Libre circulation: Pas de retour en arrière possible selon l’UE

ND. Ch. H. Le doigt dans l'engrenage, exactement ce que les gens raisonnables redoutaient alors que notre gouvernement nous endormait avec des "clauses de sauvegarde" et autre "8'000 entrées par an".

La Confédération est prête, sous certaines conditions, à envisager une solution incluant la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE), a déclaré l'ambassadeur suisse, et ce, même si la Suisse n'a pas d'influence sur le droit européen. En échange, Bruxelles doit respecter la souveraineté de la Suisse en tant qu'Etat non membre de l'UE, a-t-il ajouté.

La députée conservatrice Anne Sanders a laissé transparaître son incompréhension. L'Union européenne est attachée au principe de la libre circulation des personnes, a-t-elle rappelé. L'élue a également déploré que l'accord sur la libre circulation des personnes n'ait pas étendu à la Croatie.

«On doit satisfaire aux engagements que l'on a acceptés et cela vaut aussi pour la Suisse», a renchéri l'élu social-démocrate italien Nicola Danti.

«On ne peut pas prendre part à un match de football et ensuite demander à changer les règles», a imagé pour sa part Kristin Schreiber, responsable de la commission européenne pour le marché intérieur.

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9 commentaires

  1. Posté par Pehem Veyh le

    Ce traité n’est surtout pas négociable par la volonté farouche de nos pantins du CF de nous enfiler coûte que coûte dans les miasmes de cette union forcée. Aucun traité au monde, de tous les temps, n’a été irrémédiable. Pourquoi celui-ci ? Peut-être que l’UE se sent si fragile que la moindre faille dans son système pourrait la faire s’effondrer. Mais remercions tous et tous les jours, nos braves conseillers fédéraux, aidés de nos journalistes obséquieux et mollachus, de nous avoir enfilé là-dedans à coups de mensonges. Un jour, il faudra s’en rappeler.

  2. Posté par Frederic Bastiat le

    “Merci @Frederic Bastiat d’avoir montré que la comparaison de Kristin Schreiber :”
    De rien 🙂

  3. Posté par François le

    Merci @Frederic Bastiat d’avoir montré que la comparaison de Kristin Schreiber :
    “«On ne peut pas prendre part à un match de football et ensuite demander à changer les règles», a imagé pour sa part Kristin Schreiber, responsable de la commission européenne pour le marché intérieur.”
    … est complètement absurde.
    On croit rêver, ou plutôt faire un cauchemars ; cette dame qui démontre un niveau de réflexion si faible et si absurde est donc investie de la responsabilité de la commission européenne pour le marché intérieur. C’est là une démonstration de plus qui prouve que Bruxelles est une rampe de lancement pour individus médiocres et incompétents illégitimes qui dictent leurs idées saugrenues à l’Europe. Et après on s’étonne que l’Europe soit ce chantier en ruine perpétuel, ce machin fondamentalement dysfonctionnel, anti-démocratique et dictatorial.

  4. Posté par Frederic Bastiat le

    «On ne peut pas prendre part à un match de football et ensuite demander à changer les règles», a imagé pour sa part Kristin Schreiber, responsable de la commission européenne pour le marché intérieur.

    Très mauvaise analogie.

    Tout d’abord un match a une fin déterminée, pas un traité international qui par analogie ressemble davantage à un contrat de durée qu’à un match de foot.

    La réponse avec la même métaphore consiste à dire: On ne peut pas inviter son voisin à prendre part à un match, puis en prétendant que la partie va durer ad aeternam l’empêcher de quitter le terrain.

    Ensuite, lors du vote pour prendre part au match, on nous a annoncé que les conséquences du match, seraient environ 8000 entrées par an, on est à plus de 10 x plus. La réponse avec la même métaphore consiste à dire: On ne peut pas inviter son voisin à prendre part à un match en annonçant des conséquences plus de dix fois inférieures aux conséquences réelles, puis prétendre qu’il ne peut pas demander une modification des règles pour obtenir les conséquences qui ont été annoncées.

