Irina Bokova (Unesco) : « Il y a un conflit entre ceux qui pensent que l’on peut vivre ensemble dans la diversité et ceux qui rejettent cette idée »

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Le 1 novembre 2015, la Directrice générale de l’UNESCO, Mme Irina Bokova, a participé à la 6ème convention nationale du Conseil représentatif des organisations juives de France (CRIF), dans le cadre d’une table ronde sur le thème « L’éducation, rempart contre le racisme et l’antisémitisme? »

La Directrice générale a souligné l’importance de s’engager pour une éducation de qualité, basée sur les droits de l’homme, offrant aux jeunes les capacités d’analyse critique et les perspectives d’avenir qui leur permettront de s’engager face aux idéologies de haines et de rejeter la radicalisation.

« Il n’y a pas de choc des civilisations. Il y a un conflit entre ceux qui pensent que l’on peut vivre ensemble dans la diversité, et ceux qui rejettent cette idée, » a-t-elle conclu, mettant ainsi en exergue le rôle primordial de la culture et de l’éducation dans la prévention des idéologies extrémistes.

Parmi les participants à la table-ronde « L’éducation, rempart contre le racisme et l’antisémitisme? » figuraient M. Alain Chouraqui, président de la Fondation du Camp des Milles et responsable de la Chaire UNESCO « éducation à la citoyenneté, sciences de l’homme et convergence des mémoires », le Pasteur François Clavairoly, président de la Fédération Protestante de France, Mme Emilie Frèche, écrivain, Mme Valérie Pécresse, députée des Yvelines. [...]

Rappelant les actions de l’UNESCO dans le domaine de l’éducation pour la citoyenneté mondiale et pour l’enseignement de l’histoire de la Shoah et d’autres génocides. Irina Bokova a également rappelé la récente désignation de Beate et Serge Klarsfeld en qualité d’Ambassadeurs honoraires et Envoyés spéciaux de l’UNESCO pour l’enseignement de l’histoire de la Shoah et pour la prévention des génocides. [...]

source via Fdesouche.com

RappelIrina Bokova est la fille de Gueorgui Bokov, rédacteur en chef du journal du Parti communiste bulgare

6 commentaires

  1. Posté par MF le

    Ce genre de personne est dangereuse parcequ’elle réduit la question à une affaire d’idéologie alors que nous sommes confrontés a des faits que ces intellectuels du mondialisme ne veulent pas considérer avec objectivité.
    Nous sommes en plein dans la problématique de Bruno Bettleheim, dans son ouvrage “Le coeur conscient” : Il va falloir comme lui que nous inventions une méthode de survie pour résister à la folie qu’on veux nous faire accepter par tout les bouts.
    Je n’ai bien sûr jamais connu l’horreur qu’il a connu, mais quelques une de ses idées m’avaient traversé la tête quand je faisais mon service militaire : Dans certaines circonstances certains sont prêts à accomplir n’importe quoi du moment qu’on leur en donne l’autorisation, que c’est inscrit dans un livre religieux ou aboyé par un supérieur.

  2. Posté par Bruno Sollaerts le

    C’est justement la culture et l’éducation qui nous font ouvrir les yeux !

  3. Posté par Marie-France Oberson le

    @Vautrin: il ne faut pas croire que cette volonté d’éducation s’adresse aux barbares, mais à nous, à ceux qui refusent le multiculturalisme et la ” citoyenneté mondiale”c’est -à-dire à nous les “faces de craie” .
    Ces gens-là n’ont rien compris… il faudra le leur expliquer, à moins que l’actualité se charge de les mettre au parfum….

  4. Posté par Marie-France Oberson le

    “Il y a un conflit entre ceux qui pensent que l’on peut vivre ensemble dans la diversité, et ceux qui rejettent cette idée, »
    Lapalisse en aurait dit autant! Quand 2 idées s’opposent , évidemment qu’elles sont en conflit !
    Quelle sorte d’éducation ? Transmettre une façon de penser bien conforme à la norme ?
    Les communistes ont été-et sont toujours, à l’évidence- champion en la matière “d’éduquer” les peuples à penser correctement..

  5. Posté par Vautrin le

    Mais qu’attendre de cet Unesco dont Vialatte disait qu’elle est un “promenoir d’anthropophages” ? Rien que des âneries ! Le conflit est bel et bien, derrière les apparences d’une guerre de religions, un conflit de la civilisation contre la barbarie. L’éducation n’y pourra rien : allez éduquer des rombiers qui croient que leur religion les rend supérieurs au reste de l’humanité (aux “koufar”) et qui de ce fait se croient autorisés à tuer, piller, violer ? Allons donc ! Le seul remède est de les contraindre par la force armée.

  6. Posté par Nicolas le

    Qu’on se le dise, ceux qui refusent l’invasion de barbare sanguinaires sont mal éduqués.

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