Alors que le nombre d’heures de français (et de matière donnée en français) a sensiblement diminué ces dernières années pour faire place à plus d’anglais, on apprend que pour la majorité des élèves qui décrochent en cinquième secondaire, c’est leur échec en français qui les éloigne de leur diplôme.C’est l’une des conclusions du document intitulé Les décrocheurs annuels des écoles secondaires du Québec, mis en ligne récemment sur le site du ministère de l’Éducation.
« Ça consacre l’idée que le pire retard est celui en lecture. Ça finit par affecter la pensée », affirme Égide Royer, spécialiste en adaptation scolaire et professeur à la Faculté des sciences de l’éducation de l’Université Laval.
La publication dresse notamment un portrait des 22 % de décrocheurs qui abandonnent l’école alors qu’ils étaient inscrits en cinquième secondaire et permet d’identifier ce qu’il leur manque pour obtenir leur diplôme.
Dans 64 % des cas, ces décrocheurs avaient échoué à leur cours de français.
Et si on enseignait d’abord le français dans les écoles du Québec ?
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