L’élite intellectuelle, surtout, ne se repaît jamais assez de l’ex-Führer

« Si tu regardes longtemps un abîme, l’abîme regarde aussi en toi. » Friedrich Nietzsche

Dans la folie actuelle faite de culture d’accueil, de perte de contrôle et d’autodissolution, nous nous dirigeons vers le point central de la perception de nous-mêmes. Celui qui nous divise en croyants et  non-croyants, en rédempteurs et en pêcheurs : le complexe de compensation nazi des Allemands.

70 ans ont passé depuis que le « sur-père » a cassé sa pipe. L’incapacité à couper le cordon s’est muée en « déformation psychologique » et nous contrôle fermement. Plus nous crions haut et fort n’avoir rien à voir avec « lui » et plus nous voulons donner l’impression de l’avoir dépassé une fois pour toutes, plus nos partenaires et nos amis s’interrogent sur nos comportements.

« Il » exerce toujours son emprise, comme personne d’autre. L’élite intellectuelle, surtout, ne se repaît jamais assez de l’ex-Führer.

Le fétichisme se définit par « un engouement quasi-religieux pour des objets ayant une signification particulière pour l’identité propre». Il faudrait y ajouter que le fétichisme se définit également par « le mépris quasi-religieux des objets particulièrement significatifs pour sa propre identité ».

Et s’ « Il » ne revenait plus et que le monde continuait à tourner ? La disparition pure et simple de la figure fétiche détestée est la dernière chose que le malade peut vraiment appeler de ses vœux.

Source :Extraits de l’article de Markus Vahlefeld, choisis et traduits par Caroline, ici