Vous voulez savoir comment Le Temps, "journal de référence", traite ses interlocuteurs ? Voici un exemple parlant.
Le mardi 17 novembre, Xavier Lambiel me téléphone en me disant que sa rédaction veut réaliser une interview approfondie qui révèle le fond de ma pensée politique. Je lui réponds que j’ai un emploi du temps démentiel et lui demande quel délai il me donne.
Réponse : c’est assez urgent, pour demain mercredi, ou au plus tard jeudi.
Après réflexion, je lui suggère de m’envoyer ses questions par mail, lui promettant une réponse exhaustive avant la nuit.
Les questions m’étant parvenues dans l’après-midi, j’y ai répondu pendant presque deux heures. Un temps qu’il a fallu aménager dans mon agenda.
Mercredi, je reçois un mail du journaliste m’informant que l’interview ne paraîtra que vendredi 20. Je lui réponds que c’est OK pour moi.
Le jeudi, enfin, un nouveau courriel m’annonce que la rédaction renonce finalement à publier l’interview le lendemain et qu’elle ne la publiera que la semaine suivante à la condition que je sois sur le ticket UDC pour le Conseil fédéral !
Là, je fais savoir à Xavier Lambiel qu’il n’a plus besoin de me téléphoner et que je ne répondrai plus à aucune sollicitation du Temps, n’appréciant pas d’être pris pour un con. Je m’y tiendrai et ne m’étonne plus que ce journal, dirigé par des amateurs incompétents et des cuistres, voie son lectorat fondre de jour en jour.
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Pourquoi cette censure ? Peut-être les rédacteurs ont-ils été mécontents des réponses que j’ai données à des questions très polémiques ? Peut-être n’ai-je pas suffisamment illustré la thèse selon laquelle l’UDC serait composée de butors ou de mononeurones ? Quoi qu’il en soit, je ne permettrai pas que mon temps et ma parole soient suspendus au bon vouloir ou aux manipulations tactiques des calamiteux maîtres du Temps. Je publie donc ci-dessous l’entretien tel quel.
Comme disent les journalistes, « le public a le droit de savoir »…
INTERVIEW
Pourquoi dites-vous que la troisième guerre mondiale a déjà commencé depuis longtemps ?
Elle a commencé au lendemain de la deuxième, de manière insidieuse et lente. Nous avons été, pendant des décennies, comme des grenouilles baignant dans une eau tiède. Une tiédeur confortable faite de progrès social, de consommation, de divertissement. Et nous n’avons pas remarqué que nous y perdions notre âme. Maintenant, l’eau est devenue très chaude. Sous peu, elle sera bouillante et nous y passerons tous. Une civilisation qui est en dessous du seuil de 2,1 enfants par couple, qui se renie elle-même, qui jette aux oubliettes toutes ses valeurs et qui renie des pans entiers de son histoire est vouée à disparaître.
Le crépuscule des dieux approche et nous ne voulons rien voir venir.
C’est le déni qui nous tuera, l’aveuglement et l’inaction. Nous nous sommes évertués à nourrir sur notre sein le serpent qui nous mordra et nous le considérons toujours comme un doux chaton ronronnant !
Pourquoi dites-vous de l’Europe qu’elle est « malade » ?
Elle est malade de ses élites lâches et corrompues, de gens ne considérant plus le bien commun, mais seulement leurs petits intérêts propres, leurs ambitions, leurs prébendes. Ils ne font plus rêver personne. Ils ont perdu toute crédibilité. Leur incapacité à prendre des décisions nécessaires et à les assumer plonge les pays européens dans un marasme grandissant. Ils veulent tellement plaire qu’ils renient leurs racines, leur culture, leur histoire, car ça risquerait d’être « mal vu ». Or, un politicien n’a pas à plaire, il a à faire ce qui est juste, il a à faire ce qui doit être fait, et tant pis pour l’image. C’est le seul moyen pour retrouver une cohérence, le seul chemin pour retrouver le respect des citoyens.
