“Immigration et asile : Le peuple suisse est floué par ses autorités !”

Communiqué UDC-Genève, 8.7.2015

 

Immigration et asile : Le peuple suisse est floué par ses autorités !

C'est la leçon à tirer des travaux de l'Assemblée des Délégués de l'UDC-Suisse réunie samedi à Kerns (OW). Celle-ci a unanimement condamné la politique de la Cheffe du Département fédéral de Justice et Police et actuelle Présidente de la Confédération, Madame Simonetta SOMMARUGA, à laquelle une lettre de protestation a été rédigée, signée et adressée par la totalité des représentant cantonaux et fédéraux du parti alors présents.

Le Conseil fédéral continue, en effet, de prendre les Suisses pour des imbéciles.

L'initiative du 9 février contre l'immigration de masse est ainsi en passe d'être enterrée par ceux-là même qui ont le devoir constitutionnel de l'appliquer. Qui plus est, ce même Conseil fédéral cherche à tirer prétexte de sa seule existence (pourtant voulue par le peuple et les cantons !) pour nous pousser insidieusement vers l'adhésion à l'UE en prétextant que le principe de la libre circulation des personnes imposé à ses pays-membres nous est également applicable - ce que nous n'avons jamais accepté, ni n'accepterons, pas plus que nous voulons devenir membre de l'UE ! C'est se moquer du monde et le Conseil fédéral ne s'en prive pas !

Pour ce qui est de l'asile, la Berne fédérale ne cesse de tourner autour du pot par des mini-réformes de procédure créant une véritable insécurité juridique, alors que le problème de fond n'est pas traité et que les migrations sauvages en provenance de pays dévastés par un terrorisme sanguinaire ne cessent de s'amplifier chez nous et en Europe vu notamment l'incapacité de la communauté internationale d'en combattre la cause comme les effets dévastateurs chez nous. Si le traitement des procédures doit être accéléré (ce que l'UDC a de tout temps plaidé), le principe-même de l'asile - tel qu'il est aujourd'hui conçu dans l'esprit de nos dirigeants - est à revoir dans le sens d'une application stricte et rigoureuse de ses conditions d'application telles que ces dernières ont été fixées à l'origine par notre Etat de Droit - et lui seul. La multiplication infinie des procédures de recours n'est conforme ni à la lettre, ni à l'esprit de ce dernier qui postule que les requérants déboutés doivent se soumettre à la loi de l'Etat dont ils ont eux-mêmes demandé la protection après l'avoir choisi en toute connaissance de cause. Ces requérants doivent dès lors accepter la décision dont ils font l'objet s'ils ont confiance dans notre pays, sinon ils doivent le quitter séance tenante. L'angélisme - teinté d'un crétinisme certain (on l'a vu à l'occasion de sa traditionnelle "course d'école" de nos sept "sages") - mis par le Conseil fédéral à traiter la problématique de la durée des procédures tend, en réalité, à élargir abusivement le cercle des "bénéficiaires" à toutes les personnes susceptibles de connaître une profonde détresse au plan matériel. Cette façon de voir et d'agir dans les faits n'a pas sa place dans le traitement de l'asile proprement dit et doit être combattu avec la plus grande détermination, ne serait-ce que pour sauver l'institution au profit de ses véritables ayants-droit originels, quand il y en a.

C'est en ces termes forts sur l'asile que l'Assemblée des Délégués s'est ainsi adressée à la Cheffe du Département fédéral de justice et police :

"Vous et les responsables que vous avez engagés avez également échoué dans la politique d'asile. Des migrants économiques, immigrants clandestins et autres délinquants mènent les autorités suisses par le bout du nez, provoquent des coûts par milliards de francs à charge des contribuables et menacent la sécurité de notre pays. La proportion de requérants recevant le droit de rester en Suisse (réfugiés reconnus et personnes admises provisoirement) a bondi d'environ 15% à plus de 60%. Vous avez même renoncé à exiger de l'UE le respect des accords de Schengen/Dublin, mais vous vous laissez entraîner dans la non-application de ces traités et dans l'accueil d'encore plus de migrants économiques au détriment de la Suisse".

