Ci-dessus, rencontre entre Hitler et Haj Amin al-Husseini, grand mufti de Jérusalem en 1941 en Allemagne Source photo
Scandale dans la communauté juive ! Le premier ministre israélien vient de déclarer dans son discours du 20/10/2015 au 37ème congrés sioniste que Hitler ne voulait pas exterminer les Juifs. Ce disant, il ne fait que rapporter une opinion/information qui circule depuis longtemps.
Netanyahou dit s’appuyer sur les révélations du procès de Nuremberg qui accusa le grand mufti pour crimes de guerre: Au cours d’une rencontre avec le grand mufti de Jérusalem, le dictateur allemand aurait avoué qu’il voulait expulser les Juifs. Haj Amin al-Husseini aurait répondu « Si vous les expulsez, ils viendront tous ici ». Alors que devrais-je en faire ? rétorqua Hitler. « Brûlez-les » répondit Haj Amin al-Husseini.
De violentes réactions ont aussitôt jailli. « Netanyahou a viré fou« , peut-on lire sur le site Extimités. Le chef de l’opposition israélienne, Yitzhak Herzog (Union sioniste) a réagi vivement en affirmant que Netanyahou faisait le jeu des négationnistes. Herzog a exigé que Netanyahou revienne sur sa déclaration, la qualifiant de « distorsion dangereuse de l’histoire ».
- Les historiens David Dalin et John Rothmann soutiennent la thèse de l’influence de Husseini sur Hitler alors que la majorité des spécialistes de la Shoah la réfutent.Times of Israel 21/10/2015
- Le même jour, la chaîne 124news tentait de faire le point sur la polémique : L’historienne en chef du mémorial Yad Vashem pour la mémoire de la Shoah, à Jérusalem, a estimé que les propos de M. Netanyahu n’étaient pas « historiquement exacts ». « Ce n’est pas le mufti, même s’il avait des positions antijuives très extrêmes, qui a donné à Hitler l’idée d’exterminer les juifs », a déclaré Dina Porat à l’AFP.
« Cette idée est bien antérieure à leur rencontre de novembre 1941. Dans un discours au Reichstag le 30 janvier 1939, Hitler évoque déjà ‘une extermination de la race juive' », a-t-elle dit.
L’affirmation selon laquelle Husseini a été l’initiateur de l’extermination des Juifs d’Europe est avancée par un certain nombre d’historiens, mais a toutefois été rejetée par les plus grands spécialistes de la Shoah.
Cette théorie a récemment été développée dans un livre de Barry Rubin et Wolfgang G. Schwanitz, Nazis, islamistes, et la fabrication du Moyen-Orient moderne.
Les auteurs mettent en avant un lien direct entre le soutien du Mufti à Hitler et la politique de l’Organisation de libération palestinienne (OLP) sous Yasser Arafat.
Mais même ces deux chercheurs n’affirment pas que le dialogue décrit par Netanyahou a existé. Ils expliquent cependant qu’Hitler est arrivé à la conclusion d’exterminer les Juifs par sa volonté de soutenir Husseini, qui était opposé au transfert des Juifs en Palestine.
- L’historien Elie Barnavi condamnait avec véhémence les propos de Benjamin Netanyahou : Comment rendre compte d’une telle prostitution de la Shoah ? Quel est le cheminement d’une pensée capable d’y aboutir ? C’est simple, hélas ! Dans la camisole de force politique où il se débat, « Bibi » fait feu de tout bois. Hier, pour prévenir l’accord nucléaire avec Téhéran, les Iraniens étaient accusés d’être les nouveaux nazis. Aujourd’hui, dans les affres des attaques au couteau qui mettent à mal le mythe de l’unité de Jérusalem, c’est le tour des Palestiniens d’endosser l’uniforme S.S., celui de Mahmoud Abbas de prendre la place du Grand Mufti.
- Wikipedia s’est empressé de commenter son article de référence sur Husseini ce même jour (on admirera sa réactivité …) : Instrumentalisation politique
En octobre 2015, en s’adressant au congrès sioniste à Jérusalem le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou soutient que « Hitler ne voulait pas exterminer les Juifs à l’époque, il voulait seulement les expulser », mais que c’est le Mufti qui l’aurait persuadé de les exterminer car il ne voulait pas les voir arriver en Palestine53. Cette prise de position entraîne immédiatement de vives critiques. Du côté israélien le chef de l’opposition travailliste Isaac Herzog déclare sur sa page Facebook « il s’agit d’une distorsion historique dangereuse. Je demande à Netanyahu de corriger directement ses déclarations qui minimisent l’Holocauste, le nazisme et… le rôle d’Hitler dans la terrible catastrophe de notre peuple tant au sein de la société israélienne54 ». Du côté palestinien, Saeb Erekat déclare que c’est « un jour triste que celui où le chef du gouvernement israélien en vient à tellement haïr ses voisins qu’il est prêt à absoudre le pire criminel de guerre de l’Histoire, Adolf Hitler, du meurtre de six millions de Juifs au cours de la Shoah. M. Netanyahu devrait cesser d’utiliser cette tragédie humaine pour essayer de faire avancer son agenda politique55 ».
