10 commentaires

1. @Pierre H : vu sous cet angle là, je suis entièrement d’accord avec vous. Il n’empêche que si vous souhaitez nous rendre visite, vous serez bien accueilli. JP.Costantini, ES-03788 Alcalà de la Jovada.

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2. @JeanPaul Costantini
   Pierre H.,il n’y a pas de révolution parce que beaucoup de citoyens n’ont pas oublié la dictature franquiste et préfèrent le dialogue à la violence. Ils obtiennent des résultats parce qu’ils sont obstinés. Vous parlez de force. On devrait l’utiliser contre les abuseurs de la migration et les islamistes, mais en tout cas pas contre une population comme celle de nos pays. Si vous êtes en faveur d’une dictature, prenez votre lecteur DVD et allez voir vos vidéos de chats en Corée du Nord. Ce n’est d’ailleurs même pas sûr qu’on vous laisse y voir ces produits de l’inculture américaine. Peut être même qu’on vous confisquera le lecteur…

   Ben, c’est exactement ce que je voulais dire. Je ne sais pas comment vous avez lu mon commentaire, ou alors me suis-je mal exprimé. Il est évident que quand je parle d’utiliser la force, ce n’est pas contre mon voisin de palier ou les gens de mon immeuble ou contre mes concitoyens. C’est moi et mes concitoyens qui devons utiliser la force contre les abuseurs de la migration et les islamistes. Contre le gouvernement qui nous a trahi et continue à le faire afin de l’écarter et qu’il arrête de nuire. Sinon, nous aurons une politique de type Corée du Nord, justement !
   Vous voyez, ce que je disais n’est pas ce que vous me faites dire…

3. En tous cas,ayant vécu 2 ans en Espagne,je peux dire 2 choses vraies.L a première est qu’il est mieux de vivre à l’intérieur de l’Espagne que sur les côtes,et la deuxième c’est que des centaines de millions d’euros si ce n’est plus sont DANS LA PIERRE!L’Espagne s’en remettra et reste pour moi un pays magnifique avec des gens agréables,des paysages fabuleux,des gens simples et toujours avec ce petit sentiment qui en dit long et qui se défini avec quelques mots:puede ser que si,puede ser que no.

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4. Madame Marysa Jones, merci d’avoir pris la peine de réagir à mon commentaire. Evidemment, dans les grandes villes, le problème est plus aigu, mais tout ce que j’ai évoqué concernant les retraites et les salaires s’applique également dans les grandes agglomérations. On y rencontre des mendiants et de la misère, mais pas plus qu’à Lausanne ou Genève. Il y a eu un énorme problème avec les expulsions pour cause de non-paiement des loyers, de même que pour des chômeurs en fin de droit, mais les lois ont été modifiées pour pallier ces difficultés. Il en subsiste beaucoup hélas, mais, grâce à de l’aide publique et privée bien organisées, personne ne meurt de faim et beaucoup sont relogés, bien mieux que dans les abris de la protection civile de Lausanne, car on ne les éjecte pas le matin venu. Il reste certes énormément à faire, surtout pour créer des emplois et c’est là que les inutiles de Davos pourraient éventuellement intervenir avec les milliards dont ils disposent. Excusez-moi, je rêve… Buenas Noches Señora Marysa

5. Merci, M. Constantini, pour votre témoignage depuis l’Espagne.
   Je me demande tout de même si ce que vous pouvez gérer dans votre propre village est justement possible parce qu’il s’agit d’un village.
   La pauvreté dans les grandes villes est différente et plus difficile me semble-t-il (loyer, transport, frais etc.)
   Dès lors le chiffre de 29 % de personnes avec très très peu de moyens pour survivre ne correspond-il pas à la réalité vécue dans les grands bassins de population et donc une moyenne pour tout le pays?
   C’est une question que je vous pose puisque vous êtes sur place.
   Dans tous les cas, bravo pour l’organisation et la solidarité dont vous faites preuves entre vous.
   Les suisses, dont je suis, devront probablement, suivant l’évolution de la situation, ré-apprendre à vivre plus modestement et avec cette solidarité de personne à personne que vous décrivez.
   Ce sera plus difficile pour nous, qui avons vécu dans l’abondance et la sécurité d’un pays riche durant ces 50 dernières années.

   Buenas tardes a todos

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6. Pour répondre à Laurent, il faut peut être que j’explique la faiblesse de la retraite, qui, il est vrai, vue avec des yeux d’Helvètes, semble vraiment minable. Il faut commencer par les salaires: une femme de ménage gagne entre 7 et 8 € de l’heure, un ouvrier spécialisé touche environ 10-12€ de l’heure. La semaine de travail est de 40 heures au minimum. La paie d’un manoeuvre oscille entre 7 et 8€, une vendeuse dans un supermarché environ 1200€ par mois, 14 fois par année. Ce ne sont que des exemples que je connais personnellement. En revanche, un loyer dans le village se situe entre 200 et 300€ par mois, un menu du jour de 3 plats en général très bon, dessert, boissons et café compris est souvent proposé pour 7€ et pour 15€ on mange et on boit comme en Suisse pour 50 francs. Les vieux sont pris en charge par leurs familles et cela depuis longtemps, ils ne paient pas d’impôts, ni d’assurance maladie et les soins sont aussi bons qu’en Suisse, expérience faite. Les EMS existent, mais plus pour ceux de la ville que pour les campagnards. Un retraité voyage pour presque rien, les factures de téléphone, de gaz et d’électricité sont très réduites (bono social). Il me semble que les ancêtres vivent mieux en Espagne avec le peu qu’ils reçoivent que nos concitoyens à Genève s’ils n’ont que l’AVS.
   Venez donc constater par vous-même. Vous êtes le bienvenu et apprécierez sûrement ce que je pourrai vous montrer. Bien sûr, il y a du pain sur la planche, mais aussi la volonté de s’en sortir, sans compter que la qualité générale de la formation est devenue excellente. Je suis absolument certain que dans peu de temps, l’Espagne aura remonté la pente.