N’exagérez-vous pas quand vous dites que « les écrits de Voltaire seront brûlés sur la place publique dans 20 ans » ?
Absolument pas. On s’évertue déjà maintenant à les interdire, car ils risquent d’offusquer certains milieux. Demain, on les brûlera sur la place publique. La soumission de la société civile à des idéologies doctrinales et liberticides finit toujours par des autodafés.
Vous prétendez représenter « l’anticorps contre la barbarie ». Que voulez-vous dire ?
Je suis un crieur dans le désert, un avertisseur. Depuis des années, je me bats contre la propagation, à l’intérieur du corps social, d’éléments criminogènes et liberticides qui ne sont pas issus de notre culture, de notre droit, de notre histoire. L’application rigoureuse de la sharia n’est pas compatible avec l’État de Droit tel que nous le concevons (arrêt Refah, CEDH 2001). Laisser des extraterritorialités juridiques se propager met en danger l’État de Droit. Accepter la coexistence de systèmes juridiques contradictoires crée des conflits et des tensions menant à la violence et la guerre civile. L’Europe doit défendre avec vigueur ce qui fait d’elle une exception civilisationnelle, elle doit revendiquer son droit de défendre ses valeurs immuables : la dignité individuelle inviolable, la liberté d’expression, le libre arbitre. C’est notre devoir envers nos enfants, envers nous-mêmes. L’Europe doit extirper les éléments liberticides qui cherchent à détruire notre société de l’intérieur en se prévalant des droits que nous leurs accordons tout en privant d’autres de leurs droits et en se moquant des devoirs qu’ils ont face à leur pays d’accueil.
La théorie du remplacement à laquelle vous souscrivez n’est-elle pas catastrophiste ou paranoïaque ?
La réalité est là. Les chiffres sont terrifiants. L’Europe est devenue stérile. Elle sent la mort. Entre l’euthanasie et l’avortement, les forces vives de notre continent s’amenuisent. Nous prolongeons la vie, mais nous n’en créons plus, parce que nous ne croyons plus en notre futur, en nos valeurs, en nous-mêmes. Nous passons d’une impulsion fugace à l’autre, nous consommons la vie comme si c’était un Big Mac, nous tuons notre ennui par des divertissements futiles, nous fuyons l’autre en le tenant à distance par l’électronique, nous nions la maladie et la mort en nous cloisonnant, nous nous déresponsabilisons par une pathologisation de nos dérives, par le recours systématique à des psys. Nous bourrons nos enfants de Ritaline pour qu’ils se tiennent tranquilles, nous prônons la solidarité et l’ouverture, mais nous cultivons notre égoïsme en nous refermant sur nous-mêmes. De cette manière, nous avons affaibli nos défenses, perdu notre vigueur. Des peuples plus forts, plus brutaux, portés par un dogmatisme étroit, vont finir par nous balayer.
Vous évoquez parfois « la haine de la race blanche ». Cet argument n’est-il pas un renversement de paradigme pratiqué par ceux qui haïssent l’islam ?
Pas du tout. C’est de la haine de l’homme blanc de lui-même que je parle, de son autoflagellation, de sa culpabilisation qui le pousse à ne plus oser s’affirmer, à se taire, à se coucher devant la barbarie croissante.
Vous êtes parfois taxé de racisme et classé à l’extrême droite de l’échiquier politique. Où considérez-vous vous situer sur cet échiquier ?
Je suis un démocrate convaincu. Un défenseur acharné de la vie, de la liberté individuelle qui ne peut exister que si l’homme assume ses choix. Je suis un défenseur de l’état de Droit et de la seule vraie liberté, celle qui est au fond de nous, cette étincelle d’essence spirituelle qui nous habite et qui a pour nom : amour transcendant ! Cela fait de moi un homme qui échappe aux clivages traditionnels, un humaniste et un mystique en même temps. Je refuse tous les totalitarismes, qu’ils soient collectivistes ou doctrinaires, car ils sont toujours matérialistes et cherchent donc le pouvoir absolu dans un monde limité. Quelle aberration. Il n’y a pas d’autre pouvoir que le pouvoir d’amour.