- Si l’on en croit l’article ci-dessous paru dans Makor Rishon le 25/04/2014, Netanyahou n’est pas le premier membre de la communauté juive à faire le rapprochement entre l’extermination des Juifs et la contribution criminelle du Mufti Hadj Amin El Husseini, fondateur du « Mouvement national arabe »:
Paru dans Makor Rishon le 25/04b/2014
Par Yossi Dagan, Traduit par Mejir Ben-Hayoun
Dès la montée d’Hitler au pouvoir en 1933, le Mufti Hadj Amin El Husseini, fondateur du « Mouvement national arabe », s’est rendu chez le nouveau Consul d’Allemagne à Jérusalem. Lors de cette visite de « courtoisie », le Mufti a été la première personnalité à féliciter le Consul, et à l’informer que les musulmans de la Terre d’Israël et d’en dehors se félicitaient du nouveau pouvoir nazi et espéraient que ce type de régime fasciste et antidémocratique ferait tâche d’huile dans d’autres pays. Le Mufti et son escorte exprimèrent leur admiration envers l’Allemagne pour sa politique anti juive. Comme ils avaient compris qu’Adolf Hitler cherchait à se débarrasser des Juifs de son pays, ils lui demandèrent de tout faire afin d’empêcher toute possibilité d’émigration de Juifs allemands vers Eretz Israël. Cette rencontre fut le début d’une grande amitié nazie-arabe.
Mais on n’a commencé qu’au milieu de cette histoire. En 1933, les nazis étaient préoccupés à trouver une solution au « problème juif » alors que le Mufti avait déjà de l’ancienneté dans ce domaine. Il avait incité les émeutes en 1920 qui avaient coûté la vie à plusieurs Juifs. Il développa ces capacités lors des massacres de 1929 avec 133 Juifs assassinés sauvagement. Par la suite, Husseini fut l’instigateur de la Grande Révolte arabe (1936-1939) qui coûta la vie à 400 Juifs dont une partie venait d’Allemagne. En 1936, Husseini fonda un mouvement arabe scout, les « éclaireurs nazis ».
Le Mufti a donc été le fondateur du Mouvement national arabe qui dès son premier jour se caractérisa par sa soif de sang juif. En 1937, Adolf Eichmann se rendit en Eretz Israël, mais n’eut pas le temps de rencontrer le Mufti du fait qu’il fut expulsé 24 heures après par les autorités britanniques. De là, Eichmann se rendit en Egypte où il rencontra les représentants du Mufti. Après l’assassinat du Gouverneur britannique de Galilée, El Husseini s’enfuit d’Eretz Israël pour Berlin. Il fit escale en Iraq où il s’occupa de ce en quoi il excellait, la rébellion contre les Britanniques et les pogroms antijuifs. Il inspira le célèbre « Farhoud » le massacre de Juifs à Bagdad.
Lors des années de guerre 1941-1944, El Husseini a séjourné à Berlin tout près d’Hitler et d’Eichmann. L’officier SS Dieter Wisliceny, l’assassin des enfants du village tchèque de Liditza et lieutenant d’Eichmann témoigna lors de son procès (ndlt : il fut extradé en Tchécoslovaquie où il fut jugé et condamné à mort en 1948) : « Le Mufti a joué un rôle majeur dans la décision du Gouvernement allemand d’exterminer les Juifs d’Europe. Lors de ses rencontres avec Hitler et avec Himmler, il revenait là-dessus sans arrêt, sur la nécessité d’exterminer les Juifs »
Ce témoignage a toute son importance du fait que les nazis ne s’étaient pas préparés à exterminer tous les Juifs dès le début, si ce n’est que de s’en débarrasser en les expulsant. Husseini les a pressés vers la solution de l’extermination totale qui fut décidée de façon définitive lors de la Conférence de Wansee en 1942.
