La Confédération voulait former des apprentis au Nigeria. Elle a mis brutalement fin au programme après trois ans sur un bilan catastrophique.
Le bilan est désastreux. La DDC voulait initialement investir 1,5 million de francs mais l'association Nido s'est avérée incapable de diriger le projet, débouchant sur une absence de résultats et des objectifs qui n'ont pas été atteints. Une grande partie des fonds a été absorbée par les tâches administratives, souligne un rapport de contrôleur datant de décembre 2014.
Rien de visible dans le pays
Le choix du partenaire pour ce projet fait également l'objet de critiques car Nido ne compte qu'une douzaine de membres. La déception est également grande parmi les Nigérians en exil. L'un d'entre eux qui s'est rendu sur place a pu constater que le projet «était très mal mené» et que l'argent n'était pas utilisé au mieux. Il n'y a pratiquement aucun résultat dans le pays, a-t-il déploré.
En fin de compte, la Confédération a dépensé 340'000 francs, qui ont surtout provoqué la dissension au sein de l'association Nido, celle-ci se déchirant sur la répartition de cette manne.
50 ans d’aide au développement et rien n’a changé, mais ce sont de bons boulots bien payés.
Bon, une fois de plus la DDC dans les choux. Amateurisme, contrôles déficients voire inexistants, frais administratifs indécents, normal quoi. Ce qui est étonnant, c’est qu’on en parle.
La Confédération a rempli son rôle de solidarité en finançant un projet concret en Afrique. C’est d’ailleurs ainsi que chaque pays estimé économiquement aisé devrait procéder, puisque ces aides sont destinées à fournir les outils nécessaires à la formation professionnelle sur place. Mais comme d’hab, cet argent a été détourné en pseudos frais de fonctionnement, comprenez par là dans la poche des dirigeants dudit pays. Actuellement, des discussions ont lieu entre européens et africains, les premiers étant prêts à financer des projets pour que les candidats au départ aient l’opportunité de se créer un avenir gagne-pain. Malheureusement, une fois encore, l’argent finira en robinetterie dorée, en collection de chaussures de luxe (du déjà vu…) et autres gonflements de bas de laine chez des dirigeants africains corrompus.