Pourquoi la Grèce va avoir du mal à freiner l’afflux de réfugiés, selon Frontex

 

Frontex, l'agence de l'Union européenne pour la gestion des frontières extérieures, a indiqué à l'AFP que la Grèce aura beaucoup de mal à réduire le flux de migrants qui arrivent sur son territoire pour plusieurs raisons, notamment géographique.

 

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3 commentaires

  1. Posté par aldo le

    Ceci démontre que Schengen n’est qu’une grande supercherie, un concept établit sur le coin d’une table de bistrot, sans concertation. On constate après coup qu’il n’est pas possible d’assurer un contrôle des frontières dans ce pays, quel sérieux! En conséquence la Grèce n’avait pas sa place dans l’Europe et à plus forte raison la Turquie qui depuis des millénaires est un champ de bataille des migrations. Dans la création des Etats forts, la géographie et les obstacles naturels ont toujours constitué l’élément majeur du maintien de leur existence à travers les siècles. Mais dans l’Europe c’est l’Etat mou, traître, servile, truqueur jusqu’à devenir totalitaire, au service de mafias, qui domine. Une catastrophe prévisible qu’on devine rien que sur le papier et dès sa conception. Avec de tels branquignols on comprend mieux qu’ils n’aient pas eu l’envie de prendre la Suisse comme modèle. Leur seul ambition n’est que de la détruire par tous les moyens dont l’immigration des criminels rejetés par leur propres pays.

  2. Posté par Bilou le

    La grande déconnade continue… On brandit le bâton en direction de la Grèce, on déroule le tapis rouge pour la Turquie. Mais bon sang ! Combien de temps encore ces singeries vont-elles durer ?

  3. Posté par Myrisa Jones le

    Pour la CE, c’est toujours l’Autre qui fait faux, qui fait mal, qui ne respecte pas les traités, etc…
    Par contre, leur gestion de l’UE est tellement parfaite qu’ils n’ont rien trouvé d’autre pour sauver les apparences, que d’utiliser encore la Grèce comme bouc émissaire.
    Du goudron et des plumes et le bannissement à vie, c’est tout ce que méritent, dans le meilleur des cas, ces fonctionnaires européens.

    Schengen : la Commission lance un ultimatum à la Grèce

    Evoquée lundi à Amsterdam, la prolongation du contrôle des frontières extérieures au sein de l’espace Schengen se concrétise de jour en jour. Une procédure qui mettrait la Grèce au ban de l’Union européenne. Athènes serait contrainte de surveiller par ses propres moyens les 200 km de frontière maritime qui la séparent de la Turquie. Pour l’instant, les Etats membres espèrent que le chantage au portefeuille suffira à assurer un meilleur contrôle des frontières et la mise en place de tous les “hotspots” promis n’ayant pas encore vu le jour.
    Quand il faut choisir entre Berlin et Athènes

    Le Monde s’interroge, sur “le but de la manœuvre“. Pour Cécile Ducroutieux, correspondante à Bruxelles du quotidien, “il s’agit d’éviter que, par la force des choses, Berlin se retrouve en infraction avec le code Schengen. Ce qui reviendrait, de la part de nombre de spécialistes bruxellois, à une ‘petite mort’ des accords Schengen“.

    Cette procédure, comme le précisent Les Echos, constitue un “ultimatum fait à la Grèce“. En effet, bien que la procédure réside en une autorisation exceptionnelle des contrôles aux frontières sur les deux années à venir, “pour la Grèce, qui n’a pas de points de contact terrestres avec l’espace Schengen, cela signifierait avant tout des contrôles pour les allées et venues par avion ou bateau, soit un coup porté au tourisme qui reste l’un de ses rares moteurs économiques“. Constat qui permet au Figaro de titrer “Grèce : la saison touristique sous pression“.

    Selon Libération, “la situation est en réalité ubuesque : la Grèce est le seul pays de l’Union qui n’a aucune frontière avec un pays membre de Schengen. La Macédoine ne fait pas partie de l’UE et la Bulgarie et la Roumanie ne sont pas membres de Schengen“.

    Par contre, la Grèce partage “200 km de frontière maritime avec la Turquie“, et “c’est là que se trouve la brèche“. Pourtant, “officiellement c’est fait. L’Union européenne a conclu un accord avec la Turquie, se montrant au passage bien plus conciliante avec Ankara qu’avec Athènes. Mais visiblement, cette politique n’est pas payante” [Libération].

    “‘Le plan le plus facile est de mettre la Grèce en quarantaine’ aurait déclaré un diplomate européen” [Mediapart].

    Pour la presse britannique, à l’agenda chargé par le Brexit, la situation n’est pas tenable. The Telegraph évoque une Grèce “martyrisée par l’Union européenne [qui] menace de repousser les bateaux de sauvetage au milieu d’une crise des réfugiés“. Tandis que le Guardian fait mention d’une Grèce “furieuse d’être ‘bouc émissaire’ dans cette crise des réfugiés“.

    http://www.les-crises.fr/schengen-la-commission-lance-un-ultimatum-a-la-grece/

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