http://www.liguedefensejuive.com/les-arabes-aussi-ont-leur-histoire-de-la-shoah-2014-04-29.html
- Pourquoi cette affirmation serait-elle choquante ? Nous connaissons la haine ancestrale des musulmans pour les Juifs, réitérée chaque jour dans leurs prières et nous sommes au fait de la collusion malsaine des chrétiens avec les musulmans contre le bouc émissaire juif. Qu’un dictateur chrétien eut pactisé avec un dictateur musulman n’a rien de surprenant. Qu’Hitler ait commencé son nettoyage ethnique avant sa rencontre officielle avec Husseini n’est pas une preuve car ils ont pu se rencontrer avant, leurs émissaires ont pu se rencontrer d’abord et étant donné l’ampleur de l’entreprise scientifique d’extermination il a fallu un certain temps pour l’organiser dans son épouvantable cruauté. Les soutiens d’un allié aussi important que le mufti de Jérusalem ne pouvaient qu’encourager Hitler et ses sbires dans la réalisation de l’holocauste
Et qu’Hitler ait voulu ménager ses amitiés avec les musulmans en imaginant avec eux la solution finale afin que les Juifs ne puissent créer un état sur leurs terres ancestrales est une évidence que les historiens honnêtes sont capables de démontrer. Ce n’est pas parce que Husseini n’a pas organisé l »holocauste qu’il n’a pas encouragé et soutenu Hitler dans son entreprise exterminatrice. Le contexte historique de la Shoah démontre à lui seul les liens historiques entre l’Allemagne nazie et l’antisémitisme musulman du Moyen-Orient.
- Contexte historique de l’alliance Islam/nazis
Insigne de la 13e division de montagne de la Waffen-SS Handschar. Cimeterre et croix gamée
Hadj Amin al-Husseini passant en revue une unité de la 13e division de montagne de la Waffen-SS Handschar (Silésie, novembre 1943). Il y avait alors au moins trois divisions (20 000 hommes par division) islamo-nazie.
La division Handschar était composée majoritairement de Musulmans bosniaques, en partie recrutés dans les rangs des milices autonomistes musulmanes …Contrairement aux autres divisions de SS, qui n’étaient pas particulièrement religieuses, la division Handschar est encadrée par des imams et des mollahs, et les soldats font régulièrement les prières musulmanes8. Himmler, une fois la troupe formée, s’intéresse de plus près à la religion musulmane, s’enquiert des rites et coutumes de ces soldats. Il déclare même que cette religion, qui promet le paradis aux soldats mourant dans l’honneur au combat, est bonne pour le moral des troupes.
https://fr.wikipedia.org/wiki/13e_division_de_montagne_de_la_Waffen_SS_Handschar
En 1941, les Frères musulmans qui avaient infiltré toutes les régions du Moyen-Orient, en particulier la Syrie, l’Irak, l’Egypte et la Palestine, avaient choisi de faire alliance avec Hitler pour se débarrasser des Britanniques, des Italiens et des Français. De son côté, l’Allemagne s’appuyait entre autres sur les populations musulmanes d’Europe et avait créé des régimenst bosniaques SS
En Syrie, alors sous mandat français, les Allemands envoient des avions et des armes aux représentants du gouvernement de Vichy qui soutiennent les Frères musulmans contre les Britanniques. En 1940 la Syrie est encore française. Fidèle à Vichy, elle est l’objet de tractations entre Darlan et les Allemands qui obtiennent, lors du traité de Paris, en 1941, des bases aériennes : on est au sommet de la collaboration militaire entre la France et l’Allemagne. Les Anglais sont furieux et mènent très vite campagne, soutenus par les forces naissantes des Français libres. La Syrie est une tache dans la mémoire française : la campagne de Syrie (juin-juillet 1941) voit s’affronter Français fidèles à Pétain et FFL
- Les événements actuels donnent raison à cette « révélation » de Netanyhu qu’il démontre preuves à l’appui dans son discours au 37ème congrés sioniste du 20/10/2015.
Ces rappels de l’Histoire mettent en évidence la réislamisation des Palestiniens et le caractère évidemment djihadiste de cette troisième intifada.
Qui n’a pas compris que le jihad avance à grands pas dans le monde entier et dans tous les domaines (économie, idéologie, destabilisation des états par l’insurrection permanente, démographie, corruption, migrations musulmanes, etc.) court à sa perte.
Certains analystes pensent que Netanyahou vise le président de l’autorité palestinienne Abbas en évoquant Husseini. Ce pourrait être une manière diplomatique de viser l’Islam conquérant sans le nommer, une discrétion commune des politiques juives qui refusent de faire du conflit israélo-palestinien une guerre de religion. Pourtant, l’actuelle intifada et la désobéissance arrogante des députés arabes israéliens pour se rendre sur l’esplanade des mosquées le vendredi de grande prière ne peuvent plus dissimuler qu’il s’agit du Jihad.
Les Juifs qui ne risquent pas la décapitation lorsqu’ils se démarquent de la doxa du judaïsme diplomatique feraient bien de réfléchir avant de s’insurger contre la déclaration du premier ministre israélien, comme celui qui a écrit Netanyahou a viré fou. A moins qu’ils ne s’insurgent pour le « couvrir » …
Alice Braitberg, Riposte Laïque
NB. Qui c’est celle-là qui se permet de juger des réactions juives sur les juifs ? celle-ci est la fille d’un juif polonais sioniste et socialiste survivor ( son témoignage a été recueilli par la Shoah Foundation) qui a passé son enfance dans l’évocation de « l’odeur de hareng » des fours crématoires et a découvert l’art du tatouage sur les bras des rescapés de sa famille paternelle…Difficile de la soupçonner de négationnisme ou de soutien sans réserves à Benjamin Netanyahou.
Lire aussi
Remarquable article de Véronique Chemla à propos de la diffusion du documentaire La croix gammée et le turban, la tentation nazie du grand mufti (Turban und Hakenkreuz, Der Großmufti und die Nazis) de Heinrich Billstein. Allemagne, 2009. 53 minutes
Diffusions les 9, 12 décembre 2009 à 14 h et 15 décembre 2009 à 9 h 55, 11 décembre 2012 à 10 h 35
http://www.veroniquechemla.info/2009/12/la-croix-gammee-et-le-turban-de.html
Quand on voit le zèle qu’Hitler a mis à exterminer les juifs, il est bien évident qu’il n’a pas fait tous ces frais uniquement pour obéir au mufti, si grand soit-il, mais bien par conviction personnelle.
Il va de soi aussi que le génocide a fait plaisir à beaucoup de musulmans (et à beaucoup d’Européens de l’époque), mais c’est une autre question.
Quelques faits de plus:
L’extermination des juifs est prévue par l’eschatologie musulmane (Hadith Sahih) mais ne figure pas dans Mein Kampf.
Al-Husseini a rendu visite à Hitler le mois même (novembre 1941) où l’idée du projet d’extermination prenait forme et deux mois avant son organisation logistique (janvier 1942).
La principale source actuelle d’antisémitisme est l’islam, avec notamment la prière musulmane obligatoire, pas le fantôme des nazis.
Les Européens actuels sont les descendants des vainqueurs du nazisme, qu’ils condamnent sans réserve, tandis que les musulmans actuels restent fidèles aux racines antijuives de leur religion.
L’islam, ou le jihad (dans la voie de dieu), a fait beaucoup plus de victimes que le nazisme. On peut estimer le total à quelque 270 millions de morts avant l’ère moderne (donc sans armes mécanisées).
Le scandale, c’est la tentative d’interdiction de toute recherche historique concernant cette période.
Car elle sert aussi à masquer les crimes des communistes, bien plus lourds que ceux des nazis.
Les historiens parlent en effet pour l’Holodomor (“extermination par la faim”) d’entre 7 et 10 millions de morts.
Quand au comportement abominable des alliés et les massacres ignobles ayant suivi la reddition de l’armée allemande, ils sont décrits dans le terrifiant documentaire “Hellstorm”, auquel j’ai préféré une lecture sur les divers sites qui la proposent.
C’est d’ailleurs toujours avec fierté que je dis aux Français que le parti communiste a été interdit en Suisse en même temps que le parti national socialiste.
Malheureusement, l’idéologie communiste (renommée “marxisme culturel” ou “progressisme” par l’école de Frankfort) a pris racine si profondément dans la culture, les médias, l’enseignement et l’administration que la plupart d’entre nous a été élevée à son image.
À voir absolument! L’enquête du juif américain David Cole à Auschwitz :
http://www.youtube.com/watch?v=STJ5oMCjXK0
Contexte: ce documentaire a été réalisé avec des moyens amateurs en 1994, mais tous les arguments avancés demeurent plus que jamais recevables et pertinents. Il faut également savoir que suite à son activité révisionniste, David Cole a été menacé de mort par la Ligue de Défense Juive et qu’il a du leur verser une grosse somme d’argent pour avoir la vie sauve. Il a également été sommé de rédiger un communiqué officiel disant qu’il s’était trompé et qu’il croyait à l’extermination des juifs. Il a ensuite changé de nom et a commencé une nouvelle vie.
Il a refait surface il y a peu et aujourd’hui il est bien décidé à ne plus se coucher. Il a récemment sorti un livre sur son combat de défenseur des animaux dans lequel il parle de ses convictions révisionnistes, plus fortes que jamais.