Angleterre — École apprendra que parmi les premiers occupants de l’île se trouvaient des Africains

post_thumb_default

 

La communauté académique a qualifié d’«endoctrinement» le nouveau programme d’histoire à destination des élèves de troisième concernant l’immigration en Grande Bretagne, qui adopte un point de vue inédit sur l’origine de la population britannique.

Le nouveau programme d’histoire proposé aux élèves de 14 à 16 ans sera proposé dans les établissements scolaires du Royaume-Uni à partir de septembre. Intitulé «Migration vers la Grande-Bretagne de 1000 à 2010» («Migration To Britain c. 1000 to c. 2010»), le cours a été développé en collaboration avec les professeurs de l’Association d'études sur l'Asie et l’Afrique et couvre les flux migratoires vers les îles depuis l’époque romaine jusqu’à l’immigration moderne.

Cependant, c’est l’histoire des premiers locataires des îles britanniques qui a suscité le mécontentement des historiens. Le nouveau programme suggère que des Africains y résidaient avant même les anglo-saxons, en se référant à une légion romaine de nord-africains stationnés brièvement près du mur d'Hadrien, qui marquait la frontière avec les territoires du nord, soit l’actuelle Écosse.

Alors qu’il est reconnu qu’environ 500 maures géraient ce fort près de Carlisle, il n’y a aucune preuve de leur installation de façon permanente, s’insurgent les experts, en accusant les auteurs de cette mise à jour de distorsion des faits au profit du «politiquement correct».

Quel est l’objectif de ce nouveau programme ?

Certaines voix prétendent que de tels cours visent à traiter les problèmes contemporains, plutôt qu’enseigner l’histoire.

«Cela semble relever plutôt de l’endoctrinement que de l’éducation. C’est dangereux parce qu’une société soudée dépend de l’opinion partagé d’une histoire commune», a noté le professeur Alan Smithers de l’Université de Buckingham et conseiller du comité d’Education.

L’historien Roy Strong, a également trouvé gênant que «nos enfants aient à apprendre quelque chose qui est clairement conçu pour alimenter des problèmes contemporains au lieu de raconter correctement l’histoire de notre île».

Ray Finch, du parti britannique UKIP, estime que l’histoire est réécrite pour être politiquement correcte. «Cela fait partie de cette idéologie particulière, intimement liée aux perspectives politiques», a-t-il indiqué, ajoutant que cela vise à modifier l’histoire pour poursuivre d’autres objectifs.

Il a également noté que les enfants ne doivent pas être «utilisés comme des moyens de propagande», puisque c’est «faux, immoral et absolument honteux». Pour lui, avec cette proposition, «ils essaient d’éliminer la perception du Royaume-Uni comme d’un pays souverain».

Source

 

Extrait de: Source et auteur

Suisse shared items on The Old Reader (RSS)

2 commentaires

  1. Posté par voxdev le

    “Ray Finch, du parti britannique UKIP, estime que l’histoire est réécrite pour être politiquement correcte. «Cela fait partie de cette idéologie particulière, intimement liée aux perspectives politiques», a-t-il indiqué, ajoutant que cela vise à modifier l’histoire pour poursuivre d’autres objectifs.”

    Ce monsieur a raison, le mensonge sur l’Histoire poursuit un but idéologique :
    la dissolution de la mémoire collective européenne afin que nous adoptions ” la dhimmitude attitude”.

  2. Posté par Bussy le

    Chaque fois que j’ai vu des anglais sur une plage, couleur blanc laitier ou rose voire carrément rouge vif, j’ai toujours suspecté qu’ils étaient africains !

Et vous, qu'en pensez vous ?

Poster un commentaire

Votre commentaire est susceptible d'être modéré, nous vous prions d'être patients.

* Ces champs sont obligatoires

Avertissement! Seuls les commentaires signés par leurs auteurs sont admis, sauf exceptions demandées auprès des Observateurs.ch pour des raisons personnelles ou professionnelles. Les commentaires sont en principe modérés. Toutefois, étant donné le nombre très considérable et en progression fulgurante des commentaires (259'163 commentaires retenus et 79'280 articles publiés, chiffres au 1 décembre 2020), un travail de modération complet et exhaustif est totalement impensable. Notre site invite, par conséquent, les commentateurs à ne pas transgresser les règles élémentaires en vigueur et à se conformer à la loi afin d’éviter tout recours en justice. Le site n’est pas responsable de propos condamnables par la loi et fournira, en cas de demande et dans la mesure du possible, les éléments nécessaires à l’identification des auteurs faisant l’objet d’une procédure judiciaire. Les commentaires n’engagent que leurs auteurs. Le site se réserve, par ailleurs, le droit de supprimer tout commentaire qu’il repérerait comme anonyme et invite plus généralement les commentateurs à s’en tenir à des propos acceptables et non condamnables.

Entrez les deux mots ci-dessous (séparés par un espace). Si vous n'arrivez pas à lire les mots vous pouvez afficher une nouvelle image.