Pour vous, les Américains œuvrent à la perte de l’Europe en favorisant volontairement la crise migratoire actuelle. Vous considérez-vous comme antiaméricain ou comme pro russe ?
Je constate que les Américains ne sont plus le « policier de la planète », mais le premier générateur d’un chaos mondial. Ses jalons s’appellent Irak, Afghanistan, Libye, Syrie, Ex-Yougoslavie, Ukraine et j’en passe. L’empire US ne veille qu’à ses intérêts propres. Il ne connaît que des pays qui se soumettent à son diktat ou des pays qui s’y opposent et qu’il faut combattre.
La Russie a le courage de s’opposer à la Némésis yankee. Elle a retrouvé des valeurs, des couleurs, retrouvé la foi ; malgré les difficultés, elle est vivante ! Les USA ne sont plus qu’un propagateur de mort et de destruction et l’OTAN est leur instrument obéissant. Je suis convaincu que le futur de l’Europe se fera avec la Russie et non pas contre elle. C’est justement cette collaboration que les Yankees essaient par tous les moyens d’empêcher, sachant qu’il en émergerait un formidable contre-pouvoir économique, social, culturel et peut-être militaire.
Vous critiquez régulièrement les médias. Est-ce que les théories dites « complotistes » vous séduisent ?
Pour qu’il y ait complot, il faudrait qu’il y ait un semblant de réflexion ! Or, la plupart des médias sont aux ordres. Ils propagent la doxa dominante, se copient les uns les autres, condamnent malgré la présomption d’innocence, ignorent toute conception d’équité. Ils vivent désormais plus par l’image et sa dérive émotionnelle que par le verbe. Je les utilise comme ils m’utilisent. C’est un jeu de dupes. J’ai besoin de la visibilité qu’ils offrent malgré les distorsions de mon image et eux ont besoin d’un méchant pour pouvoir se faire un film qu’ils tentent de vendre à la foule.
Vous vous exprimez régulièrement en France ou en Allemagne. Avez-vous l’ambition d’être reconnu comme un idéologue des droites dures européennes ?
Dans mes conférences, je parle de démocratie directe, de la dignité inaliénable de l’homme, de la souveraineté. J’y parle de collégialité, de compromis, de dialogue. J’y parle de paix sociale, de droits populaires étendus, d’équilibres sensibles. J’y parle de la Suisse, un modèle d’essence métaphysique unique au monde. La Suisse est le seul pays sur terre qui a su traduire les lois immuables d’Antigone dans sa réalité politique vécue. Chez nous, Antigone fait le boulot de Créon sans devoir se renier. Chez nous, le cadavre de Polynice est enterré rapidement afin de rendre à la terre ce qui est sorti de la terre et permettre le pardon et le renouveau. En Suisse, les cadavres ne sont pas exhibés à des fins politiques. La Suisse est un perpetuum mobile, l’incarnation du développement durable politique. La Suisse est une horloge sensible, aussi forte que fragile, elle offre un mode de gouvernance unique dans l’histoire du monde, c’est un moule précieux qu’il faut propager, qu’il faut exporter, car c’est grâce à lui que le monde peut guérir.
Votre pensée politique est-elle gouvernementale et a-t-elle sa place au Conseil fédéral ?
Si ce que je viens de répondre dans cet interview n’est pas « gouvernemental », alors je crains que le gouvernement ne soit qu’une coquille vide.
