Je ne connais pas personnellement Jean-Marie Le Pen ni les raisons du contexte de sa récente déclaration sur les chambres à gaz. Je trouve même que cela a été une faute politique qui a donné immédiatement du grain à moudre à la bienpensance donneuse de leçons. Et cette dernière ne s’est pas privée : propos racistes, élucubrations, propos haineux, éructations, antisémitisme, négationnisme, pétainisme, elle nous a sorti toute la panoplie qui lui est habituelle. Le CRIF est consterné et l’Union des étudiants juifs de France va déposer plainte pour contestation de crimes contre l’humanité.
Et pourtant, si Jean-Marie Le Pen avait raison ?
Les chambres à gaz mises en œuvre par les nazis n’étaient qu’un moyen parmi d’autres pour éliminer au plus vite les ennemis et les indésirables du régime et ce, principalement les juifs. Mais il serait faux de croire que ces derniers étaient les uniques victimes des chambres à gaz. On estime à 6 millions ceux à avoir perdu leur vie par ce moyen.
Il y eut d’autres méthodes. Dans la plupart des cas, les nazis tuaient les détenus au travail par la dénutrition, les mauvaises conditions d’hygiène, l’absence de soins, les mauvais traitements, etc., tous ces facteurs qui faisaient que les prisonniers mouraient à petit feu tout en produisant de manière forcée et jusqu’à leur dernier souffle pour le Grand Reich. Ils furent également des millions, hommes, femmes et enfants, pauvres êtres décharnés, à bout de forces, à ne plus pouvoir se relever, à sentir leur vie s’envoler. Mais là, il semblerait que cette mort n’intéresse pas beaucoup nos moralisateurs.
Mais il y eut bien d’autres morts occasionnés par ce conflit. Ainsi, on estime entre 42 et 50 millions de pertes civiles durant cette guerre et entre 22 et 25 millions de soldats qui ont péri durant cette période (Wikipédia), au total entre 60 et 80 millions de personnes.
Alors, bien sûr, 6 millions de gazés, ce n’est pas rien, c’est même horrible. Mais à bien y réfléchir, était-il plus noble de mourir en quelques secondes dans une chambre à gaz que les 70 millions d’autres auxquels on a pris la vie, écrasés sous les bombes, brûlés par le phosphore, tués par les obus et les balles, dans les tranchées, au bord des routes, morts de famine et d’épuisement dans les prisons et les camps, jetés dans les fosses communes, brûlés dans leurs maisons, morts de faim, de soif, de frayeur, de blessures, étaient ils seulement des banals détails de l’histoire ?
Et les 26 millions de morts subis par les pays de l’Union soviétique étaient-ils des quantités négligeables par rapport au 6 millions de gazés ?
Sait-on qu’il y eut plus d’un millier d’Oradour-sur-Glane en Russie ? Oui, vous avez bien lu, mille fois plus qu’en France ! Les nazis considéraient les Russes comme des Untermenschen, des sous-hommes, ce n’était nullement le cas pour les Français. Sur ce point, Jean-Marie Le Pen avait aussi raison.
Alors, cessons cette comédie ridicule. Certes, la Shoah a été une chose épouvantable, mais ni plus ni moins que les milliers d’horribles détails qui constituent l’histoire de la Seconde Guerre mondiale. Il n’y a pas de morts meilleurs et plus à plaindre que d’autres. Pourtant, c’est ce qu’on voudrait nous faire croire.
Jean-Louis Burtscher
j’ai omis de dire ceci plus haut : cela peut avoir aussi l’intérêt, et non des moindres, pour l’avenir ( on peut penser à des présidents de région de droite désireux de conserver leur présidence, ou d’autres espérant y accéder ) de servir de balise empêchant toute tentative- ou tentation- de nous resservir la soupe insipide de “l’Union des droites” dont le seul effet serait de réduire à néant des années d’effort et de sacrifice. Car en cas de velléité d’Union des droites, les media ne manqueraient pas d’exiger coupables de l’UMP -UDI-PCD de se positionner vis à vis de ce cruel marqueur. Et le président d’honneur du FN serait ravi qu’une fois encore , les media collaborent -eh oui !-, volens nolens, à sa malicieuse tactique que nous appelleront désormais: “du piège à Bourdin”.
La « récidive » tout à fait volontaire et calculée de Jean-Marie Le Pen a manifestement plusieurs buts possibles, mais assurément pas celui de susciter la montée de l’anti sémitisme qui aujourd’hui est essentiellement l’apanage de l’ultra gauche et de la révolution salafiste.
