L'Union des villes suisses (UVS) a dressé vendredi à Berne un bilan mitigé de la législature qui se termine en décembre. Si l'organisation affirme être désormais mieux entendue par les autorités fédérales, les problèmes subsistent, notamment en matière de finances publiques.
Reports de charges en série
Un chiffre présenté illustre cette réalité. Alors que la Confédération et les cantons ont réduit leur endettement total de 20 milliards de francs entre 2003 et 2013, les 50 plus grandes villes ont au contraire creusé leurs dettes de 4,5 milliards de francs durant la même période.
Cette situation est dénoncée par Sami Kanaan, conseiller administratif de la Ville de Genève: "La Confédération fait des reports de charges sur les cantons, qui à leur tour font des reports de charges, directs ou indirects, sur les communes. (...) On est au bout de la chaîne et on subit les effets concrets."
Parallèlement, les perspectives en matière financière ne sont pas très bonnes. La réforme fiscale des entreprises III pourrait déboucher sur une perte de rentrées d'un milliard et demi de francs pour les communes suisses, selon l'UVS.
Compensations exigées
Renate Amstutz, directrice de l'UVS, tire la sonnette d'alarme. "Il s'agit de sommes exorbitantes très importantes pour la marge de manoeuvre du niveau communal. Sans compensation, l'attractivité des villes pourrait être inférieure à ce qu'elle est aujourd'hui", estime-t-elle.
Au-delà de ce problème, la question de la sous-représentation des communes urbaines au Parlement reste entier. L'association de défense des intérêts des communes urbaines du pays dit réfléchir à une réforme institutionnelle, mais elle peine à trouver une solution susceptible de trouver une majorité.
Stéphane Deleury/dk
Ville de Genève, à la louche:
850 millions de budget, 200 millions de subventions……
Pas besoin d’être expert comptable pour comprendre d’où provient une grande partie du problème.
J’adore les socialistes. Plus ils parlent, plus on a l’impression qu’ils vivent dans l’île aux enfants. Par contre le gloubiboulga qu’ils s’enfournent, c’est notre pognon, et là Kanaan et consoeurs question appétit, c’est pas Casimir, c’est Obélix.
Ou dans l’asile. Sommaruga s’en lave les mains, c’est les communes qui trinquent ensuite.
Oui M. Kanaan, mais si les municipalités cessaient de dilapider les budgets en aides sociales en tous genres, il est sûr que cet endettement serait bien plus faible. Jeter l’argent à la figure de parasites, qui vivent bien souvent de cela, fait péricliter les caisses. Mais, chut ! On touche là à un sujet qui doit être tu…