"Nous vous invitons à vous mêler à la population, à écouter ses soucis pour l'avenir de notre jeunesse, pour nos institutions sociales, pour la sauvegarde de l'emploi. Il ne suffit pas de quelques sourires aimables et de quelques belles paroles devant les caméras. Le temps d'agir est venu. Pour cela, nous avons besoin de personnalités fortes au Conseil fédéral".

Ces paroles sonnent juste et frappent juste.

Les prochaines élections fédérales seront précisément là pour nous permettre d'élire des femmes et des hommes qui défendront avec courage, compétence et loyauté les intérêts de notre pays et ceux de sa population, puisque le Conseil fédéral refuse arbitrairement d'appliquer leur volonté pourtant démocratiquement exprimée.

Et nous devrons aussi changer les membres d'un gouvernement qui se moque de ses gouvernés et ne gouverne, en réalité, que pour lui-même, c'est-à-dire pour le seul prestige international d'une majorité de ses membres.

Jacques PAGAN
Membre du Comité central de l'UDC-Suisse
Délégué UDC-Genève

 

9 commentaires

  1. Posté par Bichard le

    Nos autorités Cantonale ne font rien pour bloquer ses émigrés qui sont de plus en plus nombreux et Mme.PS. Ne fait rien elle doit démissionner avant septembre car elle met toute la Suisse et son peuple en danger!! Il faut fermer la frontières aux Tessin avec les Gardes-Frontieres et l’Armée. Et si les sept sages ne disent rien il faut la fermer quand même; c’est notre pays et on est gouvernés par des incapables et des ramollis du cerveaux. Et s’il ne veulent pas comprendre c’est à nous de le faire!!! A+

  2. Posté par Dulex Philippe (Philippe) le

    Chaque année avec les nouveaux venus demandeurs économiques, il faut assurer la venue de ces gens et tout tombe dans le social environ 60 % assurer un surplus de charges d’au moins un milliard chaque année. Lé peuple ne se rend pas compte et, l’information dirigée par nos gauleiter .
    Dans quel pays sommes-nous ???

  3. Posté par Chouette le

    Le peuple Suisse étant floué par ses autorités, n’y a-t-il aucune voie juridique rapide pour contrer ce manquement à leur mandat???

  4. Posté par groudonvert le

    D’un point de vue purement économique, ça aurait pu handicaper l’économie suisse. Le problème n’étant pas les travailleurs, mais justement ceux qui ne travaillent pas.

    Juste comme ça, j’étais pour cette initiative 😉

  5. Posté par John Simpson le

    C’est bien joli l’UDC de dire ça mais pourquoi ne pas avoir mis votre machine de guerre au service d’Ecopop? C’était une manière de se prémunir de l’immigration de masse avec cette fois ci un chiffre clair : pas plus de 0,2% par an.

  6. Posté par top gun le

    Oui et il faut vraiment organiser une “manif-marteau” à Berne, il est grand temps!!! Et si possible comme à l’origine. http://www.lescentsuisses.ch/_frame/96.jpg

  7. Posté par Aude le

    Et rebelotte….Au marché de Lausanne, ce matin, une armada de jeunes sollicitant votre attention pour une initiative dite citoyenne (gauche europhile et droite) pour rendre caduque ??? la votation populaire du 9.2.14 afin de résoudre le problème des bilatérales…
    Ai-je bien compris…si oui, on se fout de la gueule du peuple…A observer, les citoyens sollicités à ce moment-là semblaient très sceptiques…Les pages de signatures présentées plutôt blanches. A ces aimables jeunes qui travaillaient bénévolement, je leur ai souhaité un bide complet…avec un gentil sourire.

  8. Posté par annik le

    Quelle chance d’avoir un parti comme l’UDC en Suisse!

  9. Posté par Geronimo le

    Bravo l’UDC, j’y adhère!

Et vous, qu'en pensez vous ?

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