L’EU n’est plus souveraine sur son territoire. Elle n’a pas les moyens de contraindre le transport transfontalier d’emprunter le rail, elle doit subventionner le rail avec les impôts prélevés sur TVA et le taxe sur les carburants.
http://www.bav.admin.ch/dokumentation/mediathek/03729/index.html?lang=fr#sprungmarke20_8
“Le lobby routier prend acte des exigences de l’Initiative des Alpes. Mais «il n’y a aucun moyen de contraindre les transporteurs étrangers à emprunter le rail ni de contingenter le trafic, c’est interdit par les accords sur le transport terrestre avec l’UE», rappelle cependant Gérard Métrailler, responsable des campagnes politiques au TCS.”
http://www.tdg.ch/suisse/L-Initiative-des-Alpes-exige-une-reduction-massive-des-camions/story/26083240?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter
Le Temps change, le Temps est compté, le Temps devient un “premium” Blick”, le Temps n’en a plus beaucoup, le count down est est en fin de course. Tempi passati.
@ b van doorn
“des égos monumentaux qui n’écoutent que leurs tripes”
qui donc ? les peace and love and all about theories ?
Le Temps, le Monde, die Welt, NYT, Times, Guardian,etc…, tous ces canards dits de référence n’en sont plus depuis longtemps et ne sont que le réceptacle de la bien(sic) pensance fluctuante au gré du vent des ordres des Pouvoirs en cour. A bannir, en faisant des économies !
Le journal “le temps” est hors temps, hors sol ……je ne le lis plus. Il sent le socialo-bobo-bisounours…tout va bien et tout est orienté gauche gauche…
Il continue à fermer les yeux sur les dures réalités à beaucoup de gens honnêtes.
Heureusement qu’il a en Suisse des lanceurs d’alerte comme Mr Freysinger dont les idées ont gagné…c’est pourquoi la société Suisse ( et Européenne) glisse de la gauche vers la droite…
On oublie vite que l’Europe, telle qu’elle a été construite et malgré ses défauts, nous a permis de vivre la plus longue période de prospérité et de paix que l’histoire ait connue. La Suisse est un bon modèle démocratique dont nous pouvons être fier, mais sans l’Europe nous serions encore un pays pauvre et M Freisinger serait encore un nobody au fond de sa vallée. N’appelons donc pas trop vite M Putine à la rescousse. Ce n’est pas son style dictatorial, ni sa vision de la démocratie, et encore moins son économie – qui ne survit que par le pétrole et qui n’innove en rien – qui vont amener plus de paix et nous permette de conserver notre liberté. On risque au contraire d’en perdre, et beaucoup. Qu’on nous préserve donc de ce genre d’invidu au gouvernement. A moins que nous ne soyons prêt, comme c’était le cas en 1933 en Allemagne, de perdre notre liberté et de placer une main forte et bien virile à la tête de nos pays. Au final, ça va va tout arranger, car 15 ans et 20 millions de mort plus tard, quand tout sera à nouveau détruit, il n’y aura plus aucun intérêt à préserver, mais il faudra tout reconstruire. L’histoire montre que c’est que dans ces périodes là que de vrais hommes d’Etats émergent, et pas des égos monumentaux qui n’écoutent que leurs tripes.
L’UDC est d’accord de faire des compromis sur la libre circulation. M. Blocher dit que l’on pourrait voter la question avant la mise en application de la loi.
http://www.reuters.com/article/2015/11/22/us-swiss-immigration-idUSKBN0TB0O220151122#rfkGScgAbQ34Q0zP.97
Merci Monsieur Freysinger, que vos propos font du bien ! De la sanité, de la clairvoyance, un franc penser avec un franc parler, c’est ce dont l’Europe aux mains de politiques corrompus a le plus besoin. Courage!
Le Temps….. l’OTAN…. même combat !
Thierry, Le Temps n’est pas vendu en caissette! Vous avez dû rêver!
Quelle manipulation!!! Le Temps n’est plus une référence depuis un grand moment! Les “journalistes”, si on peut leur donner encore ce titre, n’informent plus mais nous donnent leur avis de gens de gauche! LAMENTABLE!
