MARIE-HÉLÈNE MIAUTON
L’Ecole professionnelle pour les métiers de l’industrie et de l’artisanat à Lausanne vient de se faire épingler. En cause, un manuel scolaire qui explique de façon tendancieuse et caricaturale ce que sont la gauche et la droite.
Les médias se sont fait l’écho récemment d’une incroyable histoire ayant pour décor l’Epsic de Lausanne (Ecole professionnelle pour les métiers de l’industrie et de l’artisanat). Le scandale provient d’un support de cours distribué aux élèves prétendant leur expliquer la différence entre la droite et la gauche en politique.
Pour commencer, on peut légitimement se demander si cet enseignement est prioritaire alors que rares sont les jeunes qui connaissent les bases élémentaires de la vie politique, la différence entre un exécutif et un législatif par exemple, ou savent comment sont structurées les institutions suisses, voire quelle est la capitale de la Confédération. Mais le programme-cadre prévoit un cours «permettant aux élèves d’analyser les thèmes politiques actuels et les valeurs des protagonistes, afin de construire leur échelle de valeur dans leur propre cadre de réflexion politique». L’intention est donc que l’élève soit capable de se former sa propre opinion politique, l’école n’étant évidemment pas là pour la lui dicter.
Or, la preuve est aujourd’hui assénée que, au lieu d’apporter des outils objectifs, les cours distillent la propagande la plus éhontée et une caricature aux accents soviétiques. Face au scandale, le Département de la formation affirme qu’il n’y a pas erreur mais simple maladresse, couvrant ainsi une faute déontologique grave chez les professeurs auteurs du texte. Quelles seront les sanctions?
Venons-en au fond. La droite, tendance pourtant majoritaire en Suisse et comptant cinq conseillers fédéraux sur sept, aurait selon l’Epsic pour objectif doctrinal «d’accaparer les richesses» alors que la gauche viserait «à les distribuer». Notons que, si la droite ne s’échinait pas à créer de la prospérité, la gauche n’aurait rien à redistribuer. C’est donc la droite qui est à la source de toutes les prestations sociales dont la gauche s’enorgueillit en se parant des plumes du paon. Intox!
Continuons. L’enseignement affirme que la droite vise à «concentrer le pouvoir politique» alors que la gauche «cherche à le partager». Pourtant, les Lausannois sont témoins de la façon dont la majorité rose-rouge-verte partage le pouvoir depuis 25 années. Il semble au contraire que, lorsque la gauche gagne le pouvoir, elle ne le lâche plus. Mensonge!
La droite, apprend-on à nos apprentis de l’Epsic, a pour valeurs centrales «la force, la domination, la marchandisation, les privilèges, l’oligarchie» alors que la gauche se retrouve dans des valeurs de «justice, respect, solidarité, gratuité, partage du savoir». On en rirait si ce n’était pas si grave, s’adressant à de jeunes esprits encore malléables. Les professeurs qui ont écrit ce texte, bons gauchistes sans doute, n’ont pas pris la peine de dire que la différence fondamentale entre la droite et la gauche repose sur le sens de la responsabilité individuelle, sur la volonté de s’assumer soi-même et de gagner ainsi cette Liberté dont la gauche se gargarise mais que, trop souvent dans les faits, elle inféode à l’Etat.Le Temps, 20 février 2015
Extrait de: Source et auteur
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Cette maffia gauchiste doit être chassée de nos écoles. Qu’ils aient à Cuba ou au Venezuela.
La gauche est une saloperie totalitaire (l’exemple de la France…) élémentaire mon cher Watson !
Ils sont en infraction avec leur propre loi. Le Canton de Vaud est sujet à cette loi scolaire:
1) L’école respecte les convictions religieuses, morales et politiques de leurs parents.
2) Toute forme de propagande y est notamment interdite.
http://www.vd.ch/fileadmin/user_upload/organisation/gc/Seance_du_26_aout_2008/08_MOT_046_objet.pdf
Il y aurait matière à porter plainte.
Évidemment Catherine Lyon, socialiste, ne va rien faire.
Sans oublier que les plus grandes fortunes sont de gauche !