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@Patrick Stocco:
Je suis le poinçonneur du LEB,
Pour Poliez-le-Grand, changez à Echallens,
Je vis au cœur de la planète,
Et dans ma tête,
Un carnaval de clandestins
Prêt à faire de nous un festin.
Parfois je rêve, je divague,
Les chasser tous,
de Londres à Prague…
Un jour viendra, j’en suis sûr
Nous nous soulèverons contre la raclure,
Combattrons les djihadistes,
Les socialistes, les opportunistes,
Et même si c’est la fin de route,
Nous mourrons au moins debout …
Oskar Gröning s’est engagé VOLONTAIREMENT dans un corps d’élite, les Waffen SS.
L’inculpation des criminels de guerre nazis a été un processus long et difficile.
Il y en a encore une douzaine qui sont repérés mais qui ne seront probablement jamais jugés à cause du temps qui leur reste à vivre.
Vous imaginez bien que Karlsfeld aurait préféré les faire juger TOUS mais
Gröning est probablement le dernier qui sera jugé.
Voici une vidéo de lui datant de 12 ans, il ne se sentait en rien coupable.
http://www.france24.com/fr/20150421-allemagne-proces-comptable-auschwitz-oskar-groning-nazisme/
@Leb: vous ne comprenez pas ce que je dis. Comment pouvez-vous dire qu’aucun troufion n’a jamais été jugé dans le cas de figure que je décris ? Pendant les deux guerres mondiales du XXème siècle, d’innombrables SOLDATS ont été fusillés pour refus d’ordre. Si vous prenez la peine d’ouvrir quelques livres d’histoire ou de voir quelques films sur le sujet, vous verrez qu’ils sont légion. Je ne vous citerai que le cas de Jean-Julien Chapelant, sur lequel vous trouverez une littérature abondante. Quant à Gröning, il ne s’agit nullement d’un responsable de haut niveau: il était sergent, autant dire simple soldat. S’il est indubitablement moralement responsable, il a obéit lui aussi aux ordres. C’est d’ailleurs la principale ligne de défense que les accusés de Nuremberg ont adopté, et qui a fonctionné dans plusieurs cas… de hauts responsables. Pour le reste quelle profession exercez-vous ?
@ Leb : ne vous trompez pas sur mes propos. Je ne suis pas anti-judaïque, je suis même très partisan d’Israël et très ennemi de ses ennemis. Je me disais seulement que certains milieux gauchistes gardent peut-être en réserve des cas pendables pour les ressortir lorsque leur idéologie est menacée. Ils l’ont bien fait avec Papon. Les Juifs ne sont pour rien dans cette affaire, je pense.
Et à propos des crimes respectifs des nazis et des communistes, n’avez-vous jamais su que les camps de concentrations nazis étaient directement inspirés des camps communistes ? Et avez-vous entendu parler du prétendu “complot des blouses blanches” contre Djougachvili et de la répression antisémite qui s’ensuivit ?
@Vautrin :
Je comprends que des gens aient un sentiment d’overdose quand on parle de la Shoah, … ne dit-on pas que les juifs ont accaparé la place du martyr et n’ont plus laissé de place aux chrétiens !
De plus, pour beaucoup, la mondialisation, le communisme, les complots de toutes sortes, les guerres, tout cela est, bien entendu, de la faute des juifs.
« l’on devait savoir depuis longtemps qui il était et où il était » dites-vous !
Comment pouvez-vous affirmer que ce personnage était connu pour ses crimes … et que les juifs ont attendu délibérément 70 ans ?
@Patrick Stocco :
Oui, c’est malheureux qu’il ait pu envoyer des centaines de milliers d’innocents à la mort, qu’il ait pu être responsable de tant de souffrances et qu’il ait pu, malgré cela, finir sa vie dans la plus grande tranquillité.
Il n’y a pas de rapport entre les crimes contre les juifs sous Hitler et les crimes du communisme !
Oui, mathématiquement parlant, il y a eu plus de victimes dues au communisme que de juifs victimes du nazisme et, par là, beaucoup crient à l’injustice : « Ah, ces juifs, ils tirent toujours la couverture à eux ! »
En tant que prof de collège, vous êtes sensé savoir qu’aucun trouffion n’a jamais été jugé à ce sujet, il ne s’agissait que de responsables d’un certain niveau.
Voici un extrait du procès en question:
« Eva Kor, rescapée
Eprouvé par sa déposition, l’ancien soldat a laissé Eva Kor, partie civile rescapée d’Auschwitz, dépeindre un autre visage du camp: les expériences menées par le docteur Josef Mengele sur les déportés, en particulier sur les vrais jumeaux qui le fascinaient.
“En 40 minutes”, cette petite femme énergique enveloppée dans un gilet bleu a vu disparaître ses parents et ses soeurs de 12 et 14 ans sur la rampe de Birkenau. A 10 ans, elle survit seule aux côtés de sa jumelle Miriam, parmi les rats et les poux, soumise aux piqûres régulières de “l’Ange de la Mort”.
Rire sarcastique
Atteinte d’une forte fièvre, l’enfant voit Mengele à son chevet, un “rire sarcastique” sur les lèvres: “C’est dommage, elle est si jeune! Elle n’a plus que deux semaines à vivre”.
Rampant sur le sol “parce qu’elle ne pouvait plus marcher”, la fillette survit et retrouve sa soeur, à qui le médecin nazi a injecté une substance qui fige la croissance des reins. “Si j’étais morte, Miriam aurait été tuée avec une injection dans le coeur. Mengele aurait mené une autopsie comparée”, poursuit-elle.
Calme iréel
Le 27 janvier 1945, par une journée “d’un calme irréel”, les deux soeurs voient entrer les soldats russes qui libèrent Auschwitz. “Ils nous ont donné du chocolat, des gâteaux et des câlins. Le premier goût de la liberté”, se souvient Eva Kor.
Retrouvant leur foyer hongrois en octobre, les fillettes découvrent que “personne n’est revenu” des camps. “Trois photos sur le sol poussiéreux, c’est tout ce qu’il restait de ma famille”. » (BLUEWIN)
Les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité, les génocides doivent être punis et demeurer imprescriptibles. Soit.
Mais il n’en demeure pas moins que le troufion de base sera toujours pris entre deux feux: obéir aux ordres et tuer des innocents ou désobéir et risquer le peloton d’exécution pour haute trahison. Je serais ravi que l’on m’explique comment échapper, en temps de guerre, à ce double piège.
J’avoue ne pas trop comprendre comment on a attendu 70 ans pour juger ce personnage, alors que l’on devait savoir depuis longtemps qui il était et où il était. C’est bizarre. Au passage, si j’approuve que l’on condamne le nazisme, j’attends toujours que l’on fasse le procès du communisme. Il ne vient pas : ça aussi, c’est bizarre.