Pour preuve si besoin était encore, la sordide affaire Mérah d’une part et le torpillage du Président Nétanyahu par les media français avant les dernières élections en Israël, d’autre part.
Le Président d’honneur du FN peut, entre autres, avoir un but tactique en vue des régionales où il est tête de liste et où il empocherait ainsi les voix musulmanes modérées –« comme la pomme il y en a aussi »- , pour apparaître comme un homme libre vis à vis de l’insupportable formatage que l’on pourrait qualifier à rebours d’obligatoirement “pro-sémite”.
Ce n’est qu’une hypothèse, mais elle peut parfaitement fonctionner.
Une autre hypothèse est tout à fait possible dans l’esprit du “Menhir” : dans le cas où le FN, par pure stratégie décidait officiellement de ne pas présenter son remuant Président d’honneur comme tête de liste aux régionales, c’est tout le mouvement qui sortirait encore davantage “dédiabolisé” de ce “piège à bourdins “, et particulier sa petite fille Marion qui prendrait alors la tête du mouvement en région Paca dans les meilleures conditions.
JMLP sortirait alors « tête haute et main propres » de sa carrière politique au moins sur le seul champ électoral. Car ce qu’il exprime en pur français, en l’ expliquant de manière irréfutable:” à moins que ce ne soit la guerre qui soit un point de détail de la Shoa?” démontre la malhonnêteté et la manipulation constante qui motive ses accusateurs.
Dans les deux cas le sens du sacrifice si cher à l’ancien glorieux para de Cao Bang transparait clairement et quelle que soit l’ hypothèse retenue, y compris celle où le « vieux chef » se présenterait pour un « dernier tour de piste » , il resterait dans toutes les mémoires, même dans celle de ses détracteurs, comme Le résistant qui n’aura jamais plié devant la dictature médiatique, soit comme un authentique libérateur de sa Patrie.
L’homme, comme tout autre a bien des défauts, des légèretés et des limites , comme notamment hélas, son insouciance marquée vis à vis du respect de la vie ( en sus peu cohérente avec sa dénonciation constante de la grave situation démographique ).
Mais l’histoire ne pourra pas lui enlever cette si rare vertu de résistant authentique dans un pays soumis à une insidieuse dictature, a minima de la pensée, depuis plus de deux siècles, et particulièrement livrée au mensonge et au pillage par « les hordes et les factions », « victorieuses » de la vingt-cinquième heure lors de la deuxième guerre mondiale.
Arrêtons les mensonges et les caricatures débilitantes : la France n’est pas un pays raciste, mais bien au contraire très excessivement aujourd’hui « terre d’asile », si ce n’est base arrière convenue, pour infiniment trop de prédateurs de tout poil du monde entier.
La France qui fut, il y a bien longtemps digne fille aînée de l’ Eglise, et se trouve presque désarmée moralement à présent , était en train de devenir, comme disent les cuistres, complètement « open » , tendance bar assurément, et fille aînée de la « Tolérance », tendance maison du même nom.
Mais voilà qu’elle aspire aujourd’hui à se libérer de toutes ses pesanteurs.
Elle aspire aussi sans toujours le discerner parfaitement, à retrouver ses racines chrétiennes, ses coutumes, ses traditions. Elle entend déjà défendre ses fêtes, son calendrier chrétien, ses calvaires, ses églises et ses crèches.
Ce combat dépasse largement la ligne de front établie par cet autre « grand résistant » déjà entré dans l’Histoire qu’est Jean-Marie Le Pen.
Et c’est aussi peut-être en mesurant toute la tâche qui reste à accomplir, que le vieux chef, qui a toujours su faire preuve de réalisme politique- rappelons-nous sa gravité manifestée lors du « tremblement de terre » de 2002, n’hésite pas, incidemment à prendre également la précaution , bien plus que le risque, de ralentir autant que nécessaire au plan national cette fois, , la montée du mouvement dirigé pour l’avenir par sa fille.
Car à l’âge avancé de la sagesse qui est le sien, il ne peut manquer de percevoir qu’il faudra à la résistance patriote un sensible supplément d’âme pour triompher durablement.
Nous sommes bien sûr toujours dans le domaine de l’hypothèse, sachant cependant que nécessité finit toujours par faire loi. Ce que ne saurait, ni ne voudrait, certainement ignorer un authentique patriote résistant, à moins d’amoindrir le résultat , si ce n’est ruiner tant d’efforts et de sacrifices librement et fièrement consentis.
