puis même dans le milieu du ballet, on ne me regardait plus que pour les vêtements que je portais ou la pratique de ma religion". Rejetée par celles et ceux qui partagent sa passion, Stephanie a également dû faire face aux critiques de certains musulmans très pratiquants qui voient dans la danse une activité "interdite". Elle raconte : "Je pense que c'est pour cette raison que certains musulmans ont arrêté de poursuivre la carrière de leur rêve. Mais je sais que ce que je fais est juste et je vais continuer à le faire".

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Des femmes inspirantes pour modèles

Si Stephanie Kurlow n'a pas perdu espoir, c'est aussi parce qu'elle sent que le monde est peut-être prêt pour une ballerine musulmane qui porte le hijab. Comme elle le raconte sur sa page de crowfunding, ses modèles sont des femmes qui sont à elles seules des visages de la diversité. Elle cite ainsi volontiers les ballerines noires Misty Copeland et Michaela DePrince qui ont récemment marqué l'histoire de la danse classique, l'une en devenant la première danseuse étoile afro-américaine de l'American Ballet Theatre, l'autre en obtenant le rôle de Clara dans le chef d'oeuvre Casse-noisette pour l'Opéra National des Pays-Bas. Stephanie évoque également Amna Al Haddad, seule championne d'haltérophilie musulmane à porter le hijab, ainsi que Noor Tagouri, une jeune journaliste d'origine lybienne qui ambitionne devenir la première femme voilée à présenter les infos sur une chaîne généraliste américaine.

"Le monde est en train de changer et c'est tellement inspirant. Ces femmes m'ont motivée à poursuivre ma passion quoi qu'en pensent les autres. (...) J'espère encourager tout le monde, peu importe leur religion, leur race et la couleur de leur peur. Je veux apporter de l'harmonie dans ce monde, pour que les futures générations se sentent plus acceptées", explique Stephanie Kurlow, avant de conclure : "Finalement, ce n'est pas tant à propos de moi et du ballet, c'est aussi et surtout à propos des musulmans qui veulent devenir ingénieurs, écrivains ou présentateurs télé".

Pour le moment, la jeune fille a récolté 1 000 dollars sur les 10 000. A terme, elle rêve d'ouvrir une école d'arts à Sydney qui accepterait danseurs et artistes de différentes cultures et religions.

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5 commentaires

  1. Posté par JeanPaul Costantini le

    Peut-on savoir EN QUOI c’est intéressant de parler d’une danseuse islamique ? Pourquoi toujours mettre en avant cette religion, comme si elle était la seule au monde ? Si la pratique contre nature de ces coutumes ancestrales dépassées est sa seule motivation, qu’elle renonce ou qu’elle se taise !

  2. Posté par Nicolas le

    Du balais!

  3. Posté par Gilles helger le

    ” les femmes à la maison” c’est la charia. Cette ado futée essaye de contourner cette obligation mais surtout, alors que ce n’est pas elle qui s’est converti mais sa famille et qu’elle habite en Australie, elle crève de peur : quitter l’islam qui interdit son “sport” c’est la condamnation à mort.

  4. Posté par Hotch le

    Elle sera Ie gros rat de l’opera.

  5. Posté par mac'oest le

    C’est encore et toujours dicté par une forme de vœux de conquête…..Elle qui veut imposer son voile en danse (alors que l’on devine très bien les formes de son corps ce qui est un non sens)l’autre qui veut présenter son journal voilée à la TV américaine…. Conquête sous toutes ses formes, et les gogols bobos ne voient rien.

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