Dans cet article sur son blog, Paul Craig Roberts, qui fut entre autres Secrétaire Assistant au Trésor US durant le mandat de Ronald Reagan, explique la position actuelle de la Grèce face à l’UE dans un rapport de similitude avec ce que fut la confrontation entre la Grèce antique et l’empire de Perse. Dans les deux cas il y voit la part décisive de la Grèce dans le sauvetage de la liberté européenne face à la Perse de l’antiquité d’une part et sa volonté de s’opposer à l’empire US et ses vassaux européens d’autre part. Il démontre que la problématique actuelle tient moins à une question sur la dette que sur la volonté US de dominer le monde occidental avec l’aide de ses vassaux. Il fait allusion au caractère non démocratique de l’UE et dénonce la cure d’austérité qui est imposée à la Grèce et qui n’aboutit à aucune amélioration de sa situation. Il termine en encourageant les Grecs à voter NON au référendum de dimanche prochain, et souligne la tyrannie de Bruxelles et de Berlin à vouloir imposer leur politique destructrice.
ndr : Merci à P.S. pour la traduction et l'introduction en français
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Excellente analyse que celle de M. Roberts.
Les milliards prêtés aux élites/banques/gouvernement Grecs doivent être remboursés par le peuple Grec. La logique de l’UE est criminelle.
Le pire scénario pour l’UE est que la Grèce rétablisse la drachme et que ce faisant sa situation s’améliore. Une véritable catastrophe pour l’UE qu’une nation redevienne souveraine avec succès.
Les médias utilisent en boucle de nombreux synonymes du mot-clé « changement de régime » (non pas « gouvernement » -l’impact est plus fort-) pendant les séquences relatives à la Grèce. C’est la charge utile de la rubrique Hellénique : préparer le public à l’acceptabilité de remplacer un gouvernement dont l’audace est inacceptable, celle de défier le tyran de l’UE.