Les Canadiens binationaux peuvent être privés de leur nationalité canadienne s’ils sont déclarés coupables de « terrorisme » ou « d’espionnage », une mesure destinée à « lutter contre la menace de terrorisme djihadiste », a indiqué vendredi Chris Alexander (photo), ministre de l’Immigration.
L’entrée en vigueur de la loi donne les moyens « au Canada de révoquer la citoyenneté des citoyens ayant une double citoyenneté qui ont été déclarés coupables d’infractions de terrorisme, de trahison, de haute trahison ou d’espionnage pour le compte de gouvernements étrangers », selon le ministère. Cette loi avait été présentée en début d’année, en parallèle à une loi antiterroriste déposée dans la foulée des attaques mortelles au Québec et au parlement d’Ottawa perpétrés par de jeunes radicalisés aux idées djihadistes.
La loi antiterroriste a été adoptée à une large majorité des députés il y a quelques semaines et est soumise à l’examen du Sénat. Pour le ministre Alexander, l’objectif est clairement « d’assurer la sûreté et la sécurité » des Canadiens: « nous n’avons jamais hésité à appeler franchement le terrorisme jihadiste par son nom, c’est pourquoi nous adoptons des mesures pour lutter contre la menace de terrorisme jihadiste ».
Le Canada accueille environ 250.000 immigrés permanents chaque année, dont environ 85% obtenaient jusqu’ici la nationalité canadienne après trois ans de résidence permanente. Le texte prévoit que pour obtenir cette citoyenneté, toute personne devra justifier de 4 ans passés sur le sol canadien au cours des six années précédant la demande. [...]
@ Hotch
En réalité cette commission est à l’image de la Suisse: elle est composée proportionnellement aux forces du pays. Il faut savoir que le PDC ou le PBD sont des alliés du PS. Notre grille politique est totalement biaisée et ne prend nullement le positionnement réel de ces partis. Partant de là, il ne reste plus que l’UDC ou le PLR pour s’imposer contre cette majorité à gauche ou de fausse droite.
C’est donc aussi une projection de notre assemblée nationale et cela explique pourquoi nous sommes dans les problèmes jusqu’au cou avec l’asile. Personne ne va serrer la vis. Mieux, ils feront payer cette situation aux autochtones lorsque cela tournera mal (loi plus restrictive sur la possession d’armes à feu, contrôles Internet, fichage etc.). Il en a été de même avec notre passeport biométrique ou la carte SIM suisse utilisée par les islamistes: ce sont des conséquences des attentats de 2001. Nous avons déjà dû payer pour l’islam et cela s’est fait sur le dos de notre liberté. Qui s’en offusque ?
@ Christian : merci pour le renseignement.
Je partage votre avis sur la composition de cette commission, mais le parlement ne peut-il pas prendre une décision opposée à cette recommandation ?
Autrement il faudra attendre la prochaine législature en espérant que le Peuple aura le bon goût de virer ces traîtres.
@ Hotch, comme répété sur Les Observateurs:
En commission, sous la présidence de la conseillère nationale Cesla Amarelle (Socialiste, VD), voilà ce qui s’est passé:
“Par 13 voix contre 11 et 1 abstention, la Commission des institutions politiques du Conseil national (CIP-N) propose de ne pas donner suite à l’initiative parlementaire 14.450 n « Retirer la nationalité suisse aux doubles nationaux impliqués dans des activités terroristes ou des opérations de combat ». Déposée par le conseiller national Toni Brunner (V, SG), cette initiative vise à déchoir automatiquement de la nationalité suisse les citoyens binationaux qui, en Suisse ou à l’étranger, commettent des actes de violence extrémistes ou participent à des opérations de combat.”
Je vous laisse deviner à cause de qui cela n’a pas été fait. On a laissé une pareille décision se jouer sous la férule d’une socialiste dont on connaît les antécédents. Dans la dite commission, vous avez déjà 6 socialistes. Vous ajoutez le PDC, PBD et les Verts, leurs alliés politiques et c’est déjà gagné. C’est complètement aberrant.
De son côté, le Conseil fédéral n’a même pas voulu entrer en matière:
http://www.20min.ch/ro/news/suisse/story/27173724
On possède clairement un gouvernement de gauche.
Une loi à adopter d’urgence chez nous, si possible avec une application automatique du retrait de la nationalité suisse.
N’y a-t-il pas une session parlementaire qui débute dans les prochains jours ?
Merci d’avance à nos élus d’y penser.