La police a refusé de révéler quels sont les moyens qui sont consacrés à l’accueil des vagues de réfugiés et à la gestion de la tension grandissante dans de nombreux foyers de demandeurs d’asile. Les enquêtes portant sur les faits de violences, les menaces et crimes divers [impliquant des réfugiés] portent le numéro de code « 291″ ne sont pas communiquées aux médias. « Rien ne doit filtrer, » précise une directive interne que le quotidien Dagens Nyheter a pu consulter.
Le brutal afflux de demandeurs d’asile survenu durant l’automne et l’hiver a mis à rude épreuve la police suédoise. (…) Les interventions d’urgence faisant suite aux appels signalant les violences, menaces, incendies criminels et crimes divers survenus dans les foyers d’accueil des réfugiés gérés par l’Office suédois des migrations constituent une tâche particulièrement longue. Dès le 26 octobre 2015, ces problèmes avaient pris une telle ampleur que la [Direction nationale des opérations de police] a introduit un nouveau code pour désigner toutes les affaires dans lesquelles « l’immigration est impliquée ».
Chaque plainte, sitôt que le plaignant, le suspect ou la personne interrogée est un migrant doit maintenant être référencée sous le code unique « 291″. Le même principe prévaut pour tout crime ou événement en lien avec des lieux ou des structures actuellement concernés par l’accueil des réfugiés. [...]
La décision de rendre confidentielles ces informations a été prise par le commissaire Håkan Nilsson du service de police en charge de la protection civile. Son raisonnement est que le code 291 « contient certaines informations liées aux opérations de prévention de la criminalité, et on peut supposer que la réussite des opérations d’ores et déjà décidées ou prévues se trouverait compromise par leur divulgation ». [...]
DN.se via Fdesouche
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