Une fois de plus on attendait en vain hier une décision du Conseil fédéral concernant la gestion de l'immigration exigée par le peuple et les cantons. Publiée aujourd'hui, la statistique de l'immigration pour le 3ème trimestre 2015 indique que l'immigration nette atteindra cette année également quelque 75 000 personnes, soit l'équivalent de la population de la ville de St-Gall. L'allégation des autorités annonçant une baisse de l'immigration en cas de ralentissement conjoncturel et de suppressions d'emplois ne se vérifie manifestement pas. 20 mois après l'acceptation de l'initiative populaire "contre l'immigration de masse", le Conseil fédéral n'a toujours pas approuvé une législation d'application.
En chiffre net, 54 281 personnes ont immigré durant les trois premiers trimestres de cette année dans la population résidante permanente de Suisse. Les deux tiers proviennent de l'UE. Moins de la moitié de ces immigrants sont venus en Suisse pour y exercer un emploi et plus de la moitié de ces entrées sont dues au regroupement familial, à la formation et au perfectionnement, à l'asile et aux séjours sans activité lucrative.
Développement malsain
Malgré la stagnation économique et les annonces quotidiennes de suppressions d'emplois, l'immigration reste donc à un niveau élevé. L'emploi progresse avant tout dans le secteur public non productif. Ce développement est inquiétant non seulement du point de vue de la productivité. Il est en effet plus important que jamais de stopper la croissance du secteur public. Les forces politiques de droite devraient s'y atteler immédiatement. L'allégation fréquemment avancée par les autorités et les associations économiques, selon lesquelles l'immigration baisserait sensiblement à la suite d'un refroidissement conjoncturel, est de toute évidence fausse. Grâce à la faiblesse de l'euro, il est manifestement plus intéressant que jamais de faire venir en masse de la main-d'œuvre étrangère en Suisse.
Le Conseil fédéral doit prendre ses responsabilités
L'urgence de la situation réclame une intervention immédiate. Lorsque la situation conjoncturelle se répercute sur le chômage, il est plus nécessaire que jamais de gérer l'immigration. Or, le Conseil fédéral refuse de voir ce développement. Il ne lui reste plus que 15 mois pour appliquer la disposition constitutionnelle sur la limitation de l'immigration. Aucune mesure efficace n'a été prise jusqu'ici. L'UDC n'a aucune sympathie pour cette politique d'obstruction et elle invite le Conseil fédéral à prendre enfin ses responsabilités.
Communiqué UDC du 29.10.2015
Dramatique et scandaleux à la fois!
C’est toute la commission européenne qui devrait être emprisonnée avec Merkel et les autres pour trahison et trafic d’êtres humains…
A la frontière slovène ce 28 octobre entre 16h et 18 h30…
https://youtu.be/Poh3Rke_NkM
Le texte de l’initiative contre l’immigration de masse, en donnant une date butoir, a permis de repousser son application sans contrarier la volonté du Souverain puisque c’est ce texte qu’il a accepté.
De plus, elle exige “un plafond” sans préciser de chiffres, ce qui permet de l’appliquer même en accueillant 100’000 personnes par an.
Au contraire, l’initiative ECOPOP articulait un chiffre précis et ne permettait pas de telles magouilles.
Raison pour laquelle l’UDC a fait voter contre?
Je pense que nos autorités nous trahissent. Nous avons voté pour que cesse cette invasion, car il s’agit bien d’invasion, et finalement la démocratie n’est respectée que lorsque nos votes satisfont nos dirigeants. Nous allons vers la fin de notre prospérité, et même de notre identité…
C’est difficile d’entrer en masse en Suisse.L’invasion existe mais elle pas reconnue.Je dis ça car je vois de drôles de choses depuis quelques mois à la Chaux-de-Fonds.Oui,de drôles de choses,des foulards,des crépus,des individus douteux .Doucement,sans bruit,discrètement nous sommes envahis sans s’en rendre compte!
@Dufour R.
Au premier patron décapité, le PLR changera peut-être enfin de camp ou de côté !
Et quand les femmes arriveront avec leur marmaille, ça va en faire du monde. Quel bazar.
Même avec un deuxième siège UDC au Conseil fédéral, je ne vois pas comment la politique d’immigration de la Suisse va changer, puisque l’alliance PRL-PSS aura toujours la majorité. Le PRL défend prioritairement l’intérêt des grandes entreprises et des multinationales, qui veulent une immigration importante afin de poursuivre une sous-enchère salariale, tandis que le PSS veut des migrants-réfugiés en grand nombre qui doivent recourir le plus longtemps possible aux prestations sociales afin de garantir des postes aux fonctionnaires socialistes qui travaillent dans les collectivités publiques et para-publiques liées aux dites prestations. Plus tard, ces migrants deviendront de nouveaux électeurs pour le PSS !
P.S. : Le président du PSS, M. Levrat avait déclaré il y a quelques mois que la Suisse devait accueillir dix fois plus de réfugiés ! Ce n’est pas pour rien…
Vivement que l’UDC mette un peu d’ordre dans ce dossier et applique la volonté populaire!