Les fausses théories de l’hyperactivité-TADH chez l’enfant

Thierry-Ferjeux MICHAUD-NERARD
Médecin, Pédopsychiatre

La Ritaline et le "mythe de l'hyperactivité chez l'enfant" progressent inexorablement sur le chemin du scientisme idéologique, ce "chemin pavé de bonnes intentions", qui mène à l'enfer pharmaco-toxique de la Ritaline. Selon l'idéologie scientiste pro-TADH du "mythe de l'hyperactivité chez l'enfant", la perte des libertés fondamentales de l'enfant, qui est toujours plus soumis aux abus de la psychiatrie, est très préoccupante moralement. Les fausses théories, qui ont inventé le "mythe de l'hyperactivité chez l'enfant", ont inventé en réalité une "non-maladie", c'est-à-dire une sorte de fiction psychiatrique totalement inhumaine.

La domination pharmaco-toxique de la propagande publicitaire des laboratoires pharmaceutiques, en faveur de la promotion des prescriptions de Ritaline, soutient le "mythe de l'hyperactivité chez l'enfant".

Notre critique traite des dangers des fausses théories psychiatriques de l'hyperactivité qui mènent à la domination pharmaco-toxique de la vie de l'esprit de l'enfant. Notre critique traite des dangers d'une idéologie du contrôle social médicalisé de l'esprit de l'enfant, justifié par une politique de "santé publique" inhumaine.

Les idéologies socialistes totalitaires utilisent toujours la rhétorique de la "santé publique" pour aliéner la liberté de penser et d'agir en conscience de tout un chacun. La propagande socialo-populiste, en faveur de la "santé publique" éclaire la nature pharmaco-toxique du contrôle social médicalisé de l'esprit de l'enfant.

Le "mythe de l'hyperactivité chez l'enfant", selon la Haute Autorité de Santé (HAS), n'admet surtout pas, et ne veut surtout pas admettre, la nature normale et fondamentalement réactionnelle du comportement des enfants turbulents. La propagande pro-TADH de la Haute Autorité de Santé (HAS), selon le Communiqué de Presse du 12 février 2015, correspond à une fausse campagne de promotion de la santé chez l'enfant.

La nature utopique de l'idéologie qui domine la propagande pro-TADH de la Haute Autorité de Santé veut convaincre le monde médical de soigner une "non-maladie". Le "mythe de l'hyperactivité chez l'enfant" est une sorte de fiction psychiatrique destinée à "contrôler médicalement le comportement des enfants". On veut contrôler le comportement des adolescents instables, selon le faux "principe médical de précaution".

Le prétexte d'un "trouble psychiatrique qui n'existe pas", soit disant TDAH, doit justifier le fait que des jeunes au comportement instable soient traités comme de futurs "délinquants qui s'ignorent". C'est pourquoi des enfants remuants à l'école sont arbitrairement "supposés dangereux". Et c'est pourquoi les enfants sont soumis et drogués par des prescriptions souvent abusives de médicaments psychotropes.

Il s'agit de médicaliser abusivement le comportement des enfants par des campagnes de promotion de santé pro-TADH, idéologiquement mal fondées, et moralement discriminatoires et malveillantes.

Le prétexte d'un "trouble psychiatrique qui n'existe pas" justifie de chercher à "contrôler médicalement le comportement des enfants". C'est pourquoi l'idéologie scientiste totalitaire de la Haute Autorité de Santé (HAS) doit conduire à la perte de la liberté individuelle des familles et des parents d'élèves. Les fausses théories de l'idéologie scientiste à propos de l'hyperactivité-TADH inventée chez l'enfant sont exploitées par la propagande à des fins commerciales des laboratoires pharmaceutiques qui dominent le monde médical.

C'est pourquoi l'erreur faussement scientifique de la psychiatrie biologique, l'ignorance et l'arrogance du "mythe de l'hyperactivité chez l'enfant", résident dans un rapport de soumission incontrôlée à la civilisation industrielle de la chimie et du médicament, c'est-à-dire à la domination des laboratoires pharmaceutiques.

Le culte de la Ritaline-médicament, pour traiter une "non-maladie" comme le "mythe de l'hyperactivité chez l'enfant", appartient aux idéologies psychiatriques totalitaires. Le but poursuivi, par la propagande pro-TADH de la Haute Autorité de Santé, est la normalisation collective du comportement des enfants à l'école, érigée en idéologie politique de l'État totalitaire, bien qu'infondée médicalement et scientifiquement.

Le culte de la Ritaline-médicament, pour traiter une "maladie qui n'existe pas" confirme la tyrannie de la norme de l'égalitarisme "pour tous". Il s'agit d'une volonté de contrôle social scientifique et de surveillance médicalisée du comportement des enfants. Tout cela révèle la vraie nature de la psychiatrie coercitive dans un État totalitaire. L'idéologie politique de l'État totalitaire a toujours besoin du secours de la religion.