@ Marie-France Oberson J’aimerais ajouter que si avec un peu de chance, le Tessinois est élu, alors dans 4 ans, M. Köppel aura fait ses preuves au Parlement et il pourrait alors être le successeur de M. Maurer,si celui-ci se retire.Nous aurions alors un puissant duo au CF. Entre temps, si le Tessinois est élu, ce qui me semble tout à fait possible, il pourrait reprendre les dossiers de l’ineffable Madame Sommaruga, dont l’inaction n’a que trop fait souffrir le Tessin.
Je souhaite qu’elle ne soit pas réélue, ce qui lui permettrait de se consacrer exclusivement à sa profession de pianiste. Mais je ne me fais aucune illusion: elle est bien protégée.
Merci Oskar pour ton analyse parue dans le Temps. La vérité fait mal. Continue ton oeuvre au service de notre pays. C’est comme cela qu’on t’aime. Merci pour tout.
Et si cela avait commencé à Bâle en 1897?
@jacques:
Après avoir souhaité l’élection de M. Freysinger au CF , je me suis ravisée me disant que ce serait bien mais il faudrait qu’ils soient 4 comme lui; et comme malheureusement ce n’est pas possible, mieux vaut qu’il reste en dehors , il sera plus efficace en gardant ainsi sa liberté de parole.
Il serait intéressant de montrer quelles parties de l’interview ont été censurées. Cela éclairerait la méthode de ce sale canard, que je n’ai nulle envie d’acheter aux fins de comparaison.
Bravo, Oskar Freysinger ! Non seulement votre analyse estparfaitement correcte, mais à vous lire on découvre une dimension philosophique qui n’a pas toujours été apparente. Le fait que vous n’avez pas été retenu dans la liste des trois de l’UDC témoigne du fait que pour certains, vous êtes trop droit dans vos bottes. Et tant mieux si vous ne devenez pas Conseiller fédéral: vous pourrez continuer à vous exprimer librement et sans détours. Il y aura toujours LesObservateurs pour vous permettre d’échapper à la censure des médias alignés et bien pensants.
Oscar Freysinger, bravo et félicitations pour cet excellent interview qui prouve que vous pouvez être un très bon Conseiller fédéral.
Quand aux journaux comme Le Temps, les citoyens clairvoyant devraient renoncer à leur payer des abonnements et à les financer. Ces médias qui sont devenus le ministère de la propagande de dirigeants de gôche et de sosialauds méritent de faire faillite et de disparaître.
Voila une analyse pragmatique du monde dans lequel nous vivons, Mr Freysinger a le courage de ses opinions et sait les exprimer, malheureusement il heurte les opinions “bisounours” de notre société et d’une bonne partie de nos politiciens. Certaines vérités blessent et font peur donc elles sont rejetées par les biens pensants qu’ils soient de droite ou de gauche. Continuez Mr Freysinger, nous avons besoins de politiciens qui s’engagent pour ce beau pays et pas pour leurs intérêts personnels.
Je ne suis pas particulièrement un fana de Monsieur Freysinger mais je dois reconnaitre que ce qu’il écrit est parfaitement dans l’ordre des choses. Le chapitre concernant les médias est simplement délicieux! Nous avons incontestablement un urgent besoin de politiciens qui osent dire les choses et aussi les mettre en application. Malheureusement ceux qui le font déplaisent et ne sont plus réélus.
Ah…Oscar, il faut que je vous dise…j’ai le profond regret de n’être un élu au national…je voterai aussi vite pour vous au CF.
Saperlipopette…pourquoi le peuple…a refusé par votation d’élire le Conseil fédéral…?