J’écris aussi ces lignes en hommage à mon grand -père maternel qui a librement lutté contre les nazis en hébergeant une famille juive réfugiée, dans sa propre maison de Dijon, et en mémoire également de celui de mon épouse qui est mort au camp de concentration d’Oranienburg en grand résistant catholique pour avoir sauvé des aviateurs anglais tombés en Baie de Somme , en les faisant passer en zone libre avec son réseau de résistance.
Ces hommes libres n’ont pas pris tant de risques au péril de sa vie pour le premier et au sacrifice de la sienne pour le second pour que nous même et notre descendance vivions en esclaves sous la dictature du politiquement correct.
Il serait temps d’arrêter une bonne fois pour toute avec ce chiffre de 6 millions, sachant que cela fait 20 ans que l’inscription de “4 millions de morts” figurant sur le monument d’Auschwitz-Birkenau a été officiellement remplacée par une nouvelle qui affiche à présent “1.5 million”. À moins que les lois des mathématiques aient changées dernièrement et que 2+1.5 = 6 ?
Et du moment que l’on est attaché à la vérité historique, qu’elle soit politiquement correcte à entendre ou non, il est fondamental de rappeler qu’il n’existe aucune preuve matérielle ni documentaire d’une seule chambre à gaz homicide, ni aucune trace d’aucun ordre donné allant dans le sens d’une extermination. Que cette réalité plaise ou non, c’est un fait incontestable. Tout ce que possèdent les historiens pour valider la thèse des chambres à gaz se résume à des témoignages (souvent contradictoires) et des aveux obtenus sous la torture (Rudolf Höss). N’importe qui peut vérifier cette affirmation.
Désolée, inexact. Le génocide perpétré contre les Juifs, Tziganes, Homosexuels me concerne directement, car il parle d’une histoire vécue par mes grands-parents, mes amis, mes voisins et leurs familles dans un pays qui est le mien. Ces horreurs sont issues de mon sang, de ma race, de mon territoire. Alors oui, ils prennent une dimension différente car ils impliquent ce que je suis et ma responsabilité indirecte. Maintenant toute la connaissance et la compassion envers les massacres vécus par ces pauvres Russes, Cambodgiens ou autres sont essentielles au déploiement de notre dignité humaine et permettront peut-être un jour d’éviter d’autres abominations, mais ne présentent pas la même implication au niveau de notre conscience européenne éveillée. Ensuite, comparer la mort dans des conditions effroyables d’hommes au combat à celle de personnes exterminées dans des camps est grave, c’est faire l’impasse sur l’aspect négationniste de ces massacres. Derrière l’extermination génocidaire, il y avait la volonté de ramener l’autre au rang de l’animal, de lui contester sa nature humaine, de lui annihiler, outre le corps et l’esprit, l’âme, l’essence divine. C’est ramener l’humain au rang de cafard. Comprendre cette différence est fondamental, car elle met un nom, une identité à cette nouvelle barbarie qui pointe son nez à nos frontières. Alors oui, la shoah est particulière car elle a eu lieu dans notre foyer et dans un environnement de connaissances culturelles, spirituelles, psychologiques avancées, civilisées, parfaitement au fait des conséquences morales des actes perpétrés et donc particulièrement inexcusable.
Ramener tout à un même niveau, sans aucune identification et différenciation des développements moraux, psychologiques et spirituels impliqués est dangereux. Ceci est la stratégie de l’égrégore socialo-communiste, autiste de la conscience émotionnelle, négationniste de l’Etre intérieur.
Jour après jour (!), sur les grandes chaînes de télévision, ils nous bourrent le crâne sur le même sujet. Mais jamais, jamais rien sur eux : http://fr.wikipedia.org/wiki/Guenrikh_Iagoda
Et encore moins sur ce livre monumental d’un prix Nobel héroïque : http://christroi.over-blog.com/article-21778274.html
Toute personne ayant un minimum d’esprit critique devrait se poser quelques questions…
En même temps, Jean-Marie Le Pen avait fait cette déclaration il y a 20 ans et il n’a eu de cesse de le répéter à chaque fois qu’on lui posait la question. On devait bien se douter que si on lui reposait la question aujourd’hui, il n’aurait pas changé d’avis. Je pense personnellement que la faute doit être incombée à la personne qui lui a, je pense, intentionnellement posé la question.