Lundi, les représentants des pays européens réunis à Amsterdam ont exprimé leur volonté d’activer une clause leur permettant d’étendre jusqu’à deux ans le rétablissement des contrôles aux frontières. Appliquée strictement, cette mesure ne serait pas sans conséquences économiques, pénalisant le transport à travers l’Europe. Ce n’est qu’un scénario, mais la Commission européenne a pris acte de cette volonté des Etats membres, se disant prête mardi «à étudier toutes les possibilités». Le processus pourrait se déclencher dans vingt petits jours, lors du prochain Conseil européen.
A l’origine de ce coup de frein possible à la liberté de circulation, pilier de la construction européenne, se trouve la crainte que Schengen ne se démantèle complètement sous le poids des tensions générées depuis des mois par la crise migratoire, et dans son sillage, par la montée en puissance des courants xénophobes et europhobes.
Schengen à la poubelle de l’histoire! Pareillement pour l’Union européenne.
Retour d’une Europe des nations bien définies, avec des frontières bien gardées et de bons budgets militaires.
La Suisse a intérêt à faire la même chose avant que cela soit trop tard….. :/
http://www.20min.ch/ro/news/suisse/story/La-Suisse-doit-se-preparer–a-une-situation-d-urgence-21498390
On ne peut rien contre une éruption volcanique cataclysmique, un tsunami dévastateur, ou l’impact d’une météorite de plusieurs tonnes. Mais contre une poignée de sales crapules qui pour s’enrichir veulent détruire les nations européennes, on devrait pouvoir se défendre ou bien quoi? Que diraient nos ancêtres devant tant de veulerie.
Il ne faut pas se faire d’illusions : pour des raisons tactiques, on fait mine de “suspendre” le traité durant deux ans. Sans véritables moyens d’appliquer cette mesure pourtant indispensable. C’est donc de la poudre aux yeux. Les valets des monopoles n’entendent pas renoncer si facilement à leurs privilèges ni à leur idéologie. Seule une formidable insurrection des peuples pourrait les amener à résipiscence. Sinon, Schengen se maintiendra, et avec ce traité, tous les maux qui accablent les peuples d’Europe.