Les budgets alloués à la formation vont encore se réduire pour la période 2016-2018. Les parents sont invités à passer à la caisse alors que le nombre d'écoliers ne cesse de croître.
Les cantons exigent toujours plus de sacrifices de la part de la formation au nom de l'équilibre des finances publiques. Comme le souligne l'association faîtière des enseignants en Suisse, ces mesures d'économie ont représenté 265 millions de francs entre 2013 et 2015 rien qu'en Suisse alémanique.
Pour la période entre 2016 et 2018, le montant des restructurations atteindra 536 millions, révèle le Tages-Anzeigerdans son édition du 26 novembre.
«Si nous pouvions vraiment calculer toutes les économies, nous atteindrions le seuil du milliard de francs pour les années 2013 à 2018», estime Franziska Peterhans, secrétaire générale del'association faîtière LCH.
Rappels:
La Suisse versera plus de 77 millions au Mali
En 2014 (données provisoires), la Suisse a consacré 3'246 millions à l’aide publique au développement (APD), soit 0,49% du revenu national brut (RNB), selon les chiffres des autorités fédérales. En chiffres absolus, l'APD de la Suisse a augmenté de 280 millions par rapport à 2013 (+9,2%). Cette hausse a été rendue possible par la mise à disposition de moyens supplémentaires par le Parlement
Rappel supplémentaire:
Le Conseil fédéral demande une rallonge de 258,8 millions pour l’asile
http://lesobservateurs.ch/2015/09/18/conseil-federal-demande-rallonge-de-2588-millions-a-cause-de-lasile/
Malheureusement, c’est bien l’aide aux réfugiés qui pose problèmes pour les comptes 2015. Par ailleurs, il faut se poser la question du pourquoi faut-il faire des économies au niveau fédéral pour les années 2016-2019. En effet, souvenez-vous “l’immigration va remplir les caisses”. Ben non! On a effectivement droit à une immigration de masse mais toutes les recettes diminuent ou stagnent, TVA, Impôt fédéral direct, taxes diverses (tabac, alcool, vaches à lait, etc). Par contre les “cotisations” au FMI, et pour Schengen-Dublin augmentent, malgré une baisse du PIB.
A l’heure où la Suisse débloque gaillardement des fonds pour des soutiens divers et variés à l’étranger (parfois voués à l’échec…), on ne peut que s’inquiéter du serrage de vis concernant le financement du domaine scolaire. Dans un pays moderne et civilisé, les enfants, quelques soient leur origine, ont droit à la formation et la culture générale qui en feront, pour la plupart, des adultes responsables et motivés sur le marché de l’emploi. Le démantèlement naissant des programmes scolaires est un signe fort prouvant que notre gouvernement nous ment sur la bonne santé financière de notre pays. Ou alors… il donne définitivement raison au slogan “Les autres avant les nôtres”.
Si il n’y a plus d’argent comment la Suisse arrive à débloquer 70 millions supplémentaires pour l’aide aux réfugiers, c’est bien d’aider mais quand c’est au détriment des 2 choses qu’il ne faut pas toucher l’éducation et le système de santé alors vraiment trop c’est trop…Le peuple souverain en suisse, mon cul ouè
Si on pouvait diminuer l’ampleur des abus à l’aide sociale… légaux ou non, car notre législation laisse trop de marge aux profiteurs (faux réfugiés, regroupement familial…), il y aurait plus d’argent pour le reste.
Mais j’y pense, il y avait une initiative UDC pour le renvoi des criminels étrangers, y compris les abuseurs de l’aide sociale : comment se porte son application ?
« L’Aide publique au développement, c’est prendre l’argent dans la poche des pauvres des pays riches pour le donner aux riches des pays pauvres. » (Anonyme).
Et voilà qu’en Suisse, c’est prendre l’argent pour la formation et le donner au Mali, au Maroc, à Cuba, etc. Bravo la gôche!
Pourtant, selon la sagesse populaire les inégalités ne sont pas le problème; la pauvreté est le problème. D’où le proverbe chinois: « Lorsque les riches sont maigres, les pauvres sont morts. »
En 2011, l’aide publique au développement des pays de l’Union européenne fut en moyenne de 0,42 % du revenu national brut. A souligner que près de la moitié de cette aide des pays de l’UE concerne des annulations de dettes!
Ce serait l’Afghanistan qui reçoit le plus d’aide internationale, soit même plus que la Palestine.
En Suisse, depuis 2015, l’aide publique au développement (APD) est de 0,5 % du revenu national brut. La Direction du développement et de la coopération (DDC), qui compte plus de 1.500 collaborateurs, est chargée des activités d’aide humanitaire et de coopération au développement. 18% des moyens de la DDC sont consacrés à l’aide humanitaire, 72% à la coopération au développement et 10% aux pays de l’Est ou à titre de contribution à l’élargissement de l’UE!
L’aide publique au développement n’est pas une potion magique pour diminuer la pauvreté, ni même pour diminuer l’immigration. Elle a des effets pervers: ces aides ni ne corrigent, ni ne compensent les dysfonctionnements systémiques du pays concerné soit-disant aidé. Au contraire, souvent, ces aides les amplifient. Elles se révèlent déstructurantes en matière de compétitivité et de recettes fiscales. Elles détournent les réformes nécessaires à une bonne gouvernance. Elles favorisent la corruption et la bureaucratie, etc. C’est pourquoi, depuis une vingtaine d’années, cette aide publique au développement a été contestée dans son principe. Elle a été aussi remise en question pour sa répartition par des économistes et des organismes militants qui dénoncent ses détournements par des gouvernements corrompus et son inefficacité. Bien loin de freiner l’immigration, l’aide au pays d’origine globalement l’encourage.
La Suisse se porte bien depuis très longtemps.
Ses nouvelles générations ont pris l’habitude d’aller bien et d’évoluer dans un environnement favorable et relativement facile.
Les Suisses n’ont jamais vu la situation d’un pays se dégrader. Ni même se délabrer au point d’aller à la catastrophe économique et sociale. Ils ne peuvent même pas l’imaginer.
La France voisine a connu cette lente descente aux enfers : Son système scolaire s’est lentement mais sûrement dégradé. Classes surchargées, nivellement par le bas, absence de perspectives. Des jeunes marginalisés par le système scolaire et plus tard exclus du marché du travail. Des générations sacrifiées.
Les futures générations suisses vont souffrir…
Ce sont nos jeunes qui vont devoir payer le prix fort de la traîtrise socialo-facho au pouvoir…
Cette aide publique est un panier percé. On leur verse une quantité phénoménale de pognon depuis des générations, et ces assistés ne sont pas toujours capables de développer leurs pays. On devrait fermer le robinet une bonne fois pour toute et leur renvoyer tous leurs soi-disants régugiés. Chacun sa m….. Qu’on aide nos chômeurs et ecrtains desw bénéficiaires de l’AI à se réinsérer, nos sans-abris. Qu’on développe notre pays sans balancer par les fenêtres des aides qui ne servent à rien, si ce n’est à enrichir une élite corrompue.