«Le Conseil administratif demande au Conseil d’Etat de ne pas exécuter le renvoi de Monsieur Ayop Aziz tant que les garanties pour sa santé ne sont pas réunies et les responsabilités quant à l’incendie du foyer établies.»
Une procédure est en cours pour établir les responsabilités dans ce dossier, et Ayop doit pouvoir assister et participer à ce procès en tant que partie civile: «Genève a de tout temps été une terre d’accueil. Berceau des conventions de Genève, capitale des droits humains, elle se doit d’être exemplaire.
Je comprends la position de la ville, on doit s’assurer, un, de ce qu’il est coupable, deux qu’il ne risque pas sa vie en rentrant. Ceci étant, ce qu’on aimerait aussi, c’est que lorsque ces conditions sont remplies, que les mêmes militent dès lors pour le renvoi, plutôt que de continuer à militer contre quelles que soient les conditions.
En fait, à gauche on ne veut pas de renvoi quelles que soient les conditions. A l’UDC on veut des renvois quelles que soient les conditions (la proportionalité passe à la trappe). Les politiciens raisonnés et raisonnables, qui veulent respecter le principe fondamental de proportionnalité dans un état de droit, mais qui veulent aussi des renvois fermes lorsque cela se justifie, ils sont où?
Et lorsqu’il sera prouvé qu’il est l’auteur de cet incendie, le requérant payera les dégâts? ah non, on me dit que les “droits de l’homme” ne sont effectifs que lorsqu’il s’agit des droits des étranger. A l’inverse, le terme “justice” n’a plus aucun sens.
Là, ce sont les “sales racistes de Suisses” qui passent à la caisse.
Que le conseil administratif se mêle de ce qui le regarde vraiment, et surtout travaille au bien-être des Genevois plutôt que de faire du droit de l’hommisme !