- Les petites peines au profit de la collectivité publique font un bide à Genève.
- L’autorité manque de personnel pour encadrer les condamnés devant soutenir les aînés en EMS ou nettoyer les parcs, tags, transports publics…
- Cette sanction est généralement assortie du sursis.
Le travail d’intérêt général (TIG) ne fonctionne pas à Genève. Cette sanction, qui permet notamment de désengorger les prisons pour des peines de moins de six mois, est un leurre. Pour n’avoir pas payé une pension ou encore être responsable d’un accident, ces petits condamnés n’iront pas forcément aider dans un EMS, une institution sociale, ni même balayer dans un parc. Et encore moins effacer des tags ou poutzer des bus. Notre canton pratique en effet à dose homéopathique cette forme de sanction pénale.
Pourquoi un tel laxisme par rapport aux autres cantons ? A entendre des membres du barreau, magistrats et autres pénalistes, c’est parce que le canton n’a pas suffisamment d’infrastructures, de personnel pour encadrer ces «petits» condamnés. Du coup, dans la majorité des cas, les juges préfèrent assortir la condamnation d’un sursis.
Volontaire
Mais pour le Département de la Sécurité et de l’économie (DSE), le problème est ailleurs: «Le condamné doit être volontaire, le juge ne peut pas le forcer, contrairement aux mineurs», rappelle Laurent Forestier, Secrétaire général adjoint chargé de communication au DSE.
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