Depuis le 15 janvier, la courbe la plus scrutée en Suisse n’est pas celle des cimes enneigées, mais celle du taux de change euro-franc.
En semaine 3 après le «krach» du taux plancher, l’euro semblait trouver la terre ferme à 1,06 franc, et les prévisionnistes voyaient un retour à la raison à 1,10. L’écran de fumée dissipé sur les injections de 1040 milliards d’euros par la Banque centrale européenne et les intentions du parti anti-Europe Syriza en Grèce, on soufflait un peu.
L’innovation, planche de salut
Finalement, l’euro ne sombrerait peut-être pas à 50 centimes, et le franc fort ne condamnerait peut-être pas l’économie suisse à une sanction permanente et définitive.
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