Le nouveau mythe TADH en forme d'obscurantisme scientiste est une "fausse théorie neurologique". Ainsi, le scientisme mis en valeur par la Haute Autorité de Santé (HAS) est bien une croyance qui consiste à vouloir attribuer à la fausse science d'une "maladie qui n'existe pas" les caractéristiques de la religion.

La perversion du langage de la psychiatrie coercitive en matière de "santé publique" et de la soi-disant prévention en santé mentale relève de l'idéologie médicale totalitaire. Le nouveau mythe TADH veut atteindre un but honteux en soi, le contrôle social médicalisé du comportement des enfants. Les moyens chimiques, pour atteindre ce but honteux en soi, sont issus de la religion médicale du "tout-médicament".

La propagande pro-TADH de la Haute Autorité de Santé (HAS) apporte un soutien scientifiquement injustifié et honteux à la domination des laboratoires pharmaceutiques sur le monde médical. C'est pourquoi la propagande publicitaire des laboratoires pharmaceutiques vient obscurcir la quête de vérité des parents et des familles qui souffrent de cette forme coercitive de prévention-santé et de l'égalitarisme "pour tous".

Les positions idéologiques et religieuses de l'égalitarisme "pour tous", justifiées par la pseudo-science pro-TADH de la Haute Autorité de Santé, justifient la perspicacité de la psychiatrie critique. Elle agit comme "une science qui dérange" et qui dénonce les méfaits de la "psychopharmacologie" dangereuse "pour tous".

La propagande irresponsable pro-TADH de la Haute Autorité de Santé (HAS) conduit la psychiatrie critique à discerner le "danger rampant" du culte de l'égalitarisme "pour tous", grâce au contrôle médicalisé du comportement des enfants à l'école et ensuite, à la maison, sur le lieu du travail, puis dans le bureau de vote.

Depuis les révélations de l'ouvrage d'Ivan Illich, Némésis médicale, les esprits critiques ont montré les méfaits absolus de l'idéologie médicale nord-américaine. Les positions idéologiques et religieuses pro-TADH de la Haute Autorité de Santé méritent d'être dénoncées. Les laboratoires pharmaceutiques ont pris prétexte des positions mystico-religieuses de la Haute Autorité de Santé (HAS) pour discréditer la psychiatrie sociale.

C'est pourquoi la perversion faussement scientifique de la psychiatrie biologique invente une "fausse neuropsychiatrie" qui a un fondement idéologique et religieux scientifiquement "totalement irrationnel".

Les boniments pro-TADH ignares de la Haute Autorité de Santé, et de la propagande publicitaire des laboratoires pharmaceutiques, ne peuvent plus continuer à tromper durablement les parents et les familles qui souffrent de cette forme de propagande de la fausse science qui invente une "maladie qui n'existe pas".

Association Développement & Santé – Dr Thierry-Ferjeux MICHAUD-NÉRARD, pédopsychiatre, 24 mars 2015

 

4 commentaires

  1. Posté par Anne Lauwaert le

    Il y a cependant un domaine qu’il faudrait analyser plus sérieusement : oui avant tout les heures de sommeil des enfants !!! mais aussi l’alimentation : des gens comme Corine Gouget dénoncent les poisons que sont les “additifs alimentaires” (voir http://www.santeendanger.net) qui non seulement seraient cancérigènes mais surtout des neurotoxines qui altèrent lefonctionnement du cerveau et donc le comportement.
    J’ai lu un article sur des expériences faites en italie avec des “enfants caractériels” qui immergés dans un environnement sain à tous les niveaux, (alimentation, sommeil, activité sportive, grand air, etc) à la campagne, retrouvent des comportements “normaux”

  2. Posté par Murtenschlacht le

    La recette pour aliéner un enfant:
    -Manque de cadre et de limites claires dans l’éducation, carence de sommeil, Ecrans de tout poil, aliments saturés de sucres. Et hop nous tenons notre patient modèle: insécurisé, déficitaire au niveau de l’attention, intolérant à la frustration. La molécule qui traite les dérives du progressisme de gauche n’est pas encore commercialisée.

  3. Posté par Vautrin le

    Très juste. On cherche à tout réduire à la pharmacopée agissant sur les neurotransmetteurs, sans avoir une idée précise de ce sur quoi on opère. C’est le règne de l’empirisme le plus basique. On confond symptôme et trouble, on invente autant de troubles qu’il y a de phénomènes. Et on se raccroche à n’importe quoi – tenez, en ce moment j’épluche la littérature sur les rapports de l’oxytocyn (ou ocytocine) avec la schizophrénie : c’est effarant, et quelque jour on traitera les symptômes de M. le Contestaire (vu comme un schizophrène!) par inhalation d’OXT gratuite, laïque et obligatoire. Quand on aura compris qu’il y a moins de troubles que d’apparents symptômes, et que tout phénomène n’est pas nécessairement symptôme, un pas en avant sera fait. Et il faudra bien un jour ou l’autre produire aussi des modèles théoriques éprouvables par l’expérience.

    En attendant : pauvres enfants, soumis à une fausse thérapie obligatoire ! J’en suis venu à contester l’existence même d’un ministère de la santé, tellement cette chose est devenue invasive et, in fine, nuisible.

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