Par Felix Müri, conseiller national lucernois
Le Conseil fédéral projette de conclure un accord-cadre sur le rattachement de la Suisse aux institutions de l'UE. Ce traité permettrait à Bruxelles d'ouvrir des procédures judiciaires contre la Suisse. Les conséquences en seraient fatales, notamment pour notre système de formation professionnelle qui a fait ses preuves. La Suisse pourrait en effet être contrainte de reconnaître des diplômes professionnels de pays membres de l'UE, ce qu'elle refuse aujourd'hui parce que ces filières sont plus courtes et comportent moins de formation pratique que l'apprentissage professionnel suisse.
Actuellement, la Suisse et la France se disputent concernant la reconnaissance de diplômes professionnels. Notre voisine reproche à la Suisse de ne pas reconnaître suffisamment de diplômes professionnels et de violer ainsi l'accord de libre circulation des personnes. Quelle ironie quand on sait à quel point les pays de l'UE se moquent des traités internationaux (par ex., accord de Schengen, le traité de Maastricht concernant les déficits publics, etc.)! Les autorités suisses adoptent le point de vue parfaitement compréhensible que les formations professionnelles françaises concernées par ce litige sont trop courtes et trop théoriques. Pour protéger les clients, mais aussi dans l'intérêt de la sécurité, elles refusent donc de mettre ces diplômes sur pied d'égalité avec la formation professionnelle suisse axée, avant tout sur la pratique.
C'est la pratique qui compte en Suisse
L'UE, en revanche, multiplie les beaux diplômes et titres et exige une équivalence alors que celle-ci n'existe pas. Aujourd'hui, la Suisse peut encore agir de manière autonome. En revanche, si elle conclut un accord-cadre sur le rattachement institutionnel à l'UE, cette dernière pourra la traîner devant la Cour de justice UE. Résultat: notre système fort et efficace de formation professionnelle serait nivelé par le bas et, finalement, détruit.
Alignement sur un mauvais système
Visé par le Conseil fédéral, le rattachement politique et institutionnel de la Suisse à l'UE par le biais d'un nouvel accord-cadre aurait pour effet l'adaptation de la solide formation professionnelle suisse au système inefficace de l'UE. Cet alignement pourrait être exigé par la Cour de justice UE. La formation professionnelle est aujourd'hui peu ancrée dans de nombreux pays membres de l'UE. Il est dès lors normal que ces diplômes professionnels ne puissent être reconnus tels quels par la Suisse. La qualité de notre système a son prix, mais, en contrepartie, la Suisse ne souffre pas d'un chômage élevé des jeunes. En Suisse, la qualité de la formation compte plus que les beaux titres universitaires. Cela changerait forcément avec l'égalitarisme aveugle qu'imposerait un accord-cadre institutionnel. Le souci de protéger notre formation professionnelle, dont la qualité exceptionnelle est incontestable, est donc une raison de plus de s'opposer à la conclusion d'un accord-cadre rattachant la Suisse aux institutions de l'UE.
Source
Pourquoi former nos jeunes si les patrons engagent systématiquement des étrangers corvéables à merci?
Le nivellement vers le bas cette UE, à vomir.
Avec l’équipe de Berne actuelle rare sont les nouvelles un peu réjouissantes!
Burkhalter est en fait quelqu’un de très dangereux, sous ses airs de faux modeste timide…
Très bonne idée de Haskaj Gjon!
Mais il y a tellement d’article à épingler qu’il faudrait presque une rubrique spéciale mettant en avant toutes les initiatives dont il est quasi certain qu’elles vont à l’encontre des intérêts de la Suisse et de son Peuple avec, éventuellement, un explicatif, un peu comme dans les prises de position de nos élus sur le matériel de vote.
Qui est concerné par ces dossiers-là ? Nos deux conseillers fédéraux du PLR, Burkhalter et Schneider-Ammann. Est-ce qu’ils connaissent un tout petit peu notre système de formation professionnelle ? En sont-ils fiers ?
Alors, Messieurs, vous n’aurez pas la malhonnêteté de sacrifier cela sur l’autel bleu étoilé !! Faudra-t-il bientôt que les lecteurs de ce site leur écrivent aussi souvent et aussi aimablement qu’à leur collègue aux lunettes roses ?
J’aimerai rebondir sur les commentaires au sujet de la satisfaction des patrons par une question : est ce qu’en favorisant de la main d’œuvre “sous qualifiée bon marché et docile” par rapport au standard suisse,les patrons ne vont ils pas se tirer une balle dans le pied à long terme ?
Je prierai la rédation de ce site d’épingler cet article en haut de page jusqu’aux votations d’octobre. D’ici-là il restera toujours dans l’air du temps et pourrait, ne sait-on jamais, faire réfléchir le parti dit “socialiste”…
Il ne faudra donc pas s’étonner si dans un proche avenir d’autres breivik se lèvent. C’est juste malheureux à dire, presque à le souhaiter!
Comme disaient les Peaux-Rouges, il va falloir faire parler la poudre car malheureusement, nos élus foulent aux pieds nos institutions, ils les violent tout simplement comme une ordure viole une femme.
Dans ce cas, est-ce que la violence ne prime pas sur le droit?
Si la volonté du souverain, pardon… des vassaux, était respectée, j’aurais demandé vite une initiative! Mais même cela ils ne respectent plus. Que Dieu ait pitié de nous….
Les patrons suisses vont adorer, il sera encore plus facile pour eux d’engager des étrangers, comme si la situation était pas déjà assez dramatique pour les jeunes Suisses à la recherche d’un emploi..
Les patrons suisses vont adorer..
En concluant des accords limitant la souveraineté du peuple suisse, le C.F. trahit ce dernier et agit de manière inconstitutionnelle.
En temps de guerre, la trahison est punissable de mort.
Puisqu’il est évident qu’une guerre économique sans pitié nous est livrée, je vous laisse le soin de tirer les conclusions.