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7. Le discours de M.Costantini qui se veut apaisant est malgré tout inquiétant. C’est inadmissible que des retraités qui ont cotisé 40 ans de leur vie soient contraints de vivre d’une pension de retraite de 600€. Il est choquant que les espagnols soient dans la survie et contraints de pratiquer l’entraide , l’aide sociale et la culture de leur propre lopin de terre. Cela démontre un malaise profond proche de celui de la Grèce mais personne n’en parle en Europe. Et pourtant nous sommes à l’heure du Davos où les plus riches et les plus voyous de la planète vont se réunir pour redistribuer les cartes de l’économie. Quelles sont les causes de cette pauvreté, est ce lié à l’europe? La France est en train de suivre le même chemin avec ses 6 millions de chômeurs et ses 10 millions de pauvres. Pendant ce temps Klaus Schwab, mondialiste, président du forum économique mondial ouvre le débat auprès de la presse en parlant des africains: “maintenant, imaginez un milliard d’habitants, imaginez qu’ils se dirigent tous vers le Nord”.. Le degré de nuisance de ces mondialistes est illimité. Il faut se désengager de l’europe qui est le cercueil des nations. Si l’espagne veut récupérer un petit franco, nous avons un parfait apprenti dictateur espagnol à fourguer qui se prénomme carlos manolo, détesté des français, spécialisé dans la mise en place d’un état policier mais aux résultats économiques catastrophiques.

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8. C’est en tant que maire d’un petit village de montagne de la province d’Alicante, la Vall d’Alcalà, que j’écris ce commentaire. Un retraité, après avoir cotisé durant 40 ans, touche entre 400 et 600€ par mois en moyenne, dans mon village. Les soins sont gratuits et leur niveau est très bon. Une participation aux médicaments est exigée et peut varier entree 40% pour les actifs et 10% pour les retraités. Il y a peu de travail, mais une volonté d’en créer en utilisant les ressources naturelles locales : olives, cerises, légumes. On développe le plus possible le tourisme intérieur et il y a de quoi faire. Les autorités ne touchent pas d’argent (il n’y en a pas), mais vivent de leur travail ou de leur rente. Moi-même je touche une pension et l’AVS, après avoir travaillé à l’Etat de Vaud et donc vis très correctement, surtout que les prix des marchandises sont bien plus bas qu’en Suisse. Dans mon village, il y a des gens à l’aide sociale, mais bien moins qu’en Romandie, car on exige d’eux qu’ils fournissent un travail en échange (voirie, entretien des parcs, etc). Leur honneur est donc sauf. D’après ce que j’ai vu, à Valence, il y a effectivement de la pauvreté et des gens dans la rue, mais ils ne sont pas abandonnés. L’aide est aussi conséquente qu’en Suisse. L’économie redémarre, lentement, mais elle reprend. Elle crée des emplois et c’est faux de prétendre que 30% de la population est au bord de l’exclusion. Il y énormément de solidarité dans ce pays. Les dernières élections législatives ont provoqué une secousse pas encore suffisante pour vraiment modifier le système, mais va amener les autorités à modifier leur manière de gérer le pays. Pierre H.,il n’y a pas de révolution parce que beaucoup de citoyens n’ont pas oublié la dictature franquiste et préfèrent le dialogue à la violence. Ils obtiennent des résultats parce qu’ils sont obstinés. Vous parlez de force. On devrait l’utiliser contre les abuseurs de la migration et les islamistes, mais en tout cas pas contre une population comme celle de nos pays. Si vous êtes en faveur d’une dictature, prenez votre lecteur DVD et allez voir vos vidéos de chats en Corée du Nord. Ce n’est d’ailleurs même pas sûr qu’on vous laisse y voir ces produits de l’inculture américaine. Peut être même qu’on vous confisquera le lecteur…

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9. La relativité perverse des chiffres, statistiques, laisse à croire que l’Espagne croît. Dans les faits, ce pays impose à ses habitants une vie de chien, d’oboles, de restrictions. L’UE est morte mais personne ne veut l’avouer.

10. 30% de la population espagnole au bord de l’exclusion et toujours pas de révolution !!!!! On se laissera donc tout faire sans jamais réagir ! Je ne crois plus au changement par la démocratie. Un élu pourri sera remplacé par un autre élu pourri. Et la tenaille est en place. C’est par la force qu’on s’en sortira. Acceptez ce fait ou alors retournez regarder vos vidéos de chats.

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