Les lamentables maîtres du Temps se révèlent être des idiots utiles puisque par leurs turpitudes ils nous donnent la chance de lire l’excellent Oskar Freysinger sur l’indispensable site de réinformation lesobservateurs.ch et de permettre au plus grand nombre de partager ce plaisir. L’argumentation d’Oska Freysinger est excellente et pertinente à tous points de vues, je l’en félicite et j’y adhère totalement, publiée sur ce site elle devient ainsi pérenne, accessible en tous lieux et en tous temps par tout le monde.
Pour être au courant et bien au clair, lisez ” le sursaut ou le chaos ” de Thibaut de Montbrial, lisez du Marc Trevidic et ” blasphémateur” de Waleed al Husseini. Un apostât.
Comme quoi, la presse écrite en ce pays, si compromise et si gauchisante, a tant lassé les gens qu’elle est en train de se faire écraser par le Net, où le lecteur peut encore se faire une idée lui-même et où toute information à contresens n’est pas inatteignable. Bien fait…..
Les journaux ne servaient pas seulement à emballer la salade. Découpés en feuillets, ils trouvaient place dans les WC. Un usage qu’on pourrait remettre à l’ordre du jour pour exprimer ce que nous inspire aujourd’hui la presse écrite…
Oui M. Freysinger vous faites ce qui est juste !
En fait, il faut remercier Xavier Lambiel, grâce à lui l’interview est lu par un plus grand nombre de personnes.
Dans mon enfance, après les avoir lus, on utilisait les journaux pour emballer les salades dans les magasins. Aujourd’hui ils ne servent même plus à emballer les salades, elles sont emballées dans du plastique…
Pas étonnant de la part du torchon Le Temps! Ce journal fait preuve à chaque édition de sa médiocrité et son incompétence journalistique.
Le TEMPS son temps est compté. Je me réjouis de connaître le nombre de journalistes licenciés lors de la prochaine ré-réorganisation.
Vive Oskar Freysinger !
Malheureusement de nombreux points de son analyse sont justes, le problème n’est pas l’analyse et on le voit au USA les républicains et les démocrates ont des vues très proche de la situation mais divergent sur les méthodes à appliquer.
Un incendie a pris au pièges des habitants après analyses de la situation qui mets en danger tout le village l’un des pompiers dit “sacrifier les et allumons un contre feu pour sauver le village” et l’autre dit “sauvons les vies et abandonnons le village”. L’analyse est la même la méthode différente, l’un est pragmatique l’autre humaniste. Allumer un contre feu en sacrifiant des vies n’est jamais la solution et c’est ce que les US est Erdogan on fait!
Inadmissible de traiter le politicien le plus intelligent de la Suisse de cette manière.
Merci Thierry pour la superbe proposition de l’utilisation de ce journal.
Il n’y a qu’une chose où je fais des réserves, car il écrit qu’il est pour l’état de droit, faut-il encore que le droit ne soit pas corrompu.
Oui , Monsieur Freysinger , votre seul tort , c’est d’avoir raison .
Le Temps est un très bon journal, pour allumer ma cheminée… Je le conseille à tous… J’ai une caissette devant chez moi et chaque soir j’en ramasse un gratuitement parce que ça vaut pas un rond mais ça crame super bien mon bois de cheminée !