    Finalement, quelle curieuse conception de nos rapports avec l’EU que celle de les comparer à un match de football. Quand je signe un accord avec un tiers, celui-ci est un partenaire avec lequel j’échange de sorte que les deux sortent gagnants. L’idée c’est celle d’un échange ou d’un partenariat mutuellement profitable. Or, à l’opposé de cette logique, un match est un affrontement entre des compétiteurs et dans lequel il y a un gagnant et un perdant. Serait-elle en train de dire que notre rapport avec l’EU est un rapport où eux entendaient gagner en bien-être à nos dépends donc en nous faisant perdre le nôtre?

    Nous ne demandons pas à changer les règles du match, qui n’en est d’ailleurs pas un, nous demandons à sortir du rapport contractuel et à jouer à un autre jeu avec d’autres règles d’un commun accord, parce que les règles auxquelles on joue ne produisent pas les conséquences annoncées et qu’elles impliquent que la poursuite du contrat a été jugée difficilement supportable par le peuple, en raison des conséquences sur la nature, les infrastructures, etc, de l’entrée annuelle de près de 100000 personnes par an dans notre petit pays. A défaut nous demandons de ne plus jouer du tout.

    Rapporté au droit contractuel ce que dit cette dame c’est comme de dire que lorsqu’on rentre dans un contrat de durée, on ne devrait plus pouvoir en sortir jusqu’à la fin des temps, même pour justes motifs, notamment lorsque la continuation du contrat n’est pas supportable à une partie parce que les conséquences objectives ne correspondent absolument pas à ce qui a celles qui ont été annoncée. C’est ubuesque.

    C’est comme de dire, qu’une femme qui se marie avec un homme doux et qui une fois mariée se fait battre par un mari qu’elle découvre violent, ne pourrait pas demander à divorcer, ni même demander une simple séparation de corps, bref ne pourrait pas demander à échapper à la violence de son mari,
    au motif je cite: qu’on ne peut pas prendre part à un match de football et ensuite demander à changer les règle.

    Je me demande si madame Kristin Schreiber, oserait répondre cela à une femme battue par son mari. En tous les cas, voilà une dame avec qui je ne contracterai jamais.

  5. Posté par Pascal le

    «On ne peut pas prendre part à un match de football et ensuite demander à changer les règles».

    Certes, mais on peut changer les règles pour le match suivant. Rien ne l’interdit et c’est même profitable d’évoluer en fonction des changements, non ?

  6. Posté par Carole le

    Voici un article dans le 20 min. En fait, je paie mes impôts pour donner la chance aux migrants de me voler mon travail….
    Vers une meilleure intégration des migrants
    Le Conseil d’Etat a présenté mercredi son rapport sur la politique d’assimilation des étrangers.

    Pour les années à venir, le gouvernement neuchâtelois accordera une priorité claire à la prévention des discriminations et à l’intégration professionnelle.

    Dans un canton où le taux de chômage est élevé, le risque de ne pas pouvoir s’insérer sur le marché du travail est accru pour les migrants. Cette situation peut résulter d’une maîtrise insuffisante de la langue, de préjugés dans le processus de recrutement ou de l’absence de reconnaissance des formations acquises à l’étranger.

    Egalité des chances

    Face à ce constat, le Conseil d’Etat entend favoriser l’égalité des chances pour tous les demandeurs d’emploi vivant dans le canton, indépendamment de leur origine, de leur sexe ou de leur statut. Des mesures visant à prévenir les discriminations à l’embauche seront déployées pour que les étrangers ne soient pas pénalisés.

    Dans le cadre de cette stratégie d’intégration professionnelle, il est aussi prévu que les demandeurs d’emploi issus de la migration bénéficient d’un appui adapté à leurs besoins et à leur potentiel au même titre que les autres demandeurs d’emploi.

    Stigmatisation

    Le gouvernement neuchâtelois veut aussi combattre les discours fondés sur la stigmatisation des étrangers par une meilleure information de la population. Cette politique doit permettre d’éviter les raccourcis qui constituent une menace pour la cohésion sociale. (ats)

  7. Posté par Pierre H. le

    «On ne peut pas prendre part à un match de football et ensuite demander à changer les règles», a imagé pour sa part Kristin Schreiber, responsable de la commission européenne pour le marché intérieur.

    La vie des gens qu’on dirige n’est pas un match de football ! Mais Kristin Schreiber a bien choisi son sport pour l’exemple. Un des plus corrompus de la planète. C’est plutôt cette comparaison-là qu’elle devrait faire avec l’UE !

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