“L’Europe est-elle capable de faire face au problème de l’immigration massive? “

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Forum du 22.04.15

 Claude Smadja (photo), expert en relations internationales, directeur du cabinet de conseil stratégique Smadja Associés, invité par la RTS, évoque le dilemme impossible pour l’Union européenne (UE), confrontée au problème des migrants qui tentent chaque jour de rejoindre les côtes méditerranéennes. Il en débat avec Tahar Ben Jelloun, écrivain et poète marocain »

Claude Smadja est d’une rare lucidité et ne pratique pas la langue de bois.
Il devrait être entendu plus souvent.

A écouter absolument :

 

8 commentaires

  1. Posté par Marie-France Oberson le

    Curieux, ce matin j’essaie de trouver la vidéo sur le site de la rts la première: impossible de l’ouvrir ! (hier soir ça fonctionnait) Il n’y a que sur le site “les Observateurs ” que je peux l’avoir . Est-ce un problème spécifique à mon ordinateur ? Y a-t-il des internautes qui ont fait la même observation ?

  2. Posté par Myrisa Jones le

    Pour information:

    http://www.horizons-et-debats.ch/index.php?id=4584

    Extrait:
    “L’Autriche quittera-t-elle l’UE à la fin du mois de juin 2015?
    L’initiative populaire peut poser les bases pour cela, si les citoyens et citoyennes prennent les choses en main

    ir. Nombreux sont ceux qui, en dehors de toute appartenance politique, ont pris conscience du problème depuis l’acceptation par le ministère de l’Intérieur le 7 janvier 2015 de l’initiative populaire [«Volksbegehren»] optant pour la sortie de l’UE. Ils veulent maintenant – et c’est louable – participer eux-mêmes à la diffusion des arguments en faveur de ce retrait du pays en vue d’une reconquête d’une Autriche libre, indépendante et neutre.
    Il s’agit d’un phénomène unique dans l’histoire

    Notre petite équipe s’est battue pendant cinq ans pour faire accepter officiellement cette initiative orientée vers l’avenir. En un premier temps, le ministère et la Cour constitutionnelle refusèrent les presque dix mille signatures d’introduction dûment validées. En un deuxième temps (nous dûmes à nouveau récolter dix mille signatures validées par les communes ou des notaires, donc en tout vingt mille signatures) cela ne fut plus possible de refuser. L’initiative populaire, le moyen le plus puissant de la démocratie directe encore aux mains de la population autrichienne, a dû être approuvée par la ministre de l’Intérieur – donc par un membre du gouvernement. Ce même ministère a décidé de fixer la période d’enregistrement publique de l’initiative elle-même entre le 24 juin et le 1er juillet 2015, soit d’un mercredi à l’autre. Pendant huit jours, tous les Autrichiens et les Autrichiennes pourront s’inscrire sur des listes officielles dans leur commune ou mairie, pour exprimer officiellement, par leur signature, leur volonté de quitter l’UE, ceci également le samedi et le dimanche. De nombreux citoyens d’autres Etats ne jouissent pas d’un tel droit, par exemple nos voisins allemands. Au niveau fédéral, cet instrument de l’initiative populaire n’existe pas.”

  3. Posté par john Simpson le

    J’ai plutôt tendance à me méfier de la parole de Claude Smadja qui a travaillé de nombreuses années à la RTS et pour le forum économique de Davos (le parfait profil du mondialiste). Vu qu’il a travaillé de près ou de loin avec les dirigeants du Qatar et de l’Arabie Saoudite, ce n’est pas étonnant qu’il dise à deux reprises que les pays du Golfe financent les combattants….contre Isis. Notez l’hésitation qui a failli se transformer en lapsus à 10:25. Méfiez-vous!

  4. Posté par Marie-France Oberson le

    Je pense que Ben Jelloun se prend un peu les pieds dans le tapis en disant tout et son contraire.. il est très brouillon et on ne comprend pas vraiment ce qu’il préconise.Il ne faut pas fermer les portes mais quand même un peu…
    Les pays du Golfe n’ont pas la culture altruiste..contrairement à l’Europe..Mais pourquoi ne les oblige-t-on pas à accueillir leurs voisins,en détresse ? Des voisins qui sont leurs frères ! Pourquoi l’ONU n’intervient-elle pas auprès de ces pays riches et égoïstes qui sont membres ?
    “Art. 1 alinéa 3 de la Charte de l’ONU : Réaliser la coopération internationale en résolvant les problèmes internationaux d’ordre économique, social, intellectuel ou humanitaire(…)”
    Je me souviens que l’argument avancé lors de la campagne en faveur de notre adhésion à l’ONU était que nous étions le seul pays , avec la Vatican, qui n’était pas membre de ce Machin et que donc nous étions des égoïstes ; sous entendu tous les autres peuples de la terre sont plus altruistes et solidaires que nous !!
    Parce que l’Europe c’est le continent des Droits de l’Homme et que de ce fait, l’accueil de toute la misère du monde, c’est automatique, pas besoin d’aller chercher ailleurs ? Zemmour a raison , c’est les Droits de l’homme qui tuent..
    La position de M. Smadja est lucide,nette, claire, courageuse; mais elle arrive un peu tard ! D’autres avant lui ont tenu le même discours , mettant en garde , prévoyant en véritables Cassandre, ce qu’il se passe aujourd’hui; mais on en a fait des épouvantails!Ce sont ceux que Smadja dénonce comme extrémistes ou populistes..Ils ont été lucides avant tous ceux qui aujourd’hui ne savent comment régler le problème qu’ils ont eux-mêmes créé par laxisme , naïveté , manque de courage et stupidité..

  5. Posté par john Simpson le

    Claude Smadja se trompe. Il dit que les pays du Golfe soutiennent la guerre contre Isis. Ah Bon? Soit il fait preuve de naïveté ou d’incompétence soit il est de mauvaise foi. L’Arabie Saoudite et le Qatar soutiennent Isis en Syrie et en Iraq, tous les experts sérieux vous le diront….

  6. Posté par D. Baettig le

    Il y a encore trop de profits à tirer de l’immigration illégale…ça va continuer…soyez-en sûrs…

  7. Posté par SilvanaC le

    Si seulement les politiciens européens avaient le bon sens de M.Claude Smadja…

  8. Posté par Vautrin le

    Le problème est que quiconque, comme Claude Smadja, met le nez des politiques dans la réalité déclenche un caquetage de perroquets effarouchés. Les castes politiques sont contraintes par les faits, mais elles ne se résolvent pas à abandonner leurs oripeaux idéologiques. Il se trouve toujours quelque contorsionniste intellectuel pour déformer la réalité et trouver prétexte à ne rien changer à des politiques empoisonnées d’idéologie qui pourtant se révèlent désastreuses.
    Mais – ce n’est qu’une impression – on dirait que mes peuples, eux, sont plus enclins à réagir de manière salutaire. Peut-être que sous la pression des évènements, le balancier de l’histoire repart dans l’autre sens. C’est à espérer.

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