L’un des assaillants du Bataclan s’était entraîné dans un stand de tir de la police
L’enquête autour des assaillants du 13 novembre dernier n’en finit pas de livrer des surprises. Après nous avoir appris que certains des terroristes étaient arrivés par la filière syrienne d’immigration clandestine ou encore que d’autres étaient déjà connus des services de police pour différentes raisons dont radicalisation et tentative de départ vers la Syrie ou le Yémen, nous apprenons aujourd’hui que l’un d’entre eux s’était entraîné au tir de manière parfaitement légale. En effet, Samy Amimour, qui avait été placé sous contrôle judiciaire en 2012 après avoir tenté de rejoindre le Yémen, possédait une licence de tir de la Fédération française de tir pour la saison 2011/2012 et s’entraînait au stand de tir de l’Association nationale de tir de la police.
Qu’est ce que cela signifie pour les chasseurs et les tireurs sportifs ?
C’est une nouvelle inquiétante pour tous les chasseurs, les tireurs sportifs et les citoyens soucieux de la liberté de posséder une arme. En effet, cette nouvelle pourrait avoir des répercussions graves pour ces catégories, tout d’abord en provoquant un tollé médiatique quant à la sécurisation des stands de tir, mais aussi en donnant du grain à moudre à l’argumentaire sécuritaire déployé derrière l’état d’urgence. En effet, certaines mesures de l’état d’urgence permettent à l’Etat de réquisitionner toutes les armes déclarées par les chasseurs et les tireurs sportifs bien que ces derniers aient plus souvent le profil de citoyens soucieux de leur sécurité, de leurs traditions et du respect des lois que le profil de bandits et de terroristes de cité armés jusqu’aux dents. Rappelons d’ailleurs que les restrictions autour de l’acquisition légale d’armes à feu sont nombreuses, et que les chasseurs et les tireurs sportifs sont soumis à un contrôle rigoureux de l’Etat. Néanmoins, ce nouvel élément pourrait pousser les pouvoirs publics à finir de désarmer légalement la population en utilisant l’état d’urgence.
D’ailleurs, on parle de prendre certaines mesures à l’échelle européenne…
En effet, la Commission européenne a déposé le 18 novembre des propositions pour durcir la législation en matière de détention d’armes. Ainsi, parmi les mesures proposées, on retrouve des amendements visant à rendre plus difficile l’acquisition d’armes à feu, augmenter la traçabilité des armes et échanger des informations à l’échelle européenne sur les détenteurs d’armes. En fin de compte, ce sont les citoyens soucieux du respect de la loi et de leur sécurité qui vont payer les politiques sécuritaires visant les terroristes et les criminels. Pendant que la population est désarmée par l’Etat, les criminels continuent à s’armer sur le marché noir.
Comme d’habitude c’est l’honnête citoyen qui va trinquer. L’inscription dans un stand de tir ne permet pas de refuser une personne sous prétexte qu’il soit noir jaune ou “gris” sinon vous vous retrouver avec une plainte pour rassisme, et le stand risque la fermeture administrative sans parler des poursuites au pénal, de plus s’inscrire au stand Police cela relève de la provocation, par contre je ne comprends pas comment il a pu acquérir des armes en ayant été condamné, car les enquêtes diligentées par les préfecture sont au nombre de 4 sans compter le casier judiciaire, ou alors cela voudrait dire qu’il y a eu complaisance quelque part au niveau de l’administration!!!!???? Je fais parti d’un comité directeur d’un stand de tir, je peux vous dire que nous sommes très sensibles sur la sécurité, le stand vient d’être équipé de caméras vidéos, sur tous les pas de tir, les entrées sont contrôlées, mais nous ne sommes pas des policiers, il ne faut donc pas qu’une fois de plus nous servions de boucs émissaires!!!! Lorsque l’on désarme le citoyen honnête, ce sont les voyous qui s’arment. Il est temps que les gens qui nous gouvernent sachent faire le distinguo, les mesures sont de plus en plus discriminatoires envers les honnêtes citoyens, ce qui n’empèche pas les crimes et délits d’augmenter, quand aux armes qui servent à ces différents délits elles ne sont pas achetées dans des armureries avec des autorisations délivrées par les préfectures comme cela se passe pour les tireurs, il serait peut-être logique de chercher les fournisseurs de ces armes à moins que l’on sache en haut lieu qui les vend???? Et peut-être avons nous affaire à des intérêts très privés. JC Basset