Le 26 octobre dernier, le Premier Ministre réunissait des ministres dans une cité dite "sensible" des Mureaux, dans la "banlieue" parisienne, pour "commémorer" la mort de Zyed et Bouna, deux adolescents de Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) trouvaient la mort après avoir fui la police (sic!), le 27 octobre 2005,
Les Mureaux en 1910C’est ainsi que nous avons pu le voir accompagné de pas moins de 17 ministres et d’élus toutes écharpes tricolores dehors, marcher dans les rues des Mureaux dans ce qui ressemblait à une commémoration solennelle de ces événements qui ont sidéré le monde entier et dans lesquels une certaine presse étrangère voyait un conflit ethnique.
Les Mureaux aujourd'huiPourtant, ce gouvernement semble oublieux, volontairement ou non, de deux autres morts, ces vraies victimes des émeutes en banlieue. Citons leurs noms, pour les sortir de l'oubli dans lesquels les politiques et les médias les enferment. Contrairement à Zyed et Bouna, ils n'auront ni plaque, ni stèle, ni commémoration, ni film, ni documentaire, ni débat, ni éditos outrés. Ils ne fuyaient pas la police, ni ne "trainaient" bizarrement dans la rue. Il s'agit de Jean-Jacques le Chenadec et de Jean-Claude Irvoas. Les morts de ces événements de 2005, ont été oubliés, tus, escamotés, gommés.
Jean-Jacques le Chenadec, est un homme âgé de 61 ans qui, à Stains, était descendu en bas de son immeuble parce que des jeunes mettaient le feu à des poubelles. Ils l’ont tué. Le meurtrier a été condamné à cinq ans de prison ; il doit être libre à l’heure qu’il est.
Jean-Claude Irvoas, 56 ans, a voulu prendre en photo du mobilier urbain, à Epinay-sur-Seine. Des trafiquants de drogue, croyant qu’il les prenait en photo, l’ont agressé. M. Irvoas, selon l’un des agresseurs, a prétendu être officier de police. Les quatre dealers l’ont achevé devant sa femme et son fils qui l’attendaient dans la voiture.
Il n’y aura rien pour la mémoire de Jean-Jacques le Chenadec et de Jean-Claude Irvoas, qui n'étaient pas des délinquants. Le gouvernement et ses médias lèche-bottes préfèrent commémorer une jeunesse violente, agressive, communautaire, inculte et souvent meurtrière.
Vivien Hoch
Sur la photo c est pas les Mureaux ,c est le luth
Le medias mainstream préfèrent tenter de culpbiliser les honnêtes citoyens, en braquant leurs projecteurs sur deux jeunes victimes pas complètement innocentes, en nous cachant ce qui les dérange, plutôt que de relater les faits dans leur globalité.
Que l’administration protège plus les voyous que les victimes, ça, on commençait à en avoir l’habitude. Malheureusement.
Un pas supplémentaire est franchi : On honore les voyous et oublie les victimes.
La guerre civile menace …