Par Thomas Aeschi, conseiller national UDC
La pression migratoire sur la Suisse se maintient malgré la détérioration de la situation économique.
Une analyse détaillée du "11e rapport de l'observatoire de la libre circulation des personnes Suisse-UE" publié le 23 juin 2014 par le Secrétariat d'Etat à l'économie confirme les craintes exprimées par l'UDC quant à l'immigration: la pression migratoire sur la Suisse se maintient malgré la détérioration de la situation économique; l'immigration a lieu d'abord dans des secteurs proches de l'Etat et non pas axés sur l'exportation; enfin, la Suisse affiche un des taux d'immigration net par habitant les plus élevés du monde.
Selon ce rapport, l'accord de libre circulation (ALCP) conclu avec l'UE est a première cause de l'immigration forte et persistante que subit la Suisse: "Entre 1991 et 2001 (…) la Suisse comptait quasiment autant d’immigrés en provenance des Etats de l’UE-27/AELE12 que d’émigrés, de telle sorte que le solde global positif était exclusivement imputable à l’immigration de personnes en provenance d’Etats tiers." Il est donc évident, aux yeux de l'UDC, qu'une réduction effective de l'immigration ne peut être obtenue qu'en incluant les pays UE/AELE dans les mesures de restriction, donc en ouvrant de nouvelles négociations sur l'accord de libre circulation des personnes. Le rapport éclaire encore d'autres domaines comme celui des frontaliers: "La forte augmentation du nombre de frontaliers a provoqué [durant la première phase de l'ALCP] une baisse de l'emploi dans la population résidante." Enfin, le rapport de l'observatoire du SECO confirme que la forte immigration accroît la pression sur les institutions sociales. De plus en plus de ressortissants UE/AELE perçoivent les prestations de l'assurance-chômage et l'AVS prend chaque année des milliers d'engagements de rentes sans que le financement de ces dernières ne soit assuré. Le nombre de bénéficiaires de prestations complémentaires de l'AVS s'accroît aussi rapidement.
L'UDC attend du Conseil fédéral qu'il prenne enfin des mesures efficaces pour atténuer les problèmes posés par l'immigration. L'attentisme et les bricolages doivent cesser et céder la place à une stratégie cohérente portant sur l'immigration en Suisse, sur les rapports avec l'UE et sur la garantie à long terme des institutions sociales.
Les conclusions du rapport SECO
Les huit principales conclusions du rapport de plus de 100 pages publié par l'observatoire du SECO sont résumées dans ce qui suit:
Un « bruit » court: les Erythréens ne seraient pas des réfugiés mais des envoyés de leur gouvernement auquel ils envoient 2% des aides sociales qu’ils reçoivent en Suisse et donc indirectement la Suisse financerait le terrorisme et l’immigration…etc… ???
Quelqu’un a-t-il des informations au sujet de ce potin ?
Cette situation devient de plus en plus désespérante pour beaucoup de Suisse…..
Le ressenti général est qu’il n’y a aucune volonté ferme de Berne de négocier un accord avec l’UE , en regard de l’ensemble des atouts que dispose la Suisse….
Qui aurait le plus à perdre…..la Suisse ou un état membre de l’UE.
(les frontaliers français ayant une activité en suisse représente l’effectif de 2 groupes Peugeot – env. 2 x 80’000- employés).
La couleuvre a bien été avalée , avec statistiques erronées et biaisées tant sur Schengen que sur la libre circulation , qui ont passé la rampe en votation…”on a du mal à digérer….le menu “.
Voici le décors , si cela continu un drapeau rouge et blanc bientôt étoilé…..
Notre conseil fédéral actuel , à majorité de centre-gauche , montre les limites de leur capacité à gérer d’une part l’explosion de la migration en Suisse chaque année (sans parler des clandestins) , en regard du mandat citoyen du 09 février 2014 , dont les effets montrent la cristallisation à ce jour , soit des coûts sociaux à la hausse , des budgets cantonaux dans le rouge vif , un endettement constant , des coûts de santé sans cesse en hausse (toujours plus nombreux et âgés…), une incivilité grandissante dans les grands centre urbains , sans parler de la surpopulation des prisons que l’on agrandit à grand frais depuis la poche des contribuables…suisses.
Une suisse qui perd chaque jour un peu de sa “suissitude”!!!
Une exportation du chômage UE via la Suisse…
Quelques entreprises locales aussi responsables de cette situation qui n’hésitent pas à recruter dans les bassins lyonnais et alsacien et savoyard (Tessin même combat)…
Une Suisse avec son bon filet social , son habitat de qualité , ses salaires convenables , ses paysages de Heidi , attire par millier une UE en déconfiture sociale et économique , tout cela en se “déculturant” à petit pas…..
Je ne crois pas à cette croissance continue , ce long fleuve tranquille que l’on nous vend comme l’exception Suisse (attention à la descente), car tout cycle est haussier mais aussi baissier , et à un moment donné il faudra bien réduire la voilure….
Quand on observe notre voisin Français , avec son chômage continu (dernier chiffre 3,55 millions de chômeurs), sa dette abyssale , son incapacité à réformer l’état , son bipartisme gauche-droite incapable de trouver un consensus politique , des salaires indécents , un citoyen corvéable et au service entier de l’état…..ou se trouve le miracle de l’UE tant colporté par notre cher PS Suisse…(dont certains on fêté la victoire socialiste française à Paris)..
Non ce n’est pas cela que nous voulons pour notre Suisse…
Décidons-nous lors des futures élections fédérales d’automne pour essayer de renverser le pôle de centre-gauche à Berne , pour enfin donner une lisibilité en adéquation avec nos aspirations pour ces prochains 4 ans……et malgré tout cela je reste confiant dans l’avenir de notre pays.
A nous de donner un nouveau souffle à Berne.
Comme lu dans un journal pour pharmacies et droguerie : A Zurich 46 % des chômeurs sont des diplômés universitaires. Contrairement à ce qui se raconte dans la presse nous n’avons aucun besoin de ces guguss. Mais des médecins qui manquent en Allemagne sont ici pourquoi? Salaire de base 3000euros mais en Suisse 10.000 frs.Il faut baisser nos salaires de 30 % et une moitié d’étrangers ne viendront plus chez nous.