« Je suis convaincu que le futur de l’Europe se fera avec la Russie et non pas contre elle. » Le meilleur, c’est Juncker qui retourne sa veste à propos de la Russie. Il y a encore récemment, il cherchait à l’enfoncer avec des sanctions économiques et à la mettre au ban des nations. Et soudain, il a dû être touché par la grâce en devenant lucide. Oskar avait raison :
https://francais.rt.com/economie/10710-juncker-lettre-poutine-economie
Sinon, j’aime bien la façon magistrale – et assez comique – avec laquelle il rabat le caquet d’un anti-UDC primaire, environ entre la minute 47:00 et la minute 48:10 du débat. Débat avec notamment Oskar Freysinger et Alain Soral :
https://youtu.be/QV4IXsys5Pk
A vous Oskar Freysinger, je n’ai jamais eu de personne que je mettais en modèle dans ma vie. J’en ai un, Vous. Je n’ai aucune honte à le dire. Vous parlez avec un à propos qui est à couper le souffle. Chaque débat que j’écoute, je regrette que vous n’y soyez pas toujours convié, les plateaux de télévision ont peur de vous, les politicards vous craignent, savez-vous pourquoi? Parce que vous les dérangez par vos vérités qu’ils ne peuvent entendre, ils se sentent agressés alors que vous n’essayez que de leur ouvrir les yeux et si, par moment, on sent votre agacement, il n’est que justifié, c’est trop grave pour rester de marbre, je bouillonne intérieurement comme vous. De grâce, allez au Conseil fédéral, nous avons besoin de vous. Merci. Vous me rassurez d’exister. Nous avons besoin de vous et de votre courage.
Comme je n’ai pas pour habitude de jeter l’argent pas les fenêtres, je lis la presse papier proposée aux clients des établissement publics. Pour ceux qui sont de le même cas, Il serait peut-être positif d’avoir quelques autocollants comme un petit Post’it à insérer dans durant une période suivie, dans une page intérieur du Temps par exemple: “Libérez vos chaînes avec lesobservateurs.ch” et avec un commentaire en écriture manuscrite: Bonne idée ! Le reste de la surface restant à disposition de l’utilisateur, pour ses affaires quotidiennes. Et on pourrait commander quelques exemplaires d’avance pour tester et avoir une case à cocher: Je vous visite grâce au 1er Post’it trouvé dans… avec en prime une petite statistique.
Je remercie Oscar Freysinger pour nous laisser le plaisir de lire l’Interwiew qu’il n’a pu réaliser dans le “Temps”.
Ici , il a toute tribune libre..Le contenu de l’interwiew était pour ces bobos impensable.
On peut constater que les médias français bobos commencent à changer de ton..situation oblige, ne pouvant plus nier une réalité autrement plus inquiétante…Néanmoins la transparence n’est pas agendée pour demain…
Quant à leurs homologues suisses..n’ayant pas encore les tripes en boucles anglaises, ils persistent pénards. La réalité européenne….va vite les rattraper…
Que le ciel nous préserve du pire.
Il est vrai que d’emblée votre fier Oskar place la barre très haut au dessus du menu quotidien des media. C’est du très grand Oskar, tragique comme les évènements, mais non moins lucide et loyal.
Ce qu’il dit est tellement vrai que c’est nécessairement insupportables aux oreilles formatées
du journaliste. Si j’ose dire : il était fatal que Lambiel coule !
Merci et longue vie à Oskar!
Si j’ai bien compris, le Temps demande un interview, ce qui lui est accordé malgré un emploi du temps très chargé. Et ensuite pose une condition pour le publier! Le répertoire du capitaine Haddock est insuffisant pour qualifier cette attitude! Le Temps est bel et bien un “média de référence”…
C’est dans le Temps et aussi dans l ‘Hebdo que vous subissez les intellectuels auto-proclamés. vous savez quand ils veulent vous abonner, ils essaient de vous classer dans une sorte d’élite! Il y a peu de temps l’argument publicitaire était : l’Hebdo c’est bon pour la tète. C’est vrai mais pas pour le cerveau.!
Merci Monsieur Oskar Freysinger. Je suis heureux que cet épisode cocasse ait provoqué la publication ci-dessus, j’ai ainsi pu en prendre connaissance (avec le plus grand plaisir d’ailleurs).
Quant à LE TEMPS, je suis surpris d’apprendre que “ça” existe encore.
Excellent ! Oui, le modèle démocratique Suisse peut être un modèle pour une Europe des Nations, débarrassée des dragons et coquecigrues, de quelque nom qu’on voudra baptiser les maîtres du moment. Puissent ne jamais le subvertir les socialistes, gauchistes, monopolistes apatrides !