L’homme, à la différence de l’animal, est un être intelligent et n’est donc pas esclave de son instinct et de ses pulsions : il pense le monde, il se pense, analyse, crée, définit des systèmes politiques, religieux, philosophiques, intellectuels, conceptualise des cadres individuels et collectifs. La base de tout cela est la liberté dont il jouit pour s’épanouir et agir efficacement.
La liberté permet à l’homme de penser, de s’exprimer, de lire, d’écrire, de travailler, de rire, d’être maître de son destin, de défendre la justice. Sans cette liberté, qui est consubstantielle à son être, il ne devient qu’un esclave, soit heureux parce qu’ayant abandonné son intelligence, soit malheureux parce que voulant en disposer, les deux cas étant regrettables.
Or, sans considérer que notre pays n’est plus qu’une terre de zombies, il faut bien avouer que les libertés en France ont, depuis quelques années, une tendance à s’effriter de jour en jour. Si, il y a quelques décennies, des lois encadrant et limitant gravement la liberté d’expression ont été votées, d’autres pierres ont été apportées à l’édifice de l’idéologie liberticide : désinformation de masse sur tous les grands sujets; procès (médiatiques ou juridiques) d’hommes politiques et d’intellectuels non conformes ; journaux d’opinion traînés devant les tribunaux pour déviance ; artistes censurés par l’intelligentsia pour engagement politique, etc.
Petit à petit, la liberté, et notamment la liberté d’expression, est grignotée dans l’intérêt supérieur de l’idéologie, laissant là une société avec de moins en moins de débats, de possibilités de partager son opinion, de plus en plus la peur de déplaire, de passer pour déviant, de perdre sa famille, ses amis, son travail. Cette liberté qui s’appauvrit est pour la société et pour les individus qui la composent extrêmement frustrante, et politiquement inquiétante : comment régler des problèmes et des injustices si ceux-ci ne peuvent être discutés ?
Il devient donc urgent de reconquérir nos libertés, d’une part car l’homme en a besoin, et d’autre part car il en va de la survie de nos sociétés, afin d’éviter l’explosion sociale et garantir la justice.
La première pierre à poser dans cette lutte est celle de la liberté de l’information. En effet, afin de pouvoir jouir de l’ensemble de nos libertés, il est indispensable de pouvoir penser librement, et par conséquent d’avoir des points de vue divers sur ce qui se passe, et non uniquement certains présélectionnés en fonction d’une conformité idéologique qui déforme, désinforme et uniformise. En n’ayant pas face à nous de vrais débats, de vrais positionnements, de vrais affrontements, de vraies contradictions, de vraies analyses, il est difficile de se forger une opinion indépendante. Comment en effet avoir un point de vue sur une situation si des éléments sont délibérément cachés ? Comment un peuple peut-il se penser dans le monde et considérer les atouts qu’il a, les opportunités qui s’offrent à lui, les menaces qui pèsent sur lui, si des analystes sont interdits d’antenne ou de colonne dans les grands médias nationaux ? C’est par conséquent une exigence démocratique et de vérité que d’avoir une information libre.
C’est la raison pour laquelle de nouvelles structures informatives se créent et voient le jour, telles que Nord Actu, certaines avec un grand succès, avec une offre complémentaire de celle des médias traditionnels. Complémentaire en ce sens qu’elles viennent apporter une nouveauté (tant sur la forme que sur le fond), une fraîcheur, une nouvelle manière de faire et de voir les choses, à des médias qui ont trop souvent un parti pris, une grille de lecture idéologique, et dont les gens se méfient de plus en plus. Ces nouvelles plateformes permettent ainsi une saine concurrence dans l’intérêt d’une information toujours plus fiable. C’est la mission que se fixe Nord Actu.
HB
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