En visite en Israël, Sarkozy « adresse un zéro pointé à la France et aux Etats-Unis », raconte l’hebdomadaire parisien de gauche L’Express (extraits adaptés et commentés par mes soins ; voir lien vers source en bas de page) : Sarkozy, président du parti Les Républicains s'est montré sévère à l'encontre de la diplomatie française et américaine. Peu de choses ont trouvé grâce à ses yeux lors de sa visite de quelques heures en Israël et sur les territoires palestiniens. C'est « dangereux ». C'est « inadmissible ».
C'est « condamnable ». Sarkozy a utilisé tout le champ lexical de l'indignation (ndmg – « Indignez-vous », comme disait le sénile narcissique de son vivant) lors de sa visite en Israël et dans les territoires palestiniens (ndmg - Sarkozy a également déclaré : « défendre Israël, c’est le combat de ma vie » ; et peu après, il a dit l’inverse).
Sarkozy a critiqué le possible accord sur le nucléaire iranien, l'idée d'une résolution à l'ONU pour relancer le processus de paix au Proche-Orient et toute volonté de boycotter Israël. Et pour cela, il s'en est pris à Stéphane Richard, PDG d'Orange, à la diplomatie française, et, tant qu’à faire, aux Etats-Unis.
Le premier dossier est celui qui devrait se refermer le plus vite. En bisbilles avec Partner, une société qui exploite ses droits en Israël, Orange a menacé de se retirer sur le champ de l'Etat hébreu. « Je ne veux pas rentrer dans la polémique, je sais que Stéphane Richard (le PDG d'Orange, NDLR) viendra ici s'expliquer », a déclaré Sarkozy à la presse. « Le boycott d'Israël est inadmissible. Je ne dis pas qu'il y avait une volonté de boycott de la part de cette entreprise (Orange), mais je dis que ce n'est pas comme ça qu'on fera la paix », a-t-il ajouté.
Orange a depuis expliqué n'avoir aucune motivation politique, mais vouloir seulement retrouver la maîtrise totale de sa marque (ndmg - d’autres affirment qu’en échange d’un contrat d’un milliard de dollars, le Qatar a posé comme condition qu’Orange « dégage » d’Israël).
Dans un deuxième temps, Sarkozy a trouvé moyen de s'en prendre à la diplomatie de François Hollande (ndmg - ce qui n’est pas difficile ; même Sarkozy peut y arriver). L'ex-chef de l'Etat a jugé « dangereux » le projet du gouvernement français de passer par une résolution à l'ONU pour tenter de relancer l'effort de paix au Proche-Orient. « La paix ici viendra d'abord des Israéliens et des Palestiniens eux-mêmes », a estimé Sarkozy, qui « reste attaché à l'idée de deux Etats nations vivant en paix côte à côte » (ndmg - lorsqu’il était président, Sarkozy avait annoncé, que sous son mandat présidentiel à lui, un Etat palestinien verrait le jour…).
Enfin, dernier objet du courroux de Sarkozy, le possible accord international sur le nucléaire iranien qui devrait être conclu d'ici fin juin. « L'accord qui est en train d'être discuté est condamnable, à la fois sur la méthode de négociation et sur l'accord », a dit Sarkozy.
« Avec cet accord, j'affirme qu'on reconnaît à l'Iran maintenant explicitement le droit de poursuivre l'enrichissement et de conduire des activités de recherche et de développement (...) C'est un changement profond de la mise en œuvre du régime de non-prolifération qui ouvre potentiellement la voie à un risque grave de course aux armements nucléaires dans la région », a-t-il déclaré en citant l'Arabie saoudite et la Turquie comme deux pays pouvant être tentés de chercher à se doter de la bombe atomique (ndmg - lorsqu’il était président, Sarkozy, après quelques mois de fanfaronnades anti-persanes, avait tenu un langage plutôt bienveillant à l’égard de l’Iran ; il avait tenu des propos racistes contre le Premier ministre israélien en croyant que le micro n’était pas encore branché ; et il avait accusé Israël de « menacer la paix mondiale » ; les franco-israéliens qui vivent en Israël feraient bien de s’en souvenir ; car en 2017, Sarkozy comptabilisera le vote musulman, lui qui par ailleurs s’entend à merveille avec le richissime Qatar…).
(Fin des extraits adaptés et commentés par mes soins ; voir lien vers source en bas de page).
Michel Garroté
Source :
Les Israéliens suivent l’actualité internationale et sont au courant des diverses déclarations à diverses périodes, faites par les mêmes officiels car ils ne subissent pas de censure des medias. Si les opinions divergent entre eux,seule la Sécurité de leur pays les range dans le même camp et représente un sujet très sérieux, avec un seuil de tolérance 0, en 2 mots on ne peut duper l’opinion israélienne,(le mouvement de gauche “LA PAIX MAINTENANT” étant très minoritaire)
Je vous laisse donc imaginer l’effet de déclarations lénifiantes sur l’opinion israélienne!
il ne ment pas , il sarkause l’homme de paix qui a mis le feu au Magrheb!
“de deux Etats nations vivant en paix côte à côte ” ou deux religions qui vivent “en paix” comme actuellement en France……
Plus de pétrodollars du Qatar si tu ne soutiens pas l’Iran! Compris!