Grèce: En pleine déroute économique, la priorité pour la gauche est d’instaurer le droit du sol pour les immigrés

C'est une première en Grèce. La création d'un ministère de l'immigration vise à protéger «les droits» des migrants. Le droit du sol sera instauré: les enfants nés en Grèce se verront octroyer la nationalité grecque.

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5 commentaires

  1. Posté par Pierre H. le

    @Frederic Bastiat

    goudronvert fait allusion au pillage de la Grèce par les nazis qui ont pris les réserves d’or de la Banque de Grèce et qui ont pris l’argent grec et ne l’ont jamais rendu. Nous sommes en 1941. Le 6 avril, la Wehrmacht envahit la Grèce. Elle y restera jusqu’en 1944. Dans son ouvrage Dans la Grèce d’Hitler, l’historien Mark Mazower estime que la Grèce est le pays qui a le plus souffert du joug nazi – derrière la Russie et la Pologne – et qu’elle a subi un “pillage systématique de ses ressources”. En 1941, les nazis imposeront en outre à la Banque centrale grecque, comme ils l’ont fait dans d’autres pays, un prêt de 476 millions de reichsmarks au titre des contributions à l’effort de guerre. Cet “emprunt” ne sera jamais remboursé, pour la simple raison qu’il ne figure pas dans l’accord de Londres de 1953 qui fixe le montant des dettes extérieures contractées par l’Allemagne entre 1919 et 1945. Afin de ne pas répéter les erreurs du traité de Versailles et de ménager ce nouvel allié de l’Ouest face à la menace communiste, les Etats-Unis consentent à réduire la dette de l’Allemagne de moitié. Les victimes de l’Occupation sont priées d’oublier leurs demandes de réparation. L’objectif stratégique des alliés est d’édifier une Allemagne forte et sereine, plutôt que ruinée par les dettes et humiliée. En d’autres termes, l’actuel champion économique de la zone euro a fait trois fois défaut au cours du XXe siècle : dans les années 1930, en 1953 et en 1990. L’Allemagne n’a pas réglé ses réparations après 1990 – à l’exception des indemnités versées aux travailleurs forcés, poursuit Albrecht Ritschl dans Der Spiegel. Les crédits prélevés de force dans les pays occupés pendant la Seconde Guerre mondiale et les frais liés à l’Occupation n’ont pas non plus été remboursés. A la Grèce non plus. Or personne en Grèce n’a oublié que la République fédérale devait sa bonne forme économique aux faveurs consenties par d’autres nations, insiste-t-il.

  2. Posté par Le pragmatique le

    Scatino a pris 16 ans pour avoir coulé le Costa concordia. Pour couler le Grèce ça coûte combien ?

  3. Posté par Frederic Bastiat le

    “La richesse actuelle de l’Allemagne s’est faite sur le dos des autres peuples européens à commencer parles Grecs. Tsipras a raison d’exiger à l’Allemagne le remboursement de la dette.”

    Ridicule.

    Cela revient à dire que lorsque deux personnes échangent volontairement un bien contre de l’argent, la richesse ce celui qui encaisse l’argent et donne le bien se fait sur le dos de celui qui reçoit le bien.

    Quand tu vas chez Manor et que tu achètes un bien coco, l’enrichissement des propriétaires de Manor ne se fait pas sur ton dos. Tu y trouves réciproqiuement ton compte avec le bien que tu as eu en échange. Et si c’était faux, tu n’achèterais tout simplement pas le bien.

    Quand deux pays font des échanges à un niveau macro-économique c’est exactement le même raisonnement.

    Ceci étant, si on devait avancer que l’un s’est enrichit sur le dos de l’autre on dirait exactement le contraire de ce que tu dis. Si Manor te vend un bien à crédit, et qu’ensuite après avoir pris le bien tu décides que tu ne pas va payer ta dette alors que tu as consommé le bien, qui s’est enrichi sur le dos de qui?

    Quand l’Allemagne vend des biens que consomment les pays du sud de l’Europe et que pour permettre cette consommation les pays versent des salaires et distribuent du pognon qu’ils empruntent à l’Allemagne, quand ils décident de ne pas rembourser, ils prétendent qu’ils ont un droit à consommer les produits allemands gratuitement. De même, quand les allemands prêtent pour que les pays du sud de l’Europe puissent consommer des biens qui viennent d’ailleurs que de l’Allemagne, de refuser de rembourser revient à prétendre que l’on peut consommer gratis et que d’autres doivent payer la facture en travaillant à notre place.

    Redis-nous qui s’enrichit sur le dos de qui?

    En accord avec ton principe, je te propose ceci : tu vas me filer la moitié de ce que tu produits avec ton travail, et tu vas vendre l’autre moitié pour me prêter l’argent avec lequel je te paye la moitié que tu me donnes. Comme je suis bon Prince, je vais te laisser t’enrichir : je vais consommer le bien et ne pas te rembourser. Remercie-moi. Si tu as raison tu devrais t’empresser d’accepter, que ne voilà pas en effet un excellent moyen de t’enrichir, qui plus est sur mon dos. Si tu refuses, c’est que ton raisonnement pêche quelque part…..

    D’autres remarques absurdes à formuler coco?

  4. Posté par conrad.hausmann le

    Le commentaire groudonvert ne veut rien dire. En effet personne n’a obligé les Européens d’ acheter desPorches, desAudi,des Mercedes etc.L’Allemagne travaille et sait faire du commerce, par contre la Grèce….

  5. Posté par groudonvert le

    La richesse actuelle de l’Allemagne s’est faite sur le dos des autres peuples européens à commencer parles Grecs. Tsipras a raison d’exiger à l’Allemagne le remboursement de la dette.

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