Non à l’adhésion insidieuse de la Suisse à l’UE (V) :
Le Conseil fédéral pris en étau
Le 1er juillet 2013, la Croatie devient le 28ème Etat-membre de l’Union Européenne. Dans le cadre des relations entre la Suisse et l’UE, notre pays procède au versement d’un montant de cohésion au profit des nouveaux Etats membres de l’UE. La Croatie ne fait pas exception. Berne verse 45 millions à Zagreb suite à l’adhésion de l’Etat des Balkans à l’UE.
Le 24 mars 2006, le parlement suisse adopte la loi sur la coopération avec les Etats d'Europe de l'Est. Suite à un référendum, le peuple Suisse se prononce en faveur de cette loi dont l’objectif unique est le versement de fonds au profit des nouveaux Etats membres de l’UE. Bien que lors de la campagne on parlait d’un milliard de cohésion, aucun plafond n’est prévu par la législation. Lors de l’adhésion de la Croatie à l’UE sept ans après le vote, Zagreb figure automatiquement parmi les bénéficiaires du fonds de Cohésion.
Il est déroutant de constater que la cohésion de l’UE soit supporté (en partie) par la Suisse qui n’est pas membre de l’UE. Le Conseil fédéral et la majorité parlementaire argumentaient que le versement du milliard (en réalité le montant peut être supérieur) serait nécessaire afin de garantir l’accès de l’économie Suisse aux nouveaux marchés de l’Europe orientale. Ceci en dit long sur la qualité des négociateurs Suisses : On va à Bruxelles négocier des accords bilatéraux qui s’avèrent être plus dans l’intérêt de l’UE que de la Suisse, puis on se retrouve encore à payer des sommes pharamineuses afin de nous remercier auprès de Bruxelles. En psychologie on appelle cela le masochisme pathologique.
Une autre prestation que la Suisse devait offrir à la Croatie est l’ouverture du marché du travail aux ressortissants Croates, comme le souhaite la libre circulation des personnes(LCP). Or, la libre circulation avec le petit dernier membre de l’UE n’était pas encore ratifiée lors du vote sur l’initiative populaire « contre l’immigration de masse ». Après le OUI populaire, le Conseil fédéral s’empressait de renoncer à l’élargissement de la LCP à la Croatie, arguant que selon le texte de l’initiative, il lui était interdit de signer des traités internationaux allant à l’encontre de l’article 121a de la Constitution.
Mais le message que le Conseil fédéral a adressé à Bruxelles était différent. Berne a indiqué que la Suisse allait appliquer la libre circulation, sans toutefois signer formellement l’accord. La raison à cela est simple. Car la signature formelle de l’élargissement de l’accord sur la LCP aurait dû être soumise au référendum facultatif. Le Conseil fédéral avait simplement peur d’être une fois de plus dans le camp des perdants.
Au final, en voulant ménager la chèvre et le chou, Berne a pratiqué une politique trompeuse envers le peuple et envers Bruxelles. Il a trompé le peuple suisse en appliquent la LCP à la Croatie alors que la population vient d’émettre un signal clair contre l’immigration de masse. Ce faisant il a démontré le peu de respect qu’il possède face à la démocratie directe. Il a également trompé Bruxelles en refusant de signer formellement l’accord. Bruxelles a alors rapidement réagi en appliquant des méthodes de rétorsion, comme le font les Etats et organismes antidémocratiques. La Suisse s’est ainsi vu refuser la participation à certains projets de l’UE comme Erasmus plus ou Horizon 2020. Projets ou l’UE tirait au moins autant d’avantages que la Suisse.
Le Conseil fédéral n’a pas vu venir le vote du 9 février 2014 et s’est ensuite montré incapable de réagir de façon constructive. Au contraire, depuis cette date il refuse de voir les problèmes en face et fait la politique de l’autruche. Au lieu de mettre en œuvre la volonté populaire, il tergiverse et tente d’amadouer Bruxelles, tel un sale gamin pris en flagrant délit de vol de bonbons qui demande pardon à son maître. Espérons que le 9 décembre prochain, le tir sera corrigé !
Albert Leimgruber, 26 novembre 2015
Le CF serait en passe d aboutir au
Probleme du 9 fevrier en proposant une clause de sauvegarde. Et
La libre circulation et les frontaliers qui prennent systematiquement le travail des genevois, qu en faisons- nous ? Cela devient un drame ! Les annonces d offres d emploi mentionnent “bac + 4/5”. Ref jobup 5 ict 2015 controleur de gestion international.
Le simple terme Bac n existe pas en Suisse, cette annonce s adresse directement aux francais.
Autre probleme, directement sur ke terrain : une jeune suisse termine sa 6eme année et reussi en psychiatrie. Une place devient vacante. A la fin du choix, il reste cette jeune femme et une autre. Le domaine est tres sensible, il s agit de deficiences mentales. Notre jeune femme connait tres bien cette population car elle travaille avec cette population depuis une année.
L autre ne connait pas du tout cette specialité, elle est frontaliere, francaise mais a pris soin d epouser un suisse. Devinez quoi ? Elle a le poste, sans qualification dans ce domaine.
Pourquoi ? Car cette annonce lui a éte envoyée par des copines frontalieres de Bel Idée, l annonce ayant été publiée en interne. Ces copines depuis longtemps sur place connaissent tout le monde et font pencher la balance.
Et on nous dit que nous n avons personne de competent !!!
Cela se passe au mois de mai 2015. Ecrire a qui pour toutes ces anomalies, a M. Poggia, qui s occupe de l emploi ? Oui mais ecrire sur quel mail ?
Dissolution de ce foyer infectieux europhile. Cette situation n’est tout simplement plus tenable et contraire à la volonté populaire, plus communément qualifiée de populiste.